Blog-note

mercredi 2 mars 2016

Comment naquit le fou

Il était une fois une famille bien sous tout rapport, élégante et aimable... (à condition de faire partie des ''leurs'' comme ils disaient, c'est à dire de leur communauté) où cependant les mots voulaient dire ce qu'on voulait qu'ils disent, et au moment où on le leur ordonnait, cela variait à l'infini. Ainsi une table pouvait être un éléphant et redevenir table -ou phoque- l'instant d'après. Même les choses variaient selon ce qui ''leur'' convenait (ou convenait à un seul, en principe le Chef, en principe le plus riche ou encore celui qui était copain avec ''Ari'' -un shtroumpissime-) ; ainsi un acte pouvait devenir un autre -et tout le monde confirmait avec force-. Par exemple ''couper un arbre'' pouvait vouloir dire ''ne pas le couper'', (le préserver), ou ''parler en arabe'' pouvait vouloir dire ''parler en français'' etc.. Tous ceux qui s'attachaient bêtement au dictionnaire étaient considérés comme des incapables voire légèrement marteau. Mais ils étaient conciliants, il faut de tout pour faire un monde.. Quoiqu'évidemment ils auraient préféré être seuls sur terre (avec leur communauté.) Mais il fallait bien quelqu'un/e pour laver la vaisselle, le sol et nettoyer les WC car contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ils faisaient caca.


Compliqué ? Non, entre eux, ils s'entendaient fort bien, du moins ils l'affirmaient - évidemment avec les mots, on ne pouvait jamais être sûr.- Mais lorsqu'un ''étranger'' survenait et s'y perdait, voire refusait de rompre et s'énervait -un bizarre- tout le monde lui tombait dessus. Quelqu'un pour qui LES MOTS AVAIENT TOUJOURS LE MÊME SENS et qui persistait était très contrariant -on ne pouvait plus dire qu'on avait préservé un arbre si on l'avait abattu, qu'on avait gardé la bonne si on l'avait renvoyée.. C'est ainsi que naquit le FOU.

Abattoir du Vignan... fermé pour actes de cruauté, comme celui d'Alès... Une éleveuse en colère. Moi aussi !!

Une éleveuse en colère !!!
 Une société (prête à tout) ... du tout-prêt !!

Ces camions le soir qui me font peur...

jeudi 17 décembre 2015

Le meilleur des mondes c'est maintenant !

LE MEILLEUR DES MONDES, C'EST MAINTENANT
Je reviens de Lidle (un petit supermarché pour proles). 1 Rien de possible lorsqu'on est végan : il y du lait ou des œufs partout, gâteaux, petits pains, même pistou ... 2 Rien de possible en général : il y a des E également partout (voire en certains cas, PAS DE COMPOSITION du tout, comme ça, tranquille!) Cela ressemble à une sorte de génocide-à-terme ou plutôt de pauvricide. Les gens achètent, achètent, remplissent les sacs vite fait sans regarder.. Pas de musique d'ambiance ici. Tout est axé sur la rapidité. Apparemment ça convient à tout le monde. On vient pour se remplir. Point. Des potes parfois. Je leur dis que c'est plein de cochonneries toxiques. Réponse "oui mais on n'a pas le temps de regarder... et il faut bien manger quelque chose.." ou "si on s'arrête à ça on n'en finit pas." (On en finira peut-être plus vite que tu ne crois mais bon..) En fait ce n'est pas seulement par l'argent que se fait la sélection (au sens malthusien du terme!) mais par le temps. Ils sortent du boulot. Vite ils ont envie d'aller se caler sur leur canapé (il s'agit de travailleurs manuels) avec quelque chose à se mettre sous la dent. Et hop et hop. Ma chance est d'avoir le temps, de lire aussi (les compositions sont écrites en tout petits caractères et ici il y a des gens qui ne lisent pas très bien -quasiment analphabètes). Et tout s'enchaîne : obésité parfois, maladies.. et, dans tous les cas, inéthique : on mange de la "viande" parce que ça se fait... sinon on ne peut pas. Et on est complice de "ce qui se fait". De ce qui se fait aux animaux ici. ON EST VICTIME ET COMPLICE À LA FOIS (de la torture, de l'horreur car cela se passe tout près de la désormais célèbre Alès-sur-abattoirs)... Et on nourrit ces fils de p. qui nous proposent (nous forcent) À ACHETER ces poisons  (auxquels eux ne touchent pas, pas fous les minous.) ON NE TIRE PLUS SUR LE PEUPLE COMME DANS GERMINAL, ON LE CONDUIT À S'EMPOISONNER LUI-MÊME. UNE MANIÈRE SUBTILE DE S'EN DÉBARRASSER LORSQU'IL DEVIENT TROP NOMBREUX, TROP ENCOMBRANT, TROP INUTILE... TOUT EN SE FAISANT DU BLÉ... bien plus astucieuse et moins salissante que les coup de feu. Une stratégie axée sur le seul profit immédiat d'un petit nombre qui a choisi pour méthode d'affaiblir (et in fine d'éliminer) les indésirables comme êtres pensants ... mais fort utiles comme êtres suants. Utiles, oui...mais seulement quand on en a besoin. Sinon ils deviennent coûteux et dangereux. C'est le cas : ya plus trop de travail : ça tombe bien, ce sera toujours ça de moins à payer. (Et ça de plus à gagner pour les labos fabricants et vendeurs de médocs souvent inefficaces voire toxiques... ce qui est aussi dans la ligne.) Un pauvricide ? Pas totalement, il faut des pauvres pour qu'ils consomment et rapportent encore. Mais rien risque : malgré tout, ils se reproduisent bien : aucazou, la relève est prête. Tout s'imbrique au poil : le collège du bled (comme toute l'Education Nationale mais à des niveaux différents) est médiocre. Cela aussi tombe bien : ça fera de la réserve de gogos consommateurs de merde et de sueurs s'il reste quelques boulots à accomplir.


Fred : Business is business... cela dit je pense que ça se fait tout seul.. Mais une note d'espoir: le cancer aidant, il aura peut être une prise de conscience un jour ou l'autre.. Des contrôles, et des obligations aussi, peut être... lidl est super bien fait, les gens font des kilomètres pour venir chercher un ou deux trucs qu'ils ont vu sur le net, et ensuite ils achètent leur caillettes a base de bouse de vache, hum, ce fumet...
Oui plus on est fatigue, plus on déprime, plus on a besoin de 'se consoler', et faire une 'bonne affaire' est aussi quelque chose de réconfortant: vu qu'ils font les 3 packs de coca a 15 euros, et le kilo de fricandelles à 2.5.. Ça en fait a gogo pour toute la semaine, pour tout juste 10 euros!

mardi 1 décembre 2015

Un horrible symbole de notre abjecte société, des chatons ...

They are toys for Christmas (made in China) which represent cute kitten ... made with real fur from real cats !! killed and skinned alive. A strong symbol of our hypocritical society ... who pretends and claims loving animals ... and destroys those who are alive for manufacturing  (toys for children) exactly the same they have tortured and sacrificed for them (and for money). .  toy that innocent children (whose parents sometimes have refused a real kitten  because of the unpleasant obligation to take care of it}, will not consider as it is :  a simple object....  but as a real pet alive.. that they will love as if it was real => schizophrenic society which educates children to become schizophrenic too (so they will be adapted), an education for mental illness ... the virtual being considered real (normal), while the real (animals) is considered unreal, without existence .... and anyone who sees the reality (the kittens slaughtered) is mad. A society that is dying and whose real purpose is the death (and profit) hidden by an hypocrite behavior completely opposite. A crazy society in the true sense of the word.


lundi 19 octobre 2015

Dossier abattoir (pas seulement celui d'Alès)

Abattoirs, le dossier (à partir de l'article de Midi Libre repris par le Figaro sur l'abattoir d'Alès à la suite d'une vidéo irregardabe où on voit des animaux DÉPECÉS VIVANTS -sadisme? nécessité de rendement? Economie de produit?- une enquête est ouverte.. J'ai comme un doute car ces horreurs était connues par tous -un pote qui y a travaillé le disait ouvertement dans tous les lieux publics, il suffisait d'écouter, à quoi certains connards lui répondaient que ce n'était pas vrai, ou exagéré, ou des histoires politiques (!) mais qu'il a fallu le courage de l'association qui a réussi à faire la vidéo en caméra cachée pour qu'en haut lieu, on "découvre" enfin ces atrocités. Notons aussi que les "défenseurs"de l'abattoir depuis fermé assurent que ces images, on aurait pu les tourner dans n'importe quel abattoir. !!! )
Une idée : "onabesoindetuépourmangé"... "célaloidelanature"... "on ne peut vivre sans viande" comme disent les connards (voir mes images à ce sujet, y compris nue juste pour dire qu'on peut). Soit. Admettons. Alors je propose que les abattoirs soient vitrés et visitables à tout moment. Puisqu'il faut ? Il faut. Alors regardez ce kifo, connards. Et situés en plein centre des villes. Sinon, si c'est nécessaire, et accompli perfect, sans souffrance, un vrai plaisir, direct au Paradis des animaux, pouvez vous dire pourquoi ils sont toujours planqués, isolés, bâchés pour les camions ? Mmmm ?

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/apres-les-abattoirs-les-hommes.html (deux images : le Gard champion des homicides sur dix ans... Un rapport ? Sans doute évident : la misère, entre autres..)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/attendrir-la-viande-peut-etre-la-pire.html
Bref article qui montre une autre atrocité mais soft : on masse un veau avant de l'abattre pour que sa viande soit meilleure. Braves éleveurs, va!)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/reponse-ceux-qui-mangent-de-la-viande.html
Un coup de gueule contre les andouilles -dont je fus en ce qui concerne le lait- qui assurent ne manger que de la "viande" bio parce que lezanimosonbientrété. En reprenant du gigot d'agneau.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/abattoirs-enquete-pour-cruaute.html
Le point de vue attendu des politiques (ça crée des emplois !) et de quelques connards emmerdés parce qu'il y a un manque à gagner..

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/labattoir-de-nimes-quelques-details.html
Question : celui de Nîmes est-il mieux? A présent que celui d'Alès est fermé, 70 km de plus.. Il se trouve que celui-ci je 'lai "visité" malgré moi. Mes impressions -il y a 33 ans- inoubliables. Depuis je suis végan.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/abattoirs-dales.html
Juste une note vite fait (l'abattoir d'Alès a fermé.)

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/savez-vous-un-article-de-reglement.html
Un livre à lire ("ces bêtes que l'on abat") absolument... et un article de règlement des abattoirs ... directement inspiré des camps de la mort..

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/si-tout-le-monde-etait-vegan.html
Ce qui adviendrait si tout le monde était vegan... Seul "dégât" collatéral' -très relatif- que je vois : les trust assassins de la "viande" seraient en faillite mais bon...

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/ce-qui-caracterise-lhomme-dans-lespece.html
L'homme, l'espèce la pire... qui va vers sa perte d'ici (?) cent ans ou moins.. L'avenir en une image.

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/le-gard-pays-de-tous-les-records.html
Hélas !!! Le Gard !!! la région la plus pauvre de France (après la Seine Saint Denis) : record d'accidents mortel routiers, d'alcoolisme, d'homicides et de violences, de cruauté envers les animaux, et aujourd'hui on en a encore pulvérisé un haut la main : celui des accidents du travail...  (Note juste un détail : pour ce qui concerne l'antisémitisme, "on" semble aussi assez bien placés, mais il n'y a pas de statistiques à ce sujet, dommage... et pour ce qui est de l'analphabétisme, il me semble me souvenir qu' "on" arrivait aussi largement en tête du concours.) Finalement tout se tient. 

jeudi 15 octobre 2015

Les abattoirs d'Alès, l'horreur... une (fausse) découverte

http://journalphilozoique.blogspot.fr
La misère animale est également la misère humaine (mais démultipliée.) On en a l'exemple ici, dans le Gard (la région la plus pauvre de France -après la Seine Saint-Denis-) et dans cette région, la zone la plus touchée ... un sans-faute au bac avec félicitations du Jury en somme ! 










mardi 29 septembre 2015

Le dossier violence (contre les femmes) ou "mort de rire"

Violence en herbe disais-je, briefée par les gendarmes ("cédégamins")
En herbe, ce n'est pas si sûr à présent... A la radio (elle est restée dans mon bras) elle est de plus fort calibre qu'on n'avait pensé.
















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Pour les pressés, dernier article avec le résumé des "épisodes" précédents, l'envoi de la lettre ouverte
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/envoi-lettre-ouverte-par-mail-envoi.html

Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html

Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html

Articles assoicés.
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/

Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr

Souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html


Analyse,la violence contre les femmes, le Midi 5 fois plus dangereux que Paris, lettre ouverte à Marisol Touraine, (premier projet)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/le-midi-5-fois-plus-dangereux-pour-les.html

Plus précis http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html

Discussion avec des internautes et image : http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/08/une-balle-non-vous-voulez-dire-un-ballon.html

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Épilogue, lettre avec addenda : ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" -le Maire-.)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/09/violence-en-herbe-et-violence-en-ble.html

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L'enquête
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

La solitude des victimes au bout de quelques jours, lettre à Nathan
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/la-question-de-la-solitude-des-victimes.html

Image : la grande cosse nationale !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violence-faites-aux-femmes-la-grande.html

Image : les mots et les faits !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violences-les-mots-et-les-faits.html

J'ai trouvé la balle sur le net, peut-être...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/jai-trouve-la-balle.html




samedi 26 septembre 2015

Violence contre des femmes dans un village occitan, l'enquête

Une belle (non balle) dans le bras. 
L'enquiête... euh, l'ensuiête... euh l'enquête






1 Agression il y a un mois et demi (un coup de feu dans mon village, je suis touchée bras, voir dossier).

2 Les gendarmes appelés par un adjoint au Maire qui passait par là ainsi que les pompiers (par moi) me disent que ce n'est pas la peine de porter plainte.

3 Je le fais tout de même (après insistance). Problème : ceux qui ont été appelés ne sont pas de Saint Ambroix mais de Barjac, ça complique. Celuis que je vois ne comprend pas. Une balle ? Un ballon ? Il me dit que je dois aller à Barjac (20 km et la voiture roule mal) et je suis fatiguée (j'ai perdu pas mal sang). Puis, ce sont eux finalement qui viennent.








4 Mais toujours refus de plainte. Je pars. Que faire? Ils me disent qu'ils me tiendront au courant.

5 J'écris une lettre ouverte à Marisol Touraine (voir dossier) et à quelques autres dans laquelle je ne les incrimine pas, sans doute sont-ils trop surchargés, y a-t-il moins d'effectifs etc.. etc.. (Ils m'ont laissé entendre qu'ils avaient de grosses affaires en ce moment, graves, OK.)

6 Ils acceptent ma plainte. Temps : deux heures et demi. Non pour m'interroger, le gendarme ne m'écoute pas ou à peine, me coupe, comprend parfois avec une phrase ou trois de retard, visiblement il manipule mal son logiciel.. en somme, pour quatre lignes spécieuses que je dois lui faire corriger, j'ai perdu deux heures et je n'en peux plus. (Il a écrit que je n'avais pas de certificat médical  ni d'ITT mais a omis de préciser que je n'ai simplement pas pensé à en demander.)

7 Rien ne se passe (il m'avait dit qu'il le tiendrait au courant.) Aucune transmission des dossiers, lorsqu'on va à la gendarmerie, si celui qui a en charge le "vôtre" n'est pas là, on vous renvoie à... au jour où il sera là ! Ou au téléphone (j'ai demandé le numéro). Et s'il n'est pas là ou en patrouille... rien.

8 Au cours d'une réunion de la Mairie, on  m'empêche de parler et le Maire qui pourtant m'avait conseillé de porter plainte (je l'avais rencontré par hasard alors que je me rendais à la gendarmerie) se moque ouvertement de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas reçue dans la tête votre balle?" Puis dehors, me menace.) Je suis anéantie.

9 Je communique sur FB et Google plus. J'envoie la lettre sur la toile etc.. avec un addenda cette fois.

10 J'ai mal au bras. Alors que au début, pas du tout. Il me semble (depuis le début) que la balle est restée dedans (les pompiers m'avaient dit que non, ainsi que les gendarmes mais bon..) Je l'avais cherchée au sol, eux pas, trop difficile car ça ricochette etc....

11 Je me décide à aller au CHU. La balle est bien restée dans mon bras (malgré ce que m'avait dit le généraliste que j'avais consulté peu avant). Ils font des clichés, c'est d'une clarté parfaite. Mais ce n'est pas une simple balle de soft je ne sais quoi en plastique mais une "vraie balle" (ça peut donc tuer). Note : je l'ai prise à 4 mètres environ, à gauche. Je ne ris plus du tout.

12 J'envoie les clichés aux gendarmes et à la Mairie. Lorsque j'y retourne, (à la mairie, il va y avoir une réunion de conseil) je distribue des clichés de mon bras... et le ton change. Le maire arrive... Il y a du nouveau me dit-il, il me propose un rendez-vous avec un adjoint ancien policier de la PJ etc... C'était un malentendu ... (Note : un adjoint étant présent juste après le tir, il ne pouvait pourtant en ignorer.) On me donne donc RV pour le lendemain avec un ancien de la PJ qui aurait des choses me dire fort importantes. Je m'étonne car je viens juste de la gendarmerie où on m'avait dit "l'enquête suit son cours", le gendarme qui suit mon affaire n'était pas là mais je l'avais eu à Barjac au téléphone. Que sont ces nouvelles informations et pourquoi le gendarme ne m'en a-t-il rien dit?

13 Le lendemain j'en apprends assez peu (un peu tout de même) l'entrevue est certes sympa, un espoir -réel-. Ça a bougé. Peut-être. Ça va mieux.

14 Dès que je sors de la Mairie, je retourne vers le gendarme de Barjac (au téléphone). Manque de pot, il est en congé et ses collègues ne peuvent  rien me dire, c'est son affaire etc...  Mais il sera là samedi (c'est à dire deux jours après!) Insupportable ce manque de communication entre eux.

15 Le samedi, les voilà qui arrivent chez moi après un appel masqué que je n'ai pas pu prendre mais j'ai rappelé tout de suite la gendarmerie, en vain. Rien de nouveau mais ils veulent que je retourne à la gendarmerie pour 'finaliser' la plainte afin de suivre "l'affaire en profondeur".  Qu'est ce que cela veut dire ? Je ne comprends rien. Puisqu'il n'y a rien de nouveau, pourquoi me faire retourner ... porter plainte? Et pourquoi m'a-t-on dit le contraire à la Mairie? Qui vous a dit que... ? Je cite le nom de l'adjoint, "un collègue à vous".. Ils ne voient pas qui il est mais de toutes manières "l'enquête suit son cours" sauf que "maintenant ils vont la travailler en priorité".. redite et redite... J'insiste, donne les info qu'on m'a transmises, ils ne sont pas du tout au courant. Impensable... QUI me mène en bateau? Eux? Leur collègue? Les deux ? Personne ? Il n'y a pas de communication entre la police municipale et eux ? Mais c'est absurde...

16 Je vais pourtant avec eux bien que pressée par un rendez vous : horreur !! il retape ma précédente déposition. Donc aucune information ne corrobore ce qu'on m'a dit à la Mairie, non, vraiment, il ne sait rien à ce sujet, non il n'y a rien de nouveau... mais c'est une affaire qui prend du temps... qu'il faut traiter en profondeur etc... A quoi cela sert-il que je vienne répéter ce que j'ai déjà dit? ? (Ça donne "Larrive" ça prend deux r? Votre date de naissance, c'est bien le 29 mars 48 ?  Donnez moi votre fixe.. il ne fonctionne pas? Ah bon. Votre mail? Vous l'avez puisque je vous ai fait un message. Donnez le moi tout de même. C'est tout attaché ? Sans point ? en majuscules ou minuscules ? etc) Je craque. Je m'en vais, voyant que ça va prendre encore deux heures pour rien. Il me dit qu'il m'appellera dès qu'il aura fini pour que je signe sinon ça ne sert pas. (Donc ils n'ont en fait pas de plainte? Ils ne l'ont pas enregistrée?) Je dois remonter chez moi à pied (1 km) je pensais que l'un d'eux aurait au moins la politesse, voyant qu'ils m'avaient mise en retard, de me raccompagner mais non. (Note : comme ils m'ont demandé de venir sans me prévenir, ils ont failli arriver alors que j'étais nue et que je me lavais dehors et ensuite je suis partie chez eux sans m'être lavée ... et je reviens de même, traversant tout le village..) Il m'appelle vers cinq heures mais en appel masqué comme il l'avait déjà fait le matin, je rate l'appel bien que je l'attende depuis trois heures...  si bien que lorsque je le rappelle (immédiatement) la gendarmerie quelqu'un d'autre me dit de rappeler lundi, il n'est pas là et apparemment pas joignable et ne travaille pas demain.

J'ai la nette impression (peut-être fausse) qu'ils se moquent de moi, que rien n'à été fait (peut-être même pas de plainte) et qu'ils cherchent à noyer l'affaire, pour les uns, et à m'amuser, pour les autres, afin de m'empêcher de parler.

17 Je n'en peux plus. J'ai mal. (Il parait qu'il n'est pas nécessaire d'enlever la balle car elle va sortir toute seule mais cela fait mal).. Je me sens totalement flouée. Je n'ai plus confiance en quiconque. Les gendarmes n'ont même pas écouté ni noté un élément important que je leur avais signalé. Le policier à la retraite m'a donné des info qui d'après ceux-ci semblent inexactes ou en tout cas inconnues d'eux qui pourtant ont en charge l'enquête !! QUI SE MOQUE DE MOI ? Le Maire? C'est l'évidence. Le policier à la retraite? Je ne pense pas. Les gendarmes? Cela semble aussi à peu près évident. Un exemple : j'ai fait une photo de quelqu'un qui pourrait possiblement être le tireur -(au cas où j'aurais été visée, ce qui est improbable mais à présent me préoccupe) mais je n'ai pu les envoyer au gendarme et je m'en suis excusée (mon téléphone a rendu l'âme juste après) ; il ne se souvenait de rien. "Si je les ai eues vos photos"... "Mais non puisque mon téléphone est tombé en panne.." Il pensait aux clichés de mon bras avec la balle... donc n'avait absolument pas écouté ce que je lui avais dit juste avant, tout à son ordinateur. Et tout à l'avenant.

Explications possibles. Des hypothèses se bousculent en moi, sordides : ils veulent cacher la violence ici pour ne pas décourager les touristes et décevoir les électeurs éventuels? (De la part des gens de la Mairie. Probable.) Ils sont incompétents? (Je ne crois pas, tout de même, à ce point.) Ils savent qui est le tireur et le protègent pour une raison ou une autre? (Peut-être). Ils s'en foutent tout simplement? (Aussi.) Je ne sais pas. Je sais seulement qu'on m'a tiré dessus par balle et qu'apparemment tout le monde s'en fout, voire se moque de moi (seulement pour ce qui est du Maire qui depuis a changé de ton.)
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Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

mercredi 23 septembre 2015

L'enfance maltraitée, grande cause nationale ..UTINAM !





Comme c'est bizarre, chaque fois qu'un événement particulièrement horrible fait le buzz (une question parfois de hasard de l'actu) exemple l'affaire Bastien, (l'enfant jeté par son père dans une machine à laver, mort sous la torture pendant que sa mère faisait un puzzle, d'où débat avec entre féministes, certaines soutenant qu'elle n'y est presque pour rien, sous emprise)... il se trouve toujours un homme politique (ou pas) pour déclarer, proclamer, afficher a maxima une position et des recommandations personnelles ou de groupe, de parti, fermes et définitives qui peuvent même émouvoir ... sauf lorsqu'on est directement concerné... parce qu'elles sont situées exactement à l'opposé de ce QUE LES FAITS, AU MÊME INSTANT, NOUS NOUS MONTRENT. C'est pire encore lorsque c'est le ou la même qui parle .. Par exemple : "il faut absolument prendre immédiatement en charge les victimes de la violence (ou mieux, les prendre DAVANTAGE en charge).. alors qu'on voit que dans la pratique, RIEN N'EST FAIT, au contraire (il est implicitement demandé à une victime de se taire et si elle persiste à parler elle peut être durement taclée) et que cela empire une situation déjà pénible et même exaspère. Je reçois une balle dans le bras. Soit. Les pompiers etc... les gendarmes me disent de ne pas porter plainte. Soit. Je le fais tout de même quelques jours après. Soit (mais ce fut long). Ils me disent qu'ils me tiendront au courant. Soit. Mais... rien. Lorsque je m'enquiers du résultat de l'enquête (si enquête il y a eu), ils me disent que "je ne risque rien". Au nom de quoi ? Je tente d'en parler au cours d'une réunion organisée par la Mairie dont je croyais que c'était l'objet (entre autres), on m'empêche de parler, violemment, j'insiste (là j'en ai raz le bol et ce que je prenais assez bien au départ, je ne le prends plus bien du tout) le maire se moque de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas pris dans la tête votre balle?") je sors, il me suit et me menace ("si vous continuez à perturber mes réunions..) Oui, quoi ? Ce que je veux dire ici est que l'exaspération provient de ce que ces tonitruances ("il faut absolument que"...) nous sont parfois jetées à la figure dans le temps réel où nous voyons, où nous vivons exactement l'inverse dans la réalité. Et je vais plus loin : parfois à la mesure même de cet inverse !! C'est à dire que moins il est fait et plus il est proclamé.


Ces déclarations et professions de foi (sur le mode de l'utinam des latins -plût aux Dieux que-..) ne sont pas forcément de mauvaise foi, même si le préclamateur (je laisse ! proclamateur) ne s'était jamais trop soucié de cette cause avant, mais en certains cas, elles peuvent friser l'indécence, conforter à tort le chaland (d'autres mieux situés que lui s' "en" occupent) qui baisse la garde et la plupart du temps ne changent rien. Ou en le cas empirent les choses.

Là, au moment même où sont pointées les carences préoccupantes des services sociaux (le message du père avertissant l'assistante sociale qu'il n'en pouvait plus et que si rien n'était fait allait jeter l'enfant par la fenêtre), le bâtonnier, pour calmer le jeu, lance le coup de "la grande cause nationale" et en même temps dédouane ceux-ci, pffft envolés les manques d'effectifs, les arrêts maladies non remplacés etc.. Ramener le calme? Soit. Mais ici ce serait plutôt noyer le poisson. Et cela revient à faire une prière d'invocation à un Dieu quelconque pour qu'il soit clément envers la victime dont on vient de serrer un cran de plus le brodequin de torture. Ça énerve.

Le dossier Bastien
http://journalphilosophoque.blogspot.fr/2015/09/bastien-le-dossier.html

Une balle dans le bras, violence en graine, en herbe.. et germée

Contre les femmes ça va de soi..

http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

mardi 22 septembre 2015

Be vegan, bordel !


Des déchets fécaux inévitablement et haché c'est encore plus important... et ça ne cuit pas !! Bon appétit (pour les éviter, il faudrait passer à la douche tous les animaux avant de les abattre, vous avez vu ça dans les abattoirs..?). 

Des prix prohibitifs... comment faire ? Les ramasser !

Oui, plus de 15 euros !!! même pas un quart de litre !! 65 euros le litre !! Il paraît que ça empêche et atténue les rides. Et bien tant pis, je garde mes rides, à ce prix là ça ne vaut pas le coup.
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Pour conclure, juste 7 lettres : be vegan. Si tout le monde l'était, la faim -ou la sous nutrition et les maladies qui y sont reliées, notamment au manque d'eau potable- d'un homme sur trois, une grande partie des problèmes de pollution, de gaz à effet de serre -et pas mal de nos pathologies- seraient résolus. Ce n'est pas difficile.. Je dois y aller, je viens de faire 7 km sous le soleil -chiant, ça- et j'en ai encore un à faire pour déposer les commissions et les animaux m'attendent impatiemment. D'autre part il semble que les vegans soient moins agressifs que les carnivores, après tout on est ce qu'on mange et les animaux abattus comme ils le sont -atroce et pas racontable mais des gens plus courageux que moi comme Solveig... et d'autres le font régulièrement- ne sont en réalité pas comestibles (les toxines reliées au stress, à la torture les inondent) ..et on les ingère avec leur chair. D'où (?) peut-être plus d'agressivité ? Hypothèse.

Plus d'articles sur http://journalphilosophoque.blogspot.fr

vendredi 4 septembre 2015

La violence faite aux femmes dans le Midi, choses vues

Hélène Larrivé 
à 
Mesdames et Messieurs les Ministres de l'Intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la Gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

 Lettre ouverte

Objet : la violence contre les femmes (entre autres) dans le Midi "déshérité". Choses vues.

Mesdames, Messieurs, des statistiques comme nous en voyons souvent dans la presse, en voici une qui certes requiert une étude plus précise mais que je vous livre telle que car à force elle finit par être préoccupante ; d'autres suivront hélas ...

"Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint-Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE, tous de la part d'hommes. Une précision : je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac ou caissière de super marché mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et, pour faire vite, artiste.
1 La première, très ancienne, (10 ans) que l'on peut dater par l'article de Midi-Libre et de la Marseillaise qui l'a précédée (et qui indirectement en est la cause, bien involontairement de leur part, au contraire), d'un responsable de la Croix-Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (cf note 1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport en apparence. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction (à la fin) : prison ferme, six mois... mais grâce à la "compression de peines", pardon, confusion ! (il avait réitéré plusieurs fois les mêmes  actes -mais un cran au dessus, forcément- avec d'autres) cela signifie : rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée, agressez en une ou deux en sus, ça ne vous coûtera pas plus cher : un bonus.
4 D'un jeune (drogué) affaire (très médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précision : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, MENACES de la part du père, nous allons voir que c'est courant. (Le jeune homme récidivant régulièrement avec d'autres sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison fermes, oui, j'ai bien dit deux ans -pour violences graves- il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il s'est attaqué à plus fort et plus déterminé que lui -en principe, il n'agressait que les femmes- mais cette fois là, à la Féria, plusieurs jeunes hommes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête, très violent.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié pour lequel je pense ne pas avoir été visée -du moins spécifiquement- puisqu'il y en a eu un autre au moins. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et étaient le fait d'hommes. Trois au moins étaient "récidivistes", je l'ai su après.
[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort- sauf pour le numéro quatre car il s'agissait d'un délinquant hyper violent "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné, bien que "dehors".] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques quoiqu'on en dise et quoiqu'on en PENSE soi-même.)
Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, de surcroît de hasard et d'inconnus :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, sans doute une tentative de vol.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur un trottoir plan, sans plots, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans, mineures. Le premier auteur n'a pas été identifié, le second non plus mais les policiers ont patrouillé (avec moi et un témoin) immédiatement et presque toute la nuit dans Paris, faisant le tour des billetteries pour le serrer, en vain. Merci à eux qui ont passé une nuit blanche.

=> LE MIDI SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS et la violence n'y est pas également traitée. Si j'ose, elle est mal traitée.

Mesdames et Messieurs les Gendarmes, (ceci concerne essentiellement ceux de la "base"), certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession (donc ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau)... cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes mais qui s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant et homme incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir" (2) surtout, lorsque l'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, par exemple ici, dans une zone laissée à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 
Pire. Il semble même parfois que chez certains cette violence soit presque considérée comme norme ou en tout cas, addenda secondaire à traiter ultérieurement en fonction d'un calendrier surchargé d'élagages de haies fort gênantes pour d'éventuels camions etc .. Je n'en veux pour preuve que la manière dont j'ai été empêchée de m'exprimer au cours d'une réunion organisée hier par la Mairie du village où ont eu lieu les faits.. (au sujet, pensais -je, de la sécurité -comme cela m'avait été dit au téléphone : j'avais naïvement observé que pour une fois, "ça" réagissait et j'en avais été infiniment touchée, plus dure a été la chute !)... empêchée donc de parler... jusqu'à une/des moqueries* qui en la circonstance peuvent être plus traumatiques encore pour la victime que l'acte d'agression en lui-même car : 
1 Elles le suivent et quoiqu'on en dise, qu'ELLE en dise, elle est en situation de faiblesse -relative-. 
2 Elles sont révélatrices d'un renversement des rôles et des didascalies stupéfiant (et qui fait mal). 
3 : Elles sont issues de personnes qui théoriquement ont une plus grande surface que les délinquants (parfois pitoyables.)

Cela s'explique cependant : lorsque l'on sait ne pouvoir rien (ou très peu ?) contre cette violence ; lorsqu'aucun moyen (ou très peu ?) ne sont mis à la disposition des autorités en charge de la sécurité... et qu'elles redoutent d'être -injustement?- interpellées à ce sujet -voire assignées si le cas est grave-, le plus simple pour celles-ci, n'est-ce pas ? est :
1 De la nier,
2 De la taire soi-même ou la minimiser 
3 Et surtout de la FAIRE TAIRE, violemment s'il faut (!) quitte à s'en prendre à ses victimes, au cas (peu fréquent, on le conçoit !) où celles-ci oseraient en parler voire protester publiquement.
Ce qui, en termes de mécano, revient à mettre hors-circuit ou à cacher le voyant rouge d'un autobus en marche lorsqu'il avertit de la surchauffe du moteur (afin de ne pas inquiéter les passagers qui ont payé leur place) et à veiller à ce que personne ne le dévoile.. au cas où un le découvre involontairement (mettons qu'assis près du moteur, il soit le premier à être rôti/e) et n'avertisse les autres, quitte à le menacer s'il passe outre.. (Et pourtant rôtis, tout/es les passagers vont l'être tôt ou tard.)

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.

Ceci est adressé, entre autres, évidemment, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur car le droit des femmes est aussi celui des hommes ....
Hélène Larrivé

*Je cite la bonne plaisanterie, l'excellente blague : "Elle est où, cette balle? Vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête ?" me fut-il envoyé en public, dans la salle, avec tout le délicatesse d'humour que l'on peut ici apprécier.. Il y eut quelques rires, assez peu nombreux dois-je dire et tous issus de rangées de bancs tout devant, sans aucun doute les invités d'honneur, les bons élèves. Pour faire bref, cela voulait dire : "folle" ou "menteuse"... ce qui était d'autant plus surprenant qu'un adjoint (présent à cette "réunion") se trouvant par hasard là lors du tir qui m'a touchée (en fait, juste après) il avait vu ma blessure et du reste s'était montré fort aimable, ainsi que les gendarmes et les pompiers-policiers municipaux. Alors ? Manque de communication d'élus entre eux? Oubli de l'affaire ? Mauvaise acoustique? Quiproquos au téléphone quant à l'objet de la réunion? ... Peu importent les raisons en fait, restons en au phénomène pur : c'est ainsi qu'est traitée la violence.. en le cas faite aux femmes, fût-ce à une seule -mais ce n'est pas le cas-.. Je gage que si mon agresseur s'était trouvé dans la salle -mais évidemment ce n'était pas le cas- il eût été pleinement satisfait du coup : me tirer comme un lapin et ensuite me voir ainsi interdite de parole, rabaissée, et implicitement traitée de folle, quel délinquant pourrait rêver meilleure gratification ? J’espère qu'il ne lira pas : c'est la première fois que je me prends à souhaiter que quelqu'un, fût-il délinquant, soit analphabète. Merci qui? " 
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Liens
(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF à demi mort de froid, je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- à qui j'aurais "volé" un pauvre. Il aurait dû être là (et n'y était pas) :http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html 
 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html 
(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html
(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé" : http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

samedi 29 août 2015

Sexisme et racisme incolores

Il arrive que le racisme ou le sexisme (voire les deux à la fois si vous avez la malchance d'y correspondre !) bref l'exclusion pour des raisons parfois mal définies (trop intello, trop quelque chose qu'il ne faut pas... ou rien du tout, car il faut bien qu'il y en ait d'exclus, des "out" si on veut avoir la satisfaction d'être "in", forcément!) que l'exclusion donc soit perçue sans être aperçue, ce sont des "perceptions sans aperceptions" (Leibniz) ou ce que Freud a baptisé l'inconscient. Mais il arrive aussi (tout le temps;même) que le mal être justement relié à la situation floue soit d'autant plus prégnant qu'il est inenditifé quant à ses causes réelles... On pense toujours malgré soi, ou pire, on ne pense pas mais on ressent un vague sentiment de culpabilité, "qu'est-ce que j'ai qui fait que... ?" et au bout du compte, de dépendance vis à vis de ceux qui précisément vous excluent : ceux-là seuls se mettent à exister pour vous, en pochoir, et ceci même si vous êtes connu, apprécié, voire charismatique : les seuls dont vous briguez les suffrages sont précisément ceux qui vous les refusent sans que vous ne sachiez pourquoi. Cette interrogation sous jacente et souvent non perçue vous mine à bas bruit sans que vous n'en sachiez rien. 

C'est le but, "leur" but, conscient ou pas tout à fait. La caste, le groupe, l'univers fermé auquel vous ne pouvez accéder, si misérable soit-il, voire dérisoire par rapport au vôtre, devient une quasi obsession sans que vous ne le sachiez. Tout peut parfaitement se passer SANS LA MOINDRE VIOLENCE, et c'est même toujours le cas, juste par des postures, des gestes anodins, des attitudes, des silences aussi (c'est le plus important). Du coup, vous vous mettez à "aller mal" sans savoir pourquoi, à vous énerver, à agir comme si étiez devenue dépendante d'une sorte de drogue.... Jusqu'au moment où vous poussez (?) un peu les choses jusqu'au bout et recevez le cinglage que plus ou moins consciemment vous attendiez... (et redoutiez ? pas forcément car il a le mérite de mettre les choses au clair enfin..) Là, enfin, vous redevenez "vous-même". Le premier jour vous vous sentez un peu bizarre : il vous manque comme dirait Leiris à la mort de sa femme, un emmerdement. Or les emmerdements sont ce qui finalement vous occupe le plus : les gens emmerdants sont ceux que l'on n'oublie jamais (peut-être est-ce leur but ? Peut-être sont-ce des gens qui n'ont jamais vraiment compté et qui ne s'en relèvent pas? et qui ne pouvant briguer totalement l'amour ou l'amitié -ou le croyant- ont opté pour la haine?) 

Puis petit à petit, assez vite, vous vous sentez soudain mieux : plus de stress sans raison (du moins le croyiez-vous) plus d'angoisses floues (idem, sans raison), la vie reprend ses couleurs, la campagne est belle, marcher est un plaisir sans mélange, les animaux aussi etc...  

En fait c'est cette structure qui fait le lit de la perversion, de l'exclusion et dans certains cas du racisme: il ne s'agit pas d'un individu (quoiqu'il peut se faire qu'un seul transforme un groupe harmonieux sans que personne ne s'en aperçoive sur le coup en sac de nœuds, souvent pour y prendre le "pouvoir" si minime soit-il) mais d'un canevas tissé à plusieurs dans lequel les couleurs doivent impérativement s'opposer pour l'esthétique, et le noir (ou le blanc, la couleur terne) c'est vous et quelques autres "out", qui font ainsi ressortir l'éclatant des "in". Le snobisme ? Oui il participe de cette structure, mais il peut s'exercer partout et dans tous les "sens" : dans des milieux ouvriers, marginaux, défavorisés, on a exactement la même structure et parfois pire encore (car il s'agit alors plus ou moins de se venger de sa propre exclusion d'autres milieux, surtout si la victime désignée est supposée y appartenir de plain droit.) Cela explique dans les villages le cloisonnement des castes, qui ici semble non pas justifié mais expliqué par le fait que sortir de son pré carré vous expose à ces aléas.... même si au départ vous semblez accepté voire même recherché ou flagorné (!) 

Vient parfois (pas forcément) un moment où un individu, un seul, blessé dans son amour propre, se sentira humilié et ramera de telle sorte que ce soit vous qui le soyez. Je comprends à présent pourquoi certaines de mes ami/es refusent de sortir surtout seules. La caste :il n'y a rien ici pour les recevoir à l'aise et se mêler au "peuple" ignorant, sous peine de se voir (comme moi) exclue et moquée, il n'en est évidemment pas question. Un peu d'amertume tout de même... et une grande libération. La rupture même d'amitiés "occasionnelles" seulement peut être libératrice.. Note : ce sont une fois de plus les femmes qui en font les frais : des réflexions sur leur physique parfois limite obscènes, sur leur allure, leur éventuellement dipsomanie -mais rien n'est dit sur les hommes pochtrons- sont le signe, les prémisses et le révélat de cette exclusion. Et demeurer sans rien dire est être complice... et dire est peut-être s'exposer aux mêmes dès qu'on aura le dos tourné. Un détail : âge des "réflecteurs" : 20 ? 30 ans ; âge des "réfléchies" moquées parfois cruellement: 50 ? 60 ans