Blog-note

mercredi 31 octobre 2012

Petites arnaques entre "amis"


Une histoire qui met mal à l'aise. 

Je reçois dans ma galerie d'art contemporain, à une heure de creux (13 h) un gus bien sous tout rapport qui semble s'intéresser aux œuvres, il le fait intelligemment, ça sonne vrai.. Puis il engage la conversation sur le mode intello disert et aimable, en le cas sur la religion -je lui ai dit que j'étais prof de philo- protestant, fervent lecteur de métaphysique et un peu dissident, son discours est assez au point, plein d'humour etc... Il en profite pour s'asseoir et je lui propose un café. 

Il est aussi un sportif (plongeur sous marin) et affirme-t-il, est venu à un congrès. Son âge ? Difficile à évaluer, la grande quarantaine; il est à la fois passe partout et hors norme, intéressant, cultivé. Puis il s'en va ou fait semblant car sur le pas de la porte, m'annonce qu'il vient aussi pour un "cercle" car il veut gagner un peu d'argent et il est sûr de son coup," de l'argent, on peut difficilement s'en passer même si on n'y attache pas d'importance, n'est-ce pas?" et il ajoute en riant "c'est la multiplication des pains", j'éclate de rire mais il a réussi à m'intriguer. 

Qu'est-ce qu'un cercle? Il m'explique alors que c'est très simple, avec une mise de 100 E on intègre un cercle de trois dans lequel l'argent est en commun, (chacun a aussi versé 100 E)... à charge pour les membres de recruter également une personne qui va intégrer le cercle et du coup en faire "sortir" celui qui l'a recrutée avec 300 E. et ainsi de suite. J'objecte qu'encore faut-il trouver des gens prêts à donner 100 E comme ça, sans garantie, et que démarche est déplaisante. Lui dément puisque ce n'est pas pour faire perdre mais GAGNER de l'argent qu'on démarche des potes, c'est en somme pour leur rendre service, du reste, il me demande si je veux bien faire partie d'un qui ne fonctionne pas encore très bien. Je lui fais remarquer que le gain pour le recruté est hypothétique mais pour le recruteur, réel, et que cela est gênant. Je lui demande de revenir -pour réfléchir à son histoire-... 

C'est en fait une arnaque : il faut toujours recruter de plus en plus, exponentiellement, et on a vite fait le tour de relations, amis, puis de la région entière. Oui m'objecte-t-il à notre second rendez-vous mais c'est exactement le principe des banques sauf que là c'est vous le banquier qui gagnez. Pas faux mais je rétorque que le banquier "vole" ses clients, certes légalement, et ici cela revient au même sauf que les "clients" ne sont que trois au départ. Par exemple je lui demande comment on sait que un tel a été recruté par un tel : ne peut-il y avoir des barons exploitant des naïfs? Ces fameux "cercles bloqués" qu'il a maladroitement déplorés, ne sont-ce pas tout simplement des gogos qui n'ont pas réussi à en trouver un autre et/ou qui ont été piégés par des faux recruteurs de leur cercle qui agiraient de ça de là pour pomper 300 E à chaque fois ? Visiblement la question l'embarrasse et il se découvre soudain un rendez-vous urgent. "Vous n'êtes pas obligée de tout savoir ni de le dire" me lance-t-il toutefois avant de partir, légèrement; en d'autres termes, il me propose de faire partie des filous (?)

Peu de temps après, c'est moi qui le contacte car je subodore encore d'autres dessous cachés et ne me trompe pas, apparemment il a eu maille à partir avec la justice, et ô stupeur, avec un aplomb dont je ne croyais capables que des tueurs professionnels, joue les étonnés, non, il ne me connaît pas, il ne voit pas qui je suis, ce que je veux dire, qu'est-ce que c'est que ces histoires de cercles? il ne m'a jamais vue, je dois rêver (?) ou le confondre (!) d'ailleurs, c'est simple, il revient d'un voyage à l'étranger etc.. Hallucinant, un comédien hors pair. A savoir.

lundi 22 octobre 2012

Femmes, accouchement, douleur, controverse, mortalité


Corse, la maffia, les proc et les magistrats


La mafia ne connaît pas la crise par IRIS-FRANCE

Fabrice Rizzoli : en France, les affaires ne sont jamais menées jusqu'au bout parce que les procureurs sont nommés par l'exécutif. (Sous entendu lorsque les implications deviennent trop importantes, ils ne donnent pas suite... sous entendu tous les politiques sont peu ou prou mouillés?). En Italie, les procs sont nommés par le syndicat de la magistrature et... ça va mieux ! La France serait mise à ,l'index par les Tribunal international service anti maffia pour cette fâcheuse particularité. Voir son livre. "Petit dictionnaire énervé de la maffia."

Privatisation, EDF, les aléas, robots et publicité, des sous des sous !

 Du côté des couillons


Au delà de la pollution, des risques etc.. au quotidien, restriction de budgets, suppression d'emplois, chômage, technologie, robots.. voici le résultat côté couillon -client-. Anecdote.

Avez-vous tenté de joindre les services EDF pour une banale affaire qui aurait dû prendre au max 5 minutes ? le numéro indiqué sur votre facture vous renvoie, ô stupeur à.. de la publicité pour des "partenaires", isolation, panneaux solaires, travaux (!) de manière d'ailleurs aléatoire, tantôt un tantôt un autre -je l'ai fait plusieurs fois- ... et lorsque ça s'arrête enfin, à un site internet www- EDF "où vous pourrez trouver tous les détails concernant votre compte bla bla bla".. Mensonge éhonté nous allons voir. Sur les pages jaunes, idem, mais c'est un autre numéro dont on vous avertit qu'il est facturé après le "bip" à X centimes, plus x la minute, renseignez-vous auprès de votre opérateur etc etc.. "bip" qui se déclenche tout de suite bien que vous n'ayiez personne en ligne et d'ailleurs malgré une attente un peu longuette, vous n'aurez personne donc rien -sauf le coût de la com-.  

Go, furax sur le site, qui vous apprend tous les événements passionnants sur l'actu EDF, merveilles dont vous vous foutez.. Vous cherchez en bas "contact".. ce qui vous envoie à un formulaire d'envoi de mail mais sans adresse de réceptionnaire, vous le remplissez tout de même et hop, un message surgit "votre alerte a bien été enregistrée" (!) couic, sauf que je n'alertais pas mais ça me donne des idées.

En désespoir de cause, car vous êtes inventif et coriace, vous faites le numéro... du service de presse! bien visible, lui, en bas (!) que vous obtenez au quart de tour, un classique.. où vous dit qu'on ne s'occupe que de contacts avec les journalistes (sous entendu pas des ploucs) fort de quoi vous annoncez en tirant un peu sur la vérité -"auteur" plutôt mais baste- votre profession et là, aimable, on vous indique enfin un vrai numéro.. gratuit celui-là, à condition d'avoir votre "code client", que par chance vous avez... et au bout d'une attente -moins longue que la première avec le numéro surfacturé- un "conseiller" certes sympa -sis par exemple dans les Ardennes alors que vous êtes dans le Midi mais bon- vous renseigne enfin. Bilan : 2 h d'énervement, x euros pour des prunes, alors qu'avant au numéro du bureau toujours inchangé vous aviez immédiatement le gus que souvent vous connaissiez avec le renseignement souhaité

Déshumanisation tragique, imaginez là dedans une personne âgée, un "non connectée" un peu perdu, un qui ne sait pas lire ou mal, un presbyte, un pas futé... comme tous plus ou moins. La société infléchit ses habitus en privilégiant une caste: 1 connectée ; 2 jeune ; 3 instruite et dégourdie, et 4 au fait des nouvelles technologies. Exclusion et exploitation de tous les autres. Et du reste même des premiers mais moindrement.

Question : les pubs qui défilent sont-elles le fait d'EDF qui sous-traiterait certains services moyennant profit car c'est une manne que ces couillons -tout le monde est plus ou moins client d'EDF- qui veulent un renseignement, un raccord, donner les chiffres de leur compteur, faire une réclamation..? Ont-ils été hacqués? Et le numéro sur facturé qui apparaît en premier? Is fecit cui prodest. Un opérateur se serait-il inflitpour son plus grand profit? Le nombre de gens qui appellent/ jour doit être pharamineux et comme l'attente est longue, le bénéf idoine? Mais je dois avoir mauvais esprit sans doute.  

samedi 20 octobre 2012

Appel au comité de soutien de Chantal à Billy Chevannes



Chantal Jeux, 60 ans, 10 vaches, seule à la tête d'une ferme peu mécanisée dans la Nièvre, et des voisins.. chic et choc caviar-Jaguar. Portrait (HL).
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Photos tirées du blog de Billy-Chevannes (lien)
Qu'est devenue Chantal 3 ans après?
 

Beaux paysages certes mais le quotidien..


Le corps du délit, des cacas, mais oui !
Un grand classique, ils ont construit leur piscine juste à la limite de leur propriété c'est à dire à côté du "tas" et exigent à présent que Chantal l'enlève car c'est in-sup-or-ta-ble.



Une brouette, c'est vachement pratique.




mercredi 17 octobre 2012

Un bon coup de rigolade, merci ! on le lirait dans une bande dessinée, ça paraîtrait too much. (Génial le coup du "OK je te rappelle!" de Boutefeux, ministre.. de l'Intérieur (!) qui téléphone à son pote..  en garde à vue!) Entre les affaires de braguettes mal étanches, de pied léchés, de ministre cul nu courant se réfugier chez ses gardes du corps avec sa femme aux trousses qui casse tout derrière dans la "suite" (elle l'a pincé avec un bel éphèbe dans le pieu et pas en train de lui exposer sa politique extérieure, ou disons si l'on veut) et à présent, moins rock and roll, le "OK je te rappelle", c'est toute une culture finalement que nous offre la casse politique française au cours de scénar à rebondissements palpitants. Une image mon cher qui se dégrade un peu plus chaque jour.. http://risquecensure.blogspot.com

mardi 16 octobre 2012

L'inverse du piratage dont on parle beaucoup, le "copyfraud", plus grave, dont on ne parle jamais


D'après l'article de Pierre-Carl Langlais (Rue 89, lien)

Le copyfraud est la fausse déclaration de possession d’un contenu tombé dans le domaine public ; la prétention à lui imposer des restrictions d’utilisation illégales ; à le privatiser en arguant de la détention d’une copie ou d’une archive de ce contenu ; à prétexter d'un nouveau support* [daily motion, youtube] pour le diffuser à son bénéfice et en interdire le "copyright." [Jason Mazzone, juriste américain].

On n'en parle jamais et pourtant il est plus grave, ses victimes sont infiniment plus nombreuses et il est bien plus répandu que le viol d'un copyright. Ici, il ne s'agit pas de X volant Y en s'attribuant indument revenus et mérite de son œuvre -de toutes façons monnayée- mais de transformer un contenu gratuit accessible à tous -soit public, soit que les auteurs ont voulu tel*- en contenu payant, en le "réservant" et/ou en l'exploitant pour soi. Ce n'est donc pas un simple vol entre "vendeurs" de culture mais plutôt un biopiratage (lien). Cela s'apparente aussi à l'accaparement d'un bien commun de l'humanité (lien), à la main basse sur des lieux publics juteux (lien) historiques, panorama, bords de rivière etc.. par des riverains désireux de s'en réserver -vénalement ou non- le profit. Peu sanctionnés : parfois le saccage qui va souvent avec a même l'aval des Conseils Généraux inconscients du dommage, les filous prétendant les "valoriser" pour se prévaloir ensuite de l'interdiction illégale de ceux-ci au public (lien) donc s'en octroyer la possession. Nous connaissons tous des "copyfraudeurs" ayant rendu inaccessible un lieu voire un monument en saccageant puis barrant un chemin communal qui le dessert ou en l'enserrant illégalement dans leur terre de sorte que le seul accès passant désormais par leur propriété, ils puissent exiger du visiteur-promeneur un "péage" sous forme de clientélisme forcé -repas, œuvres d'art-.. lieux qui parfois sont ensuite définitivement fermés, l'ouverture étant conditionnée à celle des commerces souvent saisonniers ou de la résidence. Parfois sans qu'il soit question de profit financier mais seulement de confort perso.
 
Un bâtiment historique enclos par un privé, ici sans but vénal
 Notons que parfois ce type de manip est aussi le fait des Conseils généraux lorsqu'ils restaurent un bâtiment historique par le biais d'associations, l'endroit auparavant libre d'accès devenant alors semi-privé voire interdit à tout outsider.. à moins de "réserver" pour des "repas", "locations", spectacles ou autres prestations vénales non souhaitées (lien) mais rendues obligatoires si on veut visiter.

Or, si la chasse au copyright est un sport couru, le copyfraud lui, passe à l'as [et souvent ce sont de grands médias qui le pratiquent] .. en raison d'un vide juridique stupéfiant et révélateur : concrètement, le domaine public est moins protégé que le domaine privé et le délit de copyfraud ou attribution frauduleuse de droit d’auteur d'un contenu public ne donne lieu à aucune pénalité explicite. Cela débouche sur un effet pervers: si vous publiez à titre vénal un livre, une revue, un article dans un média ou si vous le vendez vous-même, vous serez protégé du piratage en justice... mais si vous choisissez de le diffuser gratuitement par quelque moyen que ce soit (net, fanzine etc..) vous serez sans défense si quelqu'un s'attribue indument votre contenu, en tire bénéfice, et de fait en restreint la diffusion à quelques happy few argentés.* Cela revient à contraindre un créateur de mettre ses œuvres sous copyright, c'est à dire à faire de la création un business obligatoire, et va à l'encontre du principe, sur le "net" notamment, de l'accès à tous, gratuitement, à des contenus, qui favorise la recherche et, justement, la création!* Car la loi reconnait avant tout le préjudice financier [or là rien n'a été "volé" puisque l’œuvre rapportait pas un sou à son créateur] : le principe est implicitement que ce qui est gratuit ne vaut rien. Ce devrait être au "consommateur" de porter plainte car il lui a été indument imposé de payer pour une prestation en fait gratuite.. mais qui le fait? Les spécialistes du copyfraud disposent en général de moyens de diffusion importants, pas les créateurs, et plutôt que de chercher des heures, un coup de carte bleue, c'est fait -en général les sommes exigées sont minimes, mais répétées, l'affaire est juteuse-. Notons que c'est seulement lorsqu'elles sont importantes qu'on a des procès, selon le même principe qu'un "vol" ne compte que s'il est conséquent, même si bout à bout il rapporte beaucoup. Encore un vide juridique français, les class actions n'existent pas.


Mais ce n'est pas tout. On en arrive parfois à des situations cocasses où un plaignant est obligé de se prévaloir d'un "copyright" (indu, peut-être, et risible, sûrement) c'est à dire d'un copyfraud, pour en éviter un autre ou ce qu'il allègue l'être!.. Autrement dit, un copyfraud peut en cacher un autre. Un cas épineux et burlesque..

 Une œuvre vieille de 17 000 ans peut-elle faire l'objet d'un copyfraud? Certainement, et même de plusieurs, à preuve ce procès ubuesque qui oppose le Conseil Général de Dordogne à un artiste ayant recopié et vendu une fresque de la grotte de Lascaux (la vache noire) à un musée espagnol... chacun se prévalant de.. ce qui semble bien constituer de part et d'autre un copyfraud! davantage de la part du C.G. peut-être que de l'artiste car la repro lui a coûté des mois de travail talentueux.. mais sans la réputation internationale de ses confrères d'il y a 17000 ans et de Lascaux pour laquelle le département -c'est à dire tous- a œuvré et payé, jamais acheteur ne lui eût commandité à ce prix**, une œuvre qui au fond n'est qu'une copie à l'identique de celle d'un ou de plusieurs Léonard cromagnons.  




 **A en juger par le quantum des astreintes -il a gagné en première instance- la somme doit être pharamineuse, d'où ce procès où chacun veut s'attribuer la part du gâteau. Un cas épineux. L'artiste a bien effectué une sorte de copyfraud et c'est en raison du vide juridique de la loi française que le CG de Dordogne a été contraint de se prévaloir d'un copyright tout aussi grotesque -donc d'un copyfraud- pour pouvoir aller en justice. Si le reproducteur avait par exemple effectué une copie à l'identique d'une œuvre libre de droit d'un artiste "reconnu" [mais récemment interdite de visite comme c'est le cas de toute la grotte de Lascaux] et, profitant de cette interdiction, l'eût vendue au prix (?) des œuvres de celui-ci, eût-il été condamné et au bénéfice de qui ? De la collectivité. Mais sans sanction. C'est ce qui a été jugé en première instance. (SUITE, lien)

 

lundi 15 octobre 2012

L'inverse du copyright, dont on ne parle jamais (2), le copyfraud

Suite de l'article (lien)

Mais toutes ces infractions ne sont rien par rapport à ce qui se prépare. La France tend à s’aligner sur le "modèle" britannique où les privatisations du domaine public font flores [ex, les archives depuis 1785 du Times ne sont accessibles que moyennant un abonnement et chaque exemplaire est orné de la mention "© Times Newspapers Limited".] Restriction budgétaire oblige, les bibliothèques publiques sont contraintes de négocier des partenariats avec des entreprises privées auxquelles elles proposent des privatisations temporaires de contenus placés dans le domaine public pour une durée de cinq à dix ans pendant laquelle l’investisseur jouira d’un privilège illégal : les numérisations seront inaccessibles au public et vendues à des particuliers.. ou à des institutions! La culture se privatise à la vitesse grand V. Et même internet.
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LES SUPPORTS "CONSTIPES" ET COPYFRAUDEURS, une manière délicate de tourner la loi .. exactement à contre sens de son esprit.

* Le cas est cocasse d'un clip vidéo que vous avez créé, mis sur Youtube.. qui ensuite le "protège", ce que vous ne souhaitez pas [vous l'avez justement envoyé pour que tous puissent en bénéficier et le télécharger, y compris sur A.P..] et plein de zèle, l'interdit.. y compris à vous-même -mettons que vous avez perdu le film et aviez confiance en eux pour l'avoir conservé, oui mais.. le voilà "protégé", pas prévu, et vous, gros-jean comme devant !- Même histoire ubuesque avec des images également créées par vous [des heures de travail] envoyées sur over blog qui ensuite les "avale" et les garde jalousement pour lui seul, interdisant la reproduction ou ne l'"autorisant" (!) qu'avec la mention publicitaire "grâce à overblog, suscitez vos créations".. voire piratant tout internaute qui les aurait imprudemment téléchargées avec un virus qui en lieu et place de l'image, mettra partout sur le blog la moche spirale avec logo etc !! [Blogger ne le fait pas, à saluer!] Ces copyfrauds constants revêtent la forme délicate et hypocrite de "protection du droit d'un auteur"... lequel n'en demandait pas tant, surtout si c'est lui qui cherche à télécharger son propre travail. 

Parfois la "rétention" revêt la forme encore plus hypocrite du "contrôle parental". Voici un excellent clip anti-Sarko qui avait obtenu 5 étoiles, accessible sur ce blog (lien) .. soumis sur DM au.. filtre parental (!) alors que rien, strictement rien ne le justifie, jugez-en. Et là, si vous n'avez pas pris la précaution de sauvegarder l'embed, [je l'ai fait] vous ne pouvez même plus l'exporter. Ici il s'agit bien évidemment d'une rétention politique et pas forcément (?) vénale, mais le principe est le même. 

Pire encore : des contenus carrément publics et mondialement connus (Mozart, etc..) sont de la même façon indument "protégés" par ces supports qui se comportent alors de bien curieuse manière : on vous "avertit" que vous avez violé un "copyright" (!) avec cependant une mention "si vous n'êtes pas d'accord, indiquez les raisons" (patate!) mais on vous prévient dans la foulée qu'il pourra donc être ajouté de la publicité sur votre vidéo (!?) [ce que par ailleurs ils font de toutes façons mais juste en bandeau de bas de page.] Une manœuvre d'intimidation stupéfiante qui revient à dire "vous êtes dans l'illégalité, très bien on passe, mais on va en profiter pour s'en servir à notre profit." !! Alors que vous ne l'êtes pas, ils le savent fort bien et si c'était le cas, eux le seraient également et ici OUVERTEMENT. Il faut croire en effet que le vide juridique béant sur les copyfrauds fonde les commercieux de la culture à ne rien redouter. En cas de procès (mais qui le fera?) ils pourront toujours arguer qu'il se sont trompés "oui c'est vrai maintenant que vous le dites, Mozart est tombé dans le domaine public, suis-je buse, sorry."

Certes "l’accès restreint à une base de données concerne le droit spécifique de leurs producteurs qui protègent leur investissement" (lien) mais qu'un contenu PUBLIC ou non protégé par l’auteur n’empêche pas le producteur de le restreindre au prétexte... de la protection d'un "copyright" ! ne revient-il pas à un abus de pouvoir, à s'octroyer un droit "en trop" [en raison de la seule possession d'une technique qui ne rajoute rien à l’œuvre au contraire*], un contrat léonin passé avec les internautes qui les alimentent gratos, les prestataires de service se servant d'eux non seulement pour vendre leur pub (OK si elle est discrète) mais refusant ensuite ce pour quoi le deal a été accepté, à savoir de mettre leur contenu libre d'accès ou libre de reprise pour tous ; ils s'octroient le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermière et l'internaute créateur n'a rien de ce qu'il avait voulu et qu'on lui avait annoncé lorsqu'il a consenti à envoyer (lien). 
[Cela rappelle aussi le fonctionnement des banques.]

* Daily motion par exemple décale souvent musique et image de quelques demi ou quart de soupir, une catastrophe, alors que vous vous êtes crevé les yeux à les faire correspondre au micron près.

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UN AUTRE CAS DE "COPYFRAUD" D'UN GENRE SPÉCIAL version "droit à l'image"


 Sharbat Gula, la petite afghane dont l'image a fait le tour du monde et généré pour "Magnun" un profit colossal n'a pas touché un sou de cet argent et vit actuellement dans la misère. Copyfraud? droit à l'image? Mineure lors du cliché, ni elle ni ses parents qui venaient de mourir ne pouvait signer de document y renonçant et on ne le lui a pas demandé. D'où la pétition (lien).