Blog-note

mercredi 29 avril 2015

Cata : mon bridge se descelle. SANS DENTS ! lettre ouverte à Hollande

Juste après la cata, il y a dix jours (bridge cassé)
Fatiguée en plus -nuit sans dormir-.. Honte.. je ne sais plus où j'en suis.. Me voir m'horrifie. Au fait, j'étais belle avant finalement. Jamais aperçue. Mais maintenant !! 



"Les dentistes ont tout fait pour que nous 
restions dans la cave" (un prothésiste)

Cher Hollande (pour qui j'ai voté!) voici une lettre ouverte d'une sans-dent, qui, bien qu'engagée (!) découvre l’eau tiède à 67 ans.. et n'est pas près de l'oublier !

Hier. En faisant attention à coincer ma langue en haut
D'abord une question -à tous-. Prothésiste, vous connaissez? Un peu... mais pas vraiment.. ce sont ces types qui, sur empreintes commises* par les dentistes, réalisent à leur commande des prothèses, forcément (?) [dents pivots, bridges, stellites, appareils mobiles ou fixes etc..] mais qu'on ne voit jamais et qui, en tablier, tapent au burin, soudent et ajustent quelque part dans un Hadès mystérieux ces merveilles parfois qui nous redonnent figure humaine... auxquels, [tel des agents immobiliers qui font signer aux visiteurs d'un appart un contrat d’exclusivité pour éviter qu'ils ne contactent directement le proprio] les dentistes renvoient par la poste, après essayage, le truc.. qui revient et repart, va et vient souvent plusieurs fois jusqu'à ce que ça colle impec. Question naïve : ne serait-il pas plus simple pour le patient, pardon, le client du dentiste de l'avoir "sous la main", le prothésiste -ou vice versa- afin qu'il voit son visage et se rende compte de ce qu'il faut reconstruire.. et si nécessaire d'immédiatement rectifier autant de fois qu'il faut? plutôt que de subir -SANS DENTS!- ces aller-retour (quelquefois lointains si le labo est "ailleurs" ce qui est de plus en plus fréquent**) coûteux et surtout longuets (quelques mois!!) Quelques moins SANS DENTS ! Une paille. De quoi se flinguer (image en bas.)
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Oui mais... il faudrait que le couillon (je veux dire le client) et l'autre couillon (je veux dire le prothésiste) se rencontrent. "Et alors?"  Et alors? demande Margot.... Euh... ce serait... comment dire? un peu embêtant.. "Mais pourquoi ?" Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Ben parce que... parce que.. Non, pas de suspense insoutenable : parce que le dentiste facture -mettons- 1000 E un travail qu'il a payé 100. C'est tout. Alors forcément.. Comme les agents immobiliers (enfin certains) qui craignent une rencontre directe proprio-locataire (ils prennent un mois de loyer pour ouvrir une porte et les mettre en contact) les dentistes ne tiennent pas à une "rencontre du troisième type" entre les petits hommes verts dans la cave (les prothésistes) et les couillon/nes sans dents (les client/es). Car ce sont surtout les femmes, une fois n'est pas coutume, qui sont édentées. Comme par hasard.

Ceci, mon cher Hollande, revenons à vous (pardonnez -moi mais vous m'avez durablement inspirée avec votre "sans dents" qui est tombé, le croiriez vous, justement au moment funeste où je perdais les miennes, un bon génie -un peu cruel toutefois- veillait sans doute car il n'y a pas de hasard et cette expérience fut féconde) bref, ceci, mon cher, au détriment :
1 de la sécu et surtout des mutuelles qui raquent tout de même un peu car la sécu ne rembourse presque rien, un scandale, on peut vivre sans dents que diable, n'est-ce pas Monsieur? avec un bon mixeur? Mmm?
2 : du patient-client-couillon/ne qui doit subir (image) d'être soudain devenu/e un objet d'épouvante pour lui-même, pour les autres aussi, de ne pas oser sortir, sourire, parler CE QUE CERTAIN/ES VIVENT TOUTE LEUR VIE !!!***
3 des prothésistes qui bossent pour le plus grand profit des dentistes.. et au détriment des patients. Sans reconnaissance souvent puisqu'ils ne les voient jamais et ne se rendent pas directement compte du résultat de leur travail.

[Il est vrai qu'ils font des études assez longues, doivent acheter ensuite un cabinet et le matériel -une fortune- .. et qu'ils sont peu payés pour les soins, ce à quoi ils sont formés (!) donc ont tendance à se "rattraper" sur les prothèses c'est à dire sur les prothésistes... et les "sans dents". Une extraction prend parfois des heures -une dent de sagesse par exemple, aux racines en, je cite "triple crochet" dans mon cas, autrefois.. et non en "carotte" comme déplora l'homme de l'art exaspéré et réprobateur, suant et quasiment injuriant.. je l'avais pourtant prévenu mais il m'avait coupée d'un haussement d'épaule agacé, "je sais c'est mon travail Madame.."- bref une extraction si complexe soit-elle leur rapporte ? mettons 50 E. Peu lorsqu'on a tant investi. mais des prothèses ! heureusement qu'il y a des "sans dents" et des prothésistes!]

La je ne fais pas attention

Oserais-je? Oui ! Certains dentistes se montrent radicalement incapables de prendre une empreinte sans vous faire vomir ou étouffer -non ce n'est pas inéluctable !- et en prime la ratent ("mais vous avez bougé!") ... ni de s'apercevoir qu'une bouche, des dents, ont telle structure et non telle autre -et un mm dans un visage, c'est énorme- et, dans une tentative certes louable de réaliser un "provisoire" -en raison d'un retard de livraison d'un appareil promis!-... vous font à peut près la gueule de Toutankhamon (image en bas). Pire que sans dents. ("Vous avez une denture hors norme, des dents bombées que j'ai pas en cabinet" m'a dit l'artiste sur le ton d'un gendarme morigénant un contrevenant qui aurait franchi la ligne jaune.) Evidemment ce n'était pas son travail et au fond il faisait des efforts désespérés, soudant (!) à même ma bouche de sorte que j'avais eu peur qu'il ne me massacrât. Dentiste? maréchal ferrant? Qui sait? Mais redite, ça partait d'une bonne intention. Ensuite ce fut pire : plus moyen de fermer la bouche -de 1 cm ou 2 ! ma lèvre supérieure rentrant horriblement donnait l'air d'une sorcière au bûcher- : "Fermez!" insista-t-il fortement (comme si je faisais ma mauvaise tête). C'est là que j'ai craqué : "JE NE PEUX PAS!!! A MOINS QUE VOUS NE ME DONNIEZ UN COUP DE MARTEAU SUR LA TÊTE APRES L'AVOIR SERRÉE DANS UN ÉTAU!!" et j'ai envoyé balader et l'esthète et son mors à cheval.

Une suggestion mon cher Hollande [dont j'apprends incidemment que vous avez payé, en somme avec notre argent, 3000 E par tête de pipe, -en le cas des têtes de rescapés de la guillotine, le roi de Suède je crois-, par repas de bienvenue à l'Elysée-] bref, une suggestion pour réaliser de substantielles économies nécessaires en cette période de crise et réhabiliter une profession méconnue.. et vous même avec :
- faire en sorte que les prothésistes soient d'office investis de prérogatives plus élargies ou plutôt moins restreintes. Inutile de dépenser X mille Euros pour vous entendre dire que vous n'avez plus de dents (ça on le sait ! c'est même la raison de notre venue) qu'il vous faut une prothèse (idem).. puis vous faire une empreinte qui vous donne la nausée pour une heure et vous étouffe... et ensuite payer une prothèse le double, triple, quintuple, déculpe.. euh décuple ? de son prix, la sécu vous remerciera, et surtout les mutuelles. Et acter qu'après les soins indispensables (enlèvement des moignons s'il y en a par exemple) que l'on puisse s'adresser directement à ceux-là seuls qui, formés pour ça, sont capables d'effectuer le travail, c'est à dire un prothésiste de notre choix. Simple, non? dit Margot. Oui, quelques remous peut-être seront à prévoir, mais après le pavé que vous avez jeté dans la mare -les "sans-dents"- vous auriez ainsi l'occasion : 1 de vous racheter (et Dieu sait que vous avez beaucoup péché).. 2 : de gagner des voix, beaucoup ! car des sans dents voyez vous, il y en a pléthore (avec les politiques, il faut toujours parler utile.)
Vous perdrez les dentistes? m'objecterez vous. Outre qu'en général ils sont de droite, les sans-dents sont bien plus nombreux, et si on y ajoute la sécu et les mutuelles.. le rapport profits/pertes pour vous est largement positif.. C'est si peu.. et tout bénéfice. Allons, courage ! Go ! et fissa !



* C'est parfois le mot comme nous venons de voir..
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** Il semble que les prothèses soient de plus en plus fabriquées à l'étranger, en principe sur commande directe des dentistes, (ou par des labos français qui sous traient, euh, sous traitent !!).. si bien qu'un appareil réalisé -mettons en Chine, en Roumanie ou en Afrique- facturé 50 E au dentiste sera payé 2000 par le/la "sans dent" à celui-ci, gros bénéfice.. mais cela veut dire aussi que l'on n'a aucune garantie :
- 1 quant au sort de ceux qui burinent -mais pour le coup, à la chaîne- salaire, âge, état -libre ou prisonnier-?
- 2 d'hygiène, (n'oublions pas la grippe aviaire et le chikungunya..)
- 3 quant aux matériaux utilisés -parfois dit-on du fer de construction qui rouille.
- 4 et que l'on subit des lenteurs de livraison à chaque fois qui peuvent aller jusqu'à un mois ou davantage... -sans dents!-... Et, en raison de tout ceci, les appareils sont d'une qualité moins que médiocre. Est-ce un hasard? Dans un village, la plupart des gens de plus de 60 ans -sans dents- qui ont eu les moyens de se faire appareiller mais à coût minimum, -c'est un village pauvre- arborent exactement la même denture et les mêmes dents.. minuscules, presque transparentes, rangées à l'exercice comme une barre vaguement festonnée en bas et à peine rayée par côtés ce qui, dans un visage viril, ridé, carré, un peu rude -style Jean Reno- donne l'impression d'un mauvais montage sur photoshop. Un sourire de petite fille timide sur la tête de José Bové, une horreur. Ils ne semblent parfois pas en être conscients, les pauvres ne sont pas regardants, et ils ont pris au moins cher, alors, ça ferme -plus ou moins- ça mâche -plus ou moins- donc ça va.


*** Par parenthèse, pour une fois, ce sont souvent les femmes qui, sur ce coup, sont concernées. (Grossesses, allaitement?) Est-ce un hasard si rien n'est fait pour que les prothèses soient accessibles à tou/tes? Aux plus pauvres? Après tout, une femme de plus de 60 ans, qui n'est plus trop utile -je veux dire en principe plus baisable ou si peu- n'a pas besoin d'être belle ou simplement comme elle était, ni confortable. Non? J'exagère ? Prouvez-nous le contraire, Monsieur Hollande, mais vite.

 Ça c'est le "provisoire" réalisé par ... un esthète -dentiste-.. ("j'en avais jamais fait avant")

Non retouché !
La "chose" sur moi. Mon fils m'a demandé si c'était les dents du haut ou celles du bas. (C'est celle du haut.) La bouche fermée, c'est pire, la lèvre supérieure rentre complètement et donne l'impression d'être coupée. Poubelle illico... La gueule de la momie de Toutankhamon, de Tina la vampire.. ou de Belphégor.. au choix.
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SUITE ICI. Une expérience féconde qui permet de trier les amis.. et hélas il en reste peu.
http://femmesavenir.blogspot.com/2015/04/une-actrice-vortuelle-dans-un-monde.html

lundi 20 avril 2015

Pourquoi ne parle-t-on jamais de copyfraud ?


Et parle-t-on toujours du copyright? Parce que celui-ci est la délinquance des "petits contre des "grands" tandis que le copyfraud est celle des grands -ou simplement nantis culottés- contre des petits. Simple Watson ! Ds le premier cas, c'est le quidam Lambda qui copie et profite d'une célébrité, fût-ce de son cul comme ds le cas de Polnaref : viol de copyright, dommages intérêts. Dans le second, c'est un quidam nanti voire une entreprise, un lobby, bref, un "grand" qui copie ou privatise et profite d'un "petit" -ou de la nature- voire d'une oeuvre tombée ds le domaine public depuis longtemps. Alors forcément ! 

http://saintambroix.blogspot.fr/2015/04/httpsaintambroix.html

mercredi 15 avril 2015

Un lierre qui gêne... A l'origine, il y avait un chemin...

A l'origine, il y avait un chemin (communal) qui fut barré ("interdit!) par un riverain afin de préserver sa "tranquillité", un cas banal qui dans le Midi fait que les bords de rivière, des paysages sublimes etc... deviennent inaccessibles au public et l'objet de marchandisation. Il est réouvert à présent. Par moi au départ. Puis avec d'autres. (Des troncs d'arbre le barraient, qui n'étaient pas "venus" tout seuls.) Il rejoint St Ambroix à St Victor et au bout, se trouvait une terre fertile, en bord de rivière, qui était un jardin -qui nourrissait les "vieux" de l’hôpital!) et le redeviendra.. A land which was a garden and perhaps will be again.

 Le chemin communal de 4 m (image du cadastre napoléonien)...  
The Land Registry indicates yet it's a communal path..

De nouveaux riverains -et d'anciens!- accaparant des terres communes peuvent aussi, ça va souvent avec, causer des saccages écologiques qui se donnent parfois pour esthétiques (!) par exemple, un parc pelouse -une aberration écologique dans nos régions qui oblige à pomper l'eau de la rivière, quitte à en priver les riverains en aval- et l'arrachage d'arbres de la ripisylve qui retenaient la terre pour agrandir un domaine.





Suite ici http://saintambroix.blogspot.fr/2012/01/une-terre-de-legende.html

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Et voici la suite actuelle ! à présent, chez moi.. un lierre "gêne" ! 

                                             Le gêneur !

Cf le dossier : poétons -piétons!- et voitures, un amour impossible? 
http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/les-pietons-sont-ils-des-hommes-et-des.html

Dernier épisode : une sculpture de bois flotté (l"âme des arbres massacrés") 





dimanche 12 avril 2015

Un lierre et deux fauteuils

 Le chemin du Ranquet, au niveau du cimetière aujourd'hui 12 avril à 10 heures 30
 -je n'ai pas eu le courage de le prendre vers midi-

 Ça monte -pas encore beaucoup
 de plus en plus cependant
 encore !
 De plus en plus (l'image rend mal la pente)
 L'ombre du cèdre provient de ce qu'il 
n'est pas midi mais 10 heures 30
 Là c'est fini, il n'y a plus d’ombre de toutes
 manières quelle que soit l'heure !!


Et là, enfin, repos -l'image est prise vers 10 heures 35_ 

L'article http://femmesavenir.blogspot.fr/2015/04/la-voiture-la-voiture-toujours-la.html

vendredi 10 avril 2015

Voitures et piétons, crimes et châtiment !


Le portail -chez moi- la partie devant est le recul indispensable pour ne pas gêner la circulation.

A droite, le choisia en fleur -même l’hiver-

Le lierre, pomme de discorde, taillé de sorte qu'il fasse de l'ombre -avec des sièges dessous!- 

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Un aperçu de ce chemin.. Juste un aperçu !!


Et l'ombre enfin . Une ombre assez épaisse. Mais ça gêne... les voitures et les camions ... 

Un soleil de plomb l'été, au bout de la côte (on est à 1 km du village jusqu'au Ranquet)! Et pas d'ombre pratiquement sur tout le chemin (vers midi notamment!) Les piétons? Ceux qui n'ont pas de voiture? Ceux qui 'en veulent pas ? Les "vieux"? Ils crèvent de chaud.


Un essai de web cam, pas très réussi !! Je ferai mieux d'ici peu !

vendredi 3 avril 2015

Faire du savon, un jeu d 'enfant !



Les savons industriels, malgré leur aspect et leur odeur engageants et suaves, contiennent, outre les constituants de base des conservateurs [méthyldibromoglutaronitrile (MDBGN) (ou Euxyl K400, 1,2-dibromo-2,4-dicyanobutane, pentanedinitrile, 2-bromo-2-(bromométhyl)-, glutaronitrile, 2-bromo-2-(bromométhyl)-) méthylglutaronitrile...] etc des colorants nitro dérivés ; dérivés du triphénylméthane ; xanthéniques ; dérivés de l'acridine ; dérivés de la quinoléine ; anthraquinoniques ; indigoïdes ; phtalocyanines ; bases d'oxydation ; azoïques. .. entre autres. (Note : les risques que font courir les colorants sont des allergies de contact et pulmonaire ; des cancers cutanés et systémiques : risque suspecté ; hyperactivité chez les enfants : risque confirmé.) C'est un peu comme si on se bassinait le visage et le corps de pétrole. Et pourtant, faire du savon est un jeu d'enfant. Prendre de la cendre de bois -si possible bio- la tamiser, la mettre dans un récipient en plastique et y verser de l'eau de pluie -si possible- ou de source, environ 1/3 pour 2/3 de cendres -mais selon la force souhaitée du savon, on peut augmenter ou diminuer la proportion de cendre, attendre l'absorption, remuer avec un bâton en bois jusqu'à obtenir une pâte grise, ajouter -on peut aussi la mettre en même temps- de l'huile d'olive vierge -ou une autre- dans des proportions qui également vont dépendre du résultat voulu, à peu près autant que d'eau ou un peu moins. La pâte doit avoir une consistance plus visqueuse que la pâte à crêpe mais pouvoir couler dans un moule, toujours en plastique, ici j'ai pris un emballage de grattoir à vaisselle. Tasser un peu avec un couteau en bois -ou un bâton- et laisser au soleil un jour. On peut ensuite démouler délicatement les savons obtenus et les laisser sécher encore un jour ou davantage sur le côté plat, le côté arrondi en haut. C'est fait. On a du savon bio et sans ajout de conservateurs, colorants etc... Attention, ne pas en utiliser bcp ! ce savon est assez fort et décape bien. Autre aléa : évidemment au départ on est "gris", et il faut bien rincer.. y compris le gant qui lui aussi sera gris, jusqu'à ce que l'eau soit claire et le gant normal. Autre précaution : ne pas verser de l'eau chaude dans la cendre -cela fait dégager de la potasse et des fumées toxiques et peut même exploser- ; il est préférable de se mettre dehors pour verser l'eau même froide.