Blog-note

samedi 23 juillet 2011

Et si c'était "arrivé" à une femme qui n'aurait parlé qu'à ses proches... qui ne soient ni ministres ni députés?


Bain de boue (lien) aux Fumades (30). Excellent pour les dermatoses des chiens (et des hommes.) Mais il faut oser. L'odeur de sulfure d'hydrogène est prégnante et horrible, c'est comme une vaisse phénoménale émise par des géants, venue du fond de la terre. Un symbole aussi, d'une "affaire". (Un détail : ça marche ! et c'est gratuit.)

________________________________________

VIP contre VLP (very little personne)

On est un peu gênés, et de plus en plus, de la tournure que prend l'enquête au sujet de Tristane Banon, de tout ce beau linge, ministres, députés, etc. interrogés pour "savoir s'ils savaient". Le problème ne semble plus à présent l'agression sexuelle présumée par DSK de la jeune femme mais "ce qu'elle en a dit et surtout A QUI elle l'a dit". Le fait qu'elle ait parlé au numéro un du PS par exemple. 1 Cela ne prouve strictement rien si ce n'est qu'elle fait partie du sérail, ce que nous savions déjà. Et si elle a monté l'affaire, car au fond c'est la seule vraie question, (ce que je ne pense pas) cela peut tout à fait faire partie du montage. 2 on ne peut que s'interroger avec un zeste d'amertume sur le cas par exemple de Nafissatou ou de quiconque n'aurait pas eu un ministre ou une députée pour s'épancher... et n'en aurait pas moins subi une agression et pire encore (ce que je crois.) Est-il plus grave d'avoir agressé une jeune femme de "son monde" ou une "domestique", pour reprendre la formule qui va longtemps coller à JFK? Un député est-il forcément plus crédible qu'un détenu? C'est à voir, outre qu'on peut être à la fois l'un et l'autre. Cela laisse une impression de malaise et surtout d'instrumentalisation du public, et la distance qu'au départ Tristane Banon avait mise avec le cas de Nafi, même si procéduralement elle se conçoit, n'est pas pour l'atténuer. De plus en plus, (je parle de l'affaire Banon) on voit ici des richississimes se permettre n'importe quoi, y compris parfois contre les "leurs" de moindre niveau qui se taisent par peur (ou ambition, ce qu'on ne peut démêler -même eux, le peuvent-ils vraiement? j'en doute-) et l'affaire tourner à la fois à une querelle de famille dont nous n'avons plus envie de nous mêler et à une aubaine pour tous les concurrents au fromage, dont sans doute on va découvrir sous peu que etc. Un vague sentiment d’écœurement.

vendredi 15 juillet 2011

Commentaires censurés sur le Post (au sujet de Tristane Banon).


DSK  "représentait l'image d'un père (mari de sa marraine et père de son amie) ce qui aggrave le trauma et en fait un quasi inceste)". http://bitissime.blogspot.com 15/07/2011 03:25 

"Porter plainte c'est courir le risque de voir, de lire, écrit sur soi... ce que l'on peut voir sur ce fil même, ce qui est plus dur que l'acte dénoncé car il semble "justifié" par la société (même s'il ne s'agit que de quelques uns, mais qui crient très fort.)" 15/07/2011 03:15 

A un commentateur qui a envoyé un lien avec une vidéo cruelle et sotte se moquant de Tristane, intéressante pour cela même. "Voilà pourquoi la plupart des femmes (et hommes) violés ne parlent pas et a fortiori ne portent pas plainte. C'est la suite la plus difficile : s'ils relatent, on les accuse, soit de faire du pathos, soit d'être trop détachés, soit encore de chercher un profit (? argent, notoriété) ou d'être fous (lien), ce qui décuple le trauma. Vous en donnez l'exemple ici."
 
"Un "oreiller"? (ainsi appelle-t-on les dames "appelées" directement par la réception sur demande de clients dans certains hôtels dont paraît-il celui-là, pour leur tenir compagnie.) Ici, une commentatrice s’étonne que DSK ait eu recours à Nafi puisque c’était si facile de se satisfaire autrement.
"Oui certes, mais voilà, apparemment, le monsieur était plus compliqué que ça, si on en juge par les propos, certes issus d'une dame... comment dire? en tout cas experte en hommes, ex call girl devenu patronne d'un réseau... bref, il aurait été un client aimant la "difficulté" ou, comme chez Renault, en "voulant plus" (elle l'aurait blacklisté.) Diantre qu'en termes galant ces choses-là sont dites. Il y a des hommes comme ça. Pas toujours détectables dans la vie quotidienne, qui se "lâchent" avec la gentuzza. C'est bien cela qui choque. Banal, savez-vous? Les épouses assurent (et elles ne mentent sans doute pas, ou du moins pas toutes) que "leur mari était tout à fait normal du point de vue sexuel, tendre, attentionné etc. et incapable de faire "ça" ". Oui : à elles. Pas à d'autres, avec qui la relation n'était pas d'amour mais a contrario de défoulement. "La maman et la putain", cela aussi est banal chez tous les hommes et souvent chez les méditerranéens. Respect de "la" femme, catharsis, défoulement, tout se mélange. Avez-vous aussi observé son attitude avec sa femme? Après avoir attendu, tendu (viendra- viendra pas? car c'est tout de même, au mieux, un énorme cocuage) il s'éclaire lorsqu'il la voit enfin arriver : sauvé, maman est là. Mais ensuite, il la regarde à peine, se lève comme s'il était seul, c'est elle qui le rejoint puis règle son pas sur le sien (visiblement trop rapide) et lui prend le bras au moment d'affronter le dehors, le regardant en coin : une mère qui vient de dédouaner son galopin chez le proviseur et doit encore lui faire paravent devant la foule exaspérée. C'est ce geste qui me fait douter (ou plutôt ne pas douter.) Homme enfant ET narcissique égoïste voire agresseur, le mixte est banal, qui prend ce qu'il y a à prendre chez chacune, son argent et sa position à une, son corps à une autre. Aimable, séducteur : à condition qu'on lui offre ce qu'il exige. Odieux dans le cas inverse. Le 12/07/2011 20:38 


Et une analyse sous forme d'article

La plupart des victimes de trauma gravissimes (par exemple, les enfants maltraités sexuellement, violés, les rescapés de guerre ou même seulement les témoins..) surprennent souvent par la manière détachée dont ils les relatent lors d'interviews. C'est une façon de résister, banale en cas de stress intense: ils se dédoublent. Il y a d'un côté l'être qui parle de "ça", et de l'autre, celui qui a subi. Il arrive dans les cas extrêmes qu'ils parlent ou PENSENT d'eux-mêmes à la 3ème personne. C'est ce que l'on nomme la pudeur : la victime redoute de se laisser aller et du coup se contrôle à un tel point qu'en effet elle peut dérouter. Exemple, certaines interview de "Shoah" ou de kamikazes rescapés (ou de leur famille) où on voit les interviewé/es relater des faits abominables d'une manière si désinvolte, s'attardant parfois lorsque cela devient trop lourd sur des détails comme pour faire diversion, voire souriant.. qu'un interlocuteur non averti peut se demander s'il n'a pas affaire à un/e psychotique. Une autre manière de se distancier d'événements pénibles lorsqu'ils sont moindres est l'humour ou l'art.

La victime, redoutant autant la pitié qui humilie que l'indifférence qui anéantit, doit donner une image exacte des faits sans violenter le public en lui transmettant sa souffrance... (par délicatesse ou de peur d'être rejetée, moquée, non crue voire accusée : il y a des "choses que l'on n'a pas envie d'entendre et il est plus simple parfois devant le malaise de les dénier.) Tout est donc à "lire" entre les lignes et à entendre entre les mots. Ayant interviewé des victimes de trauma de guerre pourtant anciens* (combats, tortures, viols, massacres), je peux dire que le cas est quasi général** et vaut pour tous les drames intimes, depuis le moindre jusqu'au pire.

* In "Les lettres à Lydie", sur le puits de "Célas". Il s'agit d'un puits de mine désaffecté de 130 m de fond, dans la région d'Alès, où furent précipités en 44 au moins 33 martyrs, la plupart résistants morts sous la torture (voire encore vivants) devant des paysans dont la ferme jouxtait. Pendant toute une interview notamment, la femme écosse des pois chiches sans arrêt et les projette dans deux bassines à ses pieds selon leur maturité, ponctuant ses propos d'un crépitement régulier... s'interrompant parfois pour admonester sa petite-fille qui se trompe de cuvette ! Hallucinant.

** Cela peut changer d'un instant à l'autre et c'est impressionnant (par exemple la fille de l'une des victimes, après avoir vu mon film, qui s'effondre et éclate en sanglots). Les deux réactions parfois se suivent immédiatement: ainsi un résistant connu (avocat et homme politique donc habitué au logos), après avoir parlé de la bataille de "la Parade" (où 22 maquisards ses camarades furent sacrifiés)... en termes légers, presque humoristiques (il mentionne notamment sur une de ses blessures et, badin, me propose de me la montrer.. "bien qu'à mon âge, je n'aie plus grand chose, hélas, qui puisse intéresser une belle jeune femme").. sort-il des photos, les étale-t-il devant moi.. et soudain blêmit, se lève, renversant caméra et ordi, et file. Il revint peu après, redevenu Me B., ténor redouté de ses adverses, protestant vigoureusement contre son "c. de toubib" qui lui prescrit des médocs lui causant quelques problèmes de contrôle. "Je ne risque plus rien question prostate soi disant, mais je suis devenu un vieux schnock pleurnichard, pardonnez-moi" conclura-t-il en riant (lien).


mardi 12 juillet 2011

Ce que les mots veulent dire !! Un commentaire d'un autre blog qui vise évidemment Nafi et avec elles toutes les femmes. Un certain Nic bien nommé entre en scène.

Nic :
"On s'offre services d'une pute et une heure après on est arrêté et exposé aux caméras par un chef de la police de New York, ayant reçu la Légion d'Honneur (juste comme çà, pour services non rendus à la France) de son concurrent à la course présidentielle. Puis on est transféré au bureau du procureur qui se révèle être qu'un intime de ce même concurrent à la course présidentielle. Comme le monde est bien fait quand même. PS, la pute est retournée dans la chambre où elle aurait été "violée". Pourquoi? Récupérer la capote, question de mettre de l'ADN là où il faut pour prouver le soi disant viol ? De qui se fout-on? De DSK ou de DSK ET des Français?"

Hélène Larrivé (lien avec les blogs) :
 
"Je reprends votre analyse, un peu relookée et précisée, excusez-moi, déformation professionnelle : "On s'offre les services d'une jeune femme contrainte de se louer à un vieux-gras-allumé pour survivre et faire survivre les siens, et une heure après, on est arrêté et exposé aux caméras en piteuse posture (hé! ma foi!) par un chef de police médaillé de la légion d'honneur par votre concurrent (tenant du titre) au fromage présidentiel. Puis, on est transféré au bureau du proc, lequel se révèle être un pote de ce même concurrent-fromage. Le monde est bien fait. PS La jeune femme contrainte de se livrer à un vieux gras allumé est retournée dans la chambre où elle aurait été "violée".. sans doute pour récupérer la capote et mettre votre éjaculât bien où il fallait (pour la beauté du geste, relié à son scénar, quoi, mettons que vous l'auriez prudemment mis là où ça ne collait pas avec ses dires ?!) De qui se fout-on etc.." La jeune femme qui devait être aussi, ça va se trouver sous peu, la compagne d'un type dont la sœur est la copine de la femme de ménage de votre fromager ou de son épouse. Donc théorie du complot. Un peu tiré par les cheveux mais ça se tient. Une belle série, un peu chargée mais qui sait?

mercredi 6 juillet 2011

VIP et LIP ( little important person)

 SUR LE NET, SONNE LA CHARGE. LE SYNDROME DU "MOUSTIQUE DANS LA TASSE" (Nafi)... ET CELUI "DU CHAUDRON SUR LES PAVES" (DSK).

 Voici ce que l'on peut trouver sur le net en ce moment où en rangs serrés, des inconnus juste avant foncent truffe au vent sur des sites d'actu pour tacler Nafi à tout vat, manifestant envers DSK une longanimité de bon aloi. L'accusée, c'est elle. Extrait (parmi le plus modéré et pensé, le reste n'étant que ramassis d'insultes qui se veulent égrillardes-comiques.) Une certaine Louise, sec, net, tout-en-hauteur, entre en scène lorsque je prédis à DSK un avenir politique nul.. Voici ce que ça donne. 

−− "Les femmes n'accepteront pas de le voir "trôner" dites-vous. Ne généralisez pas votre cas, merci.       

−− Soit, il conservera toujours quelques groupies dans son cénacle mais je parlais du bas peuple, moi.

−− Ne généralisez pas encore une fois votre cas ; que vous ne votiez pas pour lui est votre droit le plus absolu. Vouloir le généraliser à tout le "bas peuple", quelques "groupies" exceptées est d'une rare arrogance. Vous voulez voter pour madame Joly ? Libre à vous. Moi, je ne voterai jamais pour cette personne dans quelque cas de figure que ce soit. Mais à la différence de vous, je ne parle que pour moi et ne prétends nullement parler au nom du peuple, des femmes, des petites gens ou des habitants de mon pâté de maison.


−− D'accord. Un travers professionnel sans doute, je fais des enquêtes, justement, professionnellement ! -il est vrai restreintes-, le résultat dira si je me trompe. Par ailleurs j'imagine tout de même mal des femmes en effet (et même des hommes) comme vous et moi, disons comme celles que je vois, voter pour quelqu'un d'une si "rare arrogance" pour reprendre votre formule, des pâtes à un demi RSA si j'ai bien lu, juste après "ça", il fallait oser.. Savez-vous? Quelqu'un qui vit avec l'équivalent d'un RSA, justement, ou les guinéens de NY qui ont moins encore, le ressentent comme un pied de nez, carrément. L'argent ne me gêne pas : après tout, il n'a pas épousé sa femme pour sa fortune je suppose, et il n'y est pour rien si elle est aussi friquée, tout comme elle-même -qui n'a fait qu'hériter du pépé-. C'est seulement l'expression de cet artefact qui est déplorable, cet affichage, malséant, et allons jusque là, odieux.

−− Je constate juste que tout ce que peut faire DSK est pour vous susceptible d'être retenu contre lui, même le prix de son assiette de pâtes. Non, je suis désolée, mais ce qui est TRES choquant dans votre discours, c'est que vous décidiez que de toute manière, le viol a eu lieu et qu'en conséquence les femmes ne peuvent pas voter pour un violeur, etc.


−− Je décide qu'il y a eu viol? Lorsqu'il y a une telle disproportion de : 1 fortune, 2 âge, 3 allure physique (oui, disons le), 4 notoriété... là on est dans le cas d'école, et lorsque le ou plutôt la "LIP" l'affirme, en effet je la crois plus facilement que le "VIP" qui, lui, assure qu'il s'est agi d'une sorte.. de coup de foudre, je ne sais quel mot employer sans faire rire (4 secondes chrono, bigre, il était "charrette" mais tout de même.) Idem lors d'un rapport sexuel ou d'une liaison entre un protagoniste âgé et un jeune (la plupart du temps, une jeune). Cela est susceptible de variation* il est vrai. Non, je ne crois pas au "coup de foudre" mais... plus vraisemblablement, à la "consommation" d'une jeune femme comme on fume un clop après le café-croissants pour se détendre avant d'aller bosser. Cela, oui, me gêne. (C'est une litote.)
*Mais en règle générale, ces "variations" sont issues d'autres qualités chez le membre "âgé" du couple disparate : culture, humour, gentillesse, allure physique même ! écoute, que sais-je ? qualités qui s'apprécient au fil du temps et peuvent en effet séduire voire fasciner des "jeunes", y compris de jeunes hommes.

−− Je vous assure que vous êtes plus drôle quand vous faites du premier degré. Que reprochez-vous aux personnes qui doutent sérieusement du "viol" ? Qu'ils ne croient pas comme parole divine les accusations sexuelles d'une personne à la moralité très relative, se livrant à la prostitution, convaincue d'avoir déjà inventé un faux viol dans son passé et dont il est avéré qu'elle agit au moins partiellement par calcul financier ? C'est votre droit. Mais quand vous dites qu'entre la parole d'un homme vieux et riche et celle d'une femme jeune et pauvre, c'est par principe la seconde que vous croyez, avouez que vous devenez comique...

−− Moralité douteuse, Nafi? (Et celle de DSK, mais ce n'est pas ici le problème car on ne justifie pas le mal par le mal en effet.) Eh bien, parlons en. Elle n'a pas "inventé" un viol dans son pays (où c'est un sport national entre peuls et malinkés comme dans tout pays en guerre). Elle est analphabète et très certainement, ça va souvent avec, dyscalculique: elle a donc, comme tous, naïvement appris par cœur un scénar préfabriqué de co-nationaux désireux de l'aider, hélas vraisemblable, peu à l'aise (le mort est faible) devant ce jury qui allait décider de sa vie... sans se rendre compte que sa propre histoire était largement suffisante. (Ce n'était pas un viol collectif mais individuel.) N'avez-vous jamais menti à une administration? A un patron? Ici, tout semble lui être compté et sans rabais, sans égards pour les circonstances. En temps de guerre, les valeurs ne sont pas les mêmes et pour sauver votre peau et celle de ses enfants vous eussiez agi de même, moi aussi. Rien à voir avec les casseroles (les chaudrons même) que traîne DSK par ailleurs. Deux personnes qui ont menti ? Si vous voulez (l'une, le revolver sous la tempe, l'autre, dans son fauteuil de VIP). Mais un mensonge (ici plutôt une exagération) passé confère-t-il le droit de violer qui l'a commis? Cela aboutirait à définir une caste d'hommes et de femmes qui n'auraient pas tout à fait les mêmes droits que les autres : si Nafi avait été américaine, eût-on fouillé son passé avec une telle circonspection ? Et pourtant, vous connaissez: "We hold these truth to be self evident that all mens are created equals etc.." Un bon avocat (allez, Ken!) pourrait trouver anti constitutionnel cet acharnement à lui chercher des poux sur la tête.

−− Je comprends. C'est donc le revolver sur la tempe qu'elle se livre à la prostitution, qu'elle a des rentrées d'argent inexpliquées et qu'elle suppute sur les meilleures manières de tirer le maximum... Libre à vous de croire sur parole cette personne. Souffrez que tout le monde ne partage pas votre avis.

−− Il est petit et inapproprié de condamner quelqu'un/e parce qu'éventuellement il se livrerait (une hypothèse théorique que vous posez et que je ne suis qu'à titre purement dialectique) à la prostitution et de poser que dans ce cas "elle" ne vaut rien (sa parole). Cela confirme : on voit donc bien ici défini deux castes d'hommes, ceux qui ont la richesse et/ou la notoriété... et les autres dont la parole ne vaut rien parce qu'ils auraient déchu. Sauf que s'il ont effectivement "déchu" (mot impropre évidemment) c'est parce qu'ON les a conduit à "déchoir". Ils/elles n'en sont pas moins des hommes/femmes qui valent les autres et ont aussi une parole : leur dignité (donc la nôtre) est à ce prix. Lorsqu'une femme en est réduite à se prostituer pour vivre et faire vivre ses enfants (d'accord elle gagne plus qu'une prof ensuite, mais que préférez-vous?) elle a aussi une parole et une dignité et si on les lui "ôte" pour cela, c'est toutes les femmes qui sont ainsi bafouées : un violeur pourra toujours prétendre que vous êtes également une prostituée (ou une cuisse légère...) cela se voit dans certains pays -dont celui de Nafi, ô paradoxe- où une femme libre et non voilée est automatiquement assimilée à une éphémère... et "draguée" (mais hard !) pour ces raisons-là, ne pouvant même pas ester ensuite (lien).

−− S'il est "petit" de douter de la parole d'une personne que vous considérez comme si estimable, il est carrément minable de partir du principe que DSK ment parce que c'est un homme et qu'une femme l'accuse.

−− Là je ne suis pas allée, vous inversez. J'ai seulement dit que douter systématiquement comme vous le faites de la parole d'une femme parce que (etc) était mesquin, inégalitaire et allait à l'encontre de la belle déclaration d’indépendance dont les américains sont si fiers. (lien)

−− Je suis désolée mais vous avez bien écrit qu'il y avait eu viol, ce qui revient à accréditer par principe la parole de l'une et à refuser suivant le même principe celle de l'autre.

−− Si je l'ai dit, mettez "présumé" en facteur je n'ai pas le temps de corriger. Mais vous, vous avez bien parlé comme d'un fait acquis, de "prostitution" en ce qui concerne Nafi, ce qui est tout aussi infamant dans sa culture, et sans preuves. Si elle n'avait pas été immigrée, noire et femme de chambre, je doute que vous eussiez osé si facilement, sur de simples présomptions, la traiter d'éphémère comme si ça allait de soi. On en est là : l'un des deux ment ou arrange la vérité pour s'en sortir : aucune raison de privilégier l'un sur l'autre parce que l'un est un VIP et l'autre, LIP et femme. D'autant plus avec le passif du présumé.

−− Tout-à-fait d'accord. Aucune raison de privilégier l'une plutôt que l'autre, sous prétexte qu'étant femme, noire et pauvre, elle ne saurait mentir car protégée par la Vierge de garde ou par les Chiennes Marie.


−− Ne faites pas de maximalisme : je n'ai jamais dit que Nafi ne pouvait mentir parce que "pauvre, noire et réfugiée", c'est vous qui affirmez que cette situation la rend in-crédible donc a priori menteuse, ajoutant à la liste déjà lourde de ses terribles aléas l'accusation de prostitution. C’est comme si, pour pouvoir porter plainte en cas de viol, il fallait un "permis d'ester", ce qui renvoie par réciproque à un "permis de violer" celui ou celle qui ne le possèderait pas : c'est cela qui ulcère.

−− Je suis vraiment désolée de ne pas vous laisser accuser tranquillement en fonction de vos préjugés sexistes ou raciaux. C'est vrai, dans le fond, vous ne faites de mal à personne et cela semble vous faire du bien.

−− Préjugés sexistes et raciaux dites-vous? Très fort. Ca me rappelle les revendications -authentiques- de planteurs sudistes ruinés après la guerre de sécession s'insurgeant au nom de la liberté et du droit de propriété! contre les yankees qui les avaient "dépouillés" de "leurs" "nègres", ce cheptel, leur fortune, qu'ils s’étaient constitués honnêtement (ils les avaient achetés!) en trimant dur. Les nordistes impitoyables, farcis de préjugés odieux et sans souci du droit élémentaire des gens etc.

−− Oui, préjugés sexistes et raciaux. Pour la énième fois, quand on s'arcboute au-delà de toute évidence pour défendre "les" femmes et "les" noirs contre "les" hommes et "les" blancs en soutenant qu'il y a UNE victime et donc UN coupable, ce sont ces préjugés que vous revendiquez. Je ne connais pas votre vie et je ne sais pas pourquoi vous avez besoin de ces préjugés pour exister, je me borne à les constater.

−− C'est l'éternelle question du viol. Ce débat renvoie 30 ans en arrière lorsque les femmes manifestaient pour voir leur parole entendue. Rien avant l'ADN ne prouvant : 1 l'acte, 2 l'identité de l'"acteur", les réactions (encore actuelles parfois mais plus soft) des flics étant alors quasi systématiquement de les congédier (pas de preuves) ou de minorer le crime, surtout lorsque les disproportions de situation étaient flagrantes. De fait, on avait très peu de plaintes car la plaignante se trouvait mise en accusation, humiliée deux fois, par son dol et par le refus de le reconnaître (pire) et les accusations comme celles que vous proférez allègrement. Actuellement statistiquement, 1/10 seulement ! Votre réaction montre à l'évidence que ça n'a pas beaucoup changé. Autrefois, les violeurs "niaient" tout en bloc, à présent, ADN oblige, ils plaident le consentement... et/ou comme avant, l'"immoralité" de la victime (prostituée supposée par exemple -ce qui du reste n'est pas interdit- ou "le moustique dans la tasse".) Cette "immoralité" de la victime est facile à plaider lorsque celui qu'elle accuse est un VIP, effet pervers des dommages et intérêts accordés pour ces dols : si un d'eux vous viole, on vous soupçonnera toujours lorsque vous le dénoncerez (si vous osez) de vouloir le plumer ou d'avoir monté le coup. Cela se peut certes, mais l'invoquer au moindre accroc déterré dans votre vie (vous aurez menti au fisc... pour quelques dollars -en réalité, surtout pour garder votre appart, votre fille étant scolarisée dans une bonne école-)... Au fait, n'avez vous jamais affirmé habiter [...] pour des raisons analogues? Moi, si. Cela revient à accorder un "permis de violer" quiconque n'aurait pas de "permis d'ester". Et plus votre situation est précaire, plus vos minimes manip seront faciles à déceler, ce qui revient à désavantager outrageusement des LIP contre des VIP. Observez que tout au long de ce fil on parle d'elle, vous pour révoquer en doute ses propos et tacler sa "moralité", moi pour la défendre... mais pas de lui et de ses casseroles assez sonnantes non? et là, vous conviendrez que ce n'est pas le syndrome du "moustique dans la tasse" mais plutôt du chaudron sur l'escalier !
 

mardi 5 juillet 2011

Rééducation. Traité de savoir-vivre à l'usage des hommes politiques...


... et autres pressés, à apprendre par cœur... sous contrôle strict


Comment se comporter avec une femme
ou plutôt éviter qu’elle ne s’enfuie

Voici quelques éléments de base sous forme de treize articles.

ARTICLE UN : le "Droit-au-but"
Ne jamais dire à une femme : " j'ai un peu de temps avant les débats sur la parité, on pourrait aller passer un moment au plume ensemble, cela nous (ou pire, vous) ferait du bien, il fait si chaud." C’est grossier. On se fait méjuger.

ARTICLE DEUX : le Narcisse.
Ne jamais supposer parce que l’on éprouve du désir pour une femme que cela doive forcément être réciproque et toujours se montrer élégant en cas de refus. Ne jamais dire par exemple : " vous ne savez pas ce que vous avez perdu" ni lui arracher pulls et collants pour gagner du temps car elle lambine. C'est indélicat, en France, passe à la rigueur mais aux States, on risques de gros ennuis. 

ARTICLE TROIS : le Chineur.
Ne jamais supposer a priori qu’une femme seule est obligatoirement disponible pour tout homme et en premier pour vous. Éviter par exemple de dire "une telle occasion, on serait bien con de ne pas en profiter.." Séduire n’est pas faire du lèche-vitrine ou les soldes.. ni un sport de combat.

ARTICLE QUATRE : le Caniche.
Ne jamais prendre ses désirs pour des réalités et les taxer d’allumeuses ensuite… Une femme peut sortir seule, habillée comme elle en a envie et ne pas vouloir d’hommes ou du moins pas de vous. C'est incompréhensible certes mais il faut le savoir.

ARTICLE CINQ : le Risque-tout
L’alchimie du désir requiert un peu de réflexion, de finesse et de patience; il faut être à peu près sûr qu'il est réciproque avant de se lancer. Les animaux le font d'instinct. Exception, certains jeunes poulains fadas ou de vieux étalons obsédés habitués à leur harem, qui souvent finissent à Rikers l’équarrissage.

ARTICLE SIX : le Désespéré-qui-ne-comprend-pas-
Ne jamais taxer les femmes de "frigidité" si elles s'ennuient: c'est peut-être vous qui les ennuyez.

ARTICLE SEPT : l’Artiste
Ne jamais user de termes triviaux qui réduisent ce qu’il y a de plus magique dans la vie à un rapport de mécano à bagnole; de chasseur à gibier; de pêcheur à poisson; de baffreur à boustifaille. Exemple : "Je pourrais lui visser trois boulons avec plaisir, ou lui remplir le réservoir, depuis le temps qu’elle roule sur la réserve".. C’est inélégant.

ARTICLE HUIT : le Serviable
Ne jamais penser ni dire que l’on "rend service" en se proposant (trois boulons à visser, le réservoir à sec)... Même si cela part d’un bon sentiment, c’est malpoli.

ARTICLE NEUF : le "Qui-a-réussi"
Ne jamais étaler sa réussite sociale avec trop d’ostentation, exemple par une bagnole qui en jette. On n’a pas forcément envie de monter dans un signe extérieur de richesse et on peut aussi avoir peur d’un platane. Ne jamais dire: "je vous invite au Hiltus, n’ayez crainte, j’ai les moyens"… et encore moins ajouter : "et ça ne vous engagera à rien rassurez-vous". Ca met mal à l’aise.

ARTICLE DIX : faire à l'économie
Se montrer tel qu'on est, vulnérable et ignorant, dépressif, peu sûr de soi ou pauvre si c’est le cas: pour séduire, un baby-relax est plus efficace (et moins cher) qu'une Safrane.

ARTICLE ONZE : le Fatigué (de l’Esprit mais pas du reste).
Ecouter surtout: un homme qui s’endort ou qui coupe une femme qui parle -les plus délicats attendent d’être titularisés- perd beaucoup de son charisme : son indifférence est à la clé si elle consent tout de même au cas où, réveillé, il a sauté joyeusement du fauteuil, l'oeil brillant, "avant de dormir, ça détend." Une femme n'est pas un somnifère.

ARTICLE DOUZE : le Joyeux luron.
Eviter absolument de se gratter le nez, de rôter, péter, parler de ses hémorroïdes, surtout pendant le café, ou, ce qui revient au même les formules comme "ici, on est envahis par les arabes (ou les turcs, les rroms") ainsi que des compliments enthousiastes certes mais qui peuvent sembler prématurés ("quel beau cul" par exemple à une pilote d'airbus quand elle pénètre dans sa cabine, ça peut la déconcentrer et on risque le crash au décollage... plus une paire de baffes.)

ARTICLE TREIZE
Le mystère du désir surgit, magique, fragile, imprévu parfois, mais, comme dit le poète, rien n’est jamais acquis et il ne faut pas le faire s’envoler, il ne revient pas. "Car le Dieu, ô Phèdre, est dans celui qui aime, et non dans celui qui est aimé…"

ARTICLE DE BASE QUI SYNTHETISE TOUS LES AUTRES
Oser dire "je vous aime", ajouter éventuellement selon l’inspiration "vous êtes belle/ intelligente/ courageuse/ drôle/ rare/ généreuse".. mais, même si vous êtes surbooké, ne jamais enchaîner par : "alors, on y va, au pieu ? Je dois débattre dans demi-heure pour l'égalité des salaire à EDF"..  ni lui arracher pull et collants etc... (voir article 2) ça gâche tout. Voir article UN.

Un petit rappel. Thomas, Lincoln et vive l'Amérique en somme...

05/07/2011 à 16h08




Juste un rappel de cette belle déclaration* qui précède la nôtre de plusieurs années pour élever le débat. Cyrus, la parole d'une femme noire immigrée employée à un bas niveau de la hiérarchie sociale vaut celle de tous, fallait-il le répéter ? Oui. Alors c'est fait. Et bravo Tristane pour ton courage, enfin. We shall overcome.


* Traduction inélégante mais littérale : "Nous tenons ces vérités pour être évidentes en elles mêmes que les hommes sont créés égaux, qu'ils sont dotés par leur créateur de certains droits inaliénables parmi lesquels sont la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Pour garantir ces droits, des gouvernements sont constitués parmi les hommes, {suite} tirant leur juste pouvoir du consentement des gouvernés..." (et dans les cas inverses...) "c'est le droit, c'est le devoir du peuple de renverser de tels gouvernements et d'en mettre en place un autre, lui, capable de garantir ces droits inaliénables pour lesquels les gouvernements sont constitués."

dimanche 3 juillet 2011






Les vidéos de heleneclaude sur Dailymotion

samedi 2 juillet 2011

Les américains sont de grands enfants avec la bombe atomique

Un peuple à part. Ont-ils exactement les mêmes gênes que "nous", les gens d'en face? On peut se le demander. N'y aurait-il pas parfois chez eux des court circuits ? Cela fait tout leur charme et on les adore certes, surtout lorsqu'ils débarquent en Normandie avec tout le matos pour découdre, mais enfin, ils sont involontairement comiques lorsque cette propension à vivre les scénettes de la Comtesse de Ségur ou de La case de l'oncle Tom (où tous les personnages sont tranchés à la hache, le bon le méchant et rien entre les deux) se couple d'un pragmatisme affairiste cynique et féroce. On en a le vertige. Voyons, (oui je sais, le vieux continent est arrogant, on ne se prend pas pour des queues de cerise etc. d'accord, ce coup-ci, j'assume) Bob, il faudrait peut-être travailler la nuance si tu veux avoir 10 au bac en philo.

Nafissatou était un sainte, à présent une salope, DSK un perv, à présent un martyr, tout de même ! Il faut raison garder : on juge un acte et c'est la société qui le sanctionne afin de se protéger et pas une personne ou par artefact (surtout lorsqu'il s'agit de la plaignante.) Nafi a menti ? Elle n'était pas exactement mutilée ? Elle n'avait pas été violée (ou pas tout à fait) dans son pays? Elle a une relation ne serait-ce que téléphonique avec un gus en prison? (Ce n'est pas Anne Sinclair qui va le lui reprocher tout de même.) Elle est moins pauvre qu'on ne l'a cru? Soit. Qu'on enquête alors sur ces revenus bizarres, sur le gus éventuellement. Mais cela n'a rien à voir avec l'agression sexuelle. Ne savent-ils pas sérier les questions? On ne défend pas "Nafi" mais l'intégrité d'une femme et donc de toutes. Qu'elle soit sainte ou pas sainte (voire même call girl, allons jusque là) elle a été violée dit-elle et c'est cela seul qui doit entrer en compte. Sa condamnation à présent sonne le las de toutes les femmes agressées qui n'oseront pas porter plainte lorsqu'elles craindront de ne pas être nickel (et personne ne l'est.) 70 ans au départ, ils en faisaient presque trop. Rien à présent que Nafi a "menti".

Mais il y a une belle différence entre mentir sur son état corporel -mutilation ou non- (elle est d'une culture où on ne parle jamais de ces choses-là, alors devant un jury qui la questionne pour sa carte verte... d'autant que ça n'a aucun intérêt, sauf pour elle) et mentir sur un viol actuellement avec un accusé dans le box. D'autant que tout ce qu'elle a dit jusqu'à présent s'est avéré (taches de sperme attestées comme de DSK et correspondant à son scénario etc..) Elle aurait "fait" une chambre juste après? Cela aussi n'est pas invraisemblable, même si ça paraît curieux : c'est même banal. Cela n'a sans doute pas échappé aux internautes branchés psy ou médecins, mais pourquoi ce silence? Exemple : j'ai été agressée à un parking, pas gravement certes mais j'ai eu très peur... et ma réaction fut, au lieu de courir vers un immeuble éclairé juste en face, de m'enfermer dans ma voiture, de démarrer à fond pour fuir au plus vite le lieu sinistre... pour rentrer chez moi, je ne pensais qu'à ça (une heure de périf) le plus rapidement possible... sans cependant mal piloter pour autant, pas un feu grillé, pas un écart, du moins je crois. Cela s'appelle la sidération. On agit exactement comme un automate, mais fort bien. Et on craque une fois arrivé en "sécurité". Cela m'a été reproché (mais à peine, il faut dire que mes agresseurs n'étaient pas DSK) : pourquoi ? Je ne le sais pas. Dans une situation de stress intense, on retrouve des réactions archaïques irrationnelles de survie, puériles certes, en le cas, ma maison, mon jardin bien fermé, mon mari, mon chien, tout mon univers familier dans lequel il ne pouvait "rien" m'arriver etc...

Quant à posséder plusieurs portables ! Il n'aura pas échappé je suppose à des internautes pointus qui naviguent ici que pour en obtenir un et une ligne, il suffit de donner un nom et de faire un virement par carte, point. N'importe qui peut le faire en fait pour n'importe qui. C'est elle qui a payé? Soit : cela fait d'elle en effet plutôt une femme mettons.. un peu entretenue. Et alors ? Une impression de trouble à présent, prégnante et pas seulement pour moi mais pour tout le bas peuple : les disproportions de fortune et de chance sont telles ici qu'évidemment cela pose question. Aux States, ces grands enfants passent volontiers de la petite maison dans la prairie à main basse sur la ville, enfin c'est juste une idée. Nafissatou n'est pas une sainte ? Sans doute, d'ailleurs ce personnage d'employée modèle à la Ségur paraissait depuis le début un peu excessif, mais il n'en demeure pas moins l'accusation... et le passé de l'accusé. Trisane Banon aurait menti pour se faire mousser ? Soit, une ado perturbée, cela arrive. Piroska Nagui aussi, pour se justifier auprès de son mari? Soit, une épouse aimante mais qui s'est laissée aller, cela arrive aussi. Et Aurélie Filipacci pour... pour quoi au fait ? Admirons les termes très "français", tout dans l'understatement (une "drague lourde... appuyée... je faisais toujours en sorte de ne pas me retrouver seule dans une pièce avec lui etc...") Cela s'appelle une agression sexuelle même sans violence: mettre une femme tellement mal à l'aise qu'elle se sent menacée et se noue dès que vous vous avancez vers elle. Nous avons toutes connu cela, et si en France on fait dans la litote, au moins, les américains, eux, le prennent en compte et le sanctionnent lourdement. Sur ce coup, ils ont raison. Espérons qu'ils ne feront pas exception pour ce cas là et que le proc aura le cran de poursuivre même s'il n'est pas certain d'obtenir gain de cause. Ces proc, qui, comme nous l'apprennent les séries, comme élus, ont obligation de résultats, à l'instar de joueurs de base ball qui doivent gagner sinon out à la niche et plus de salaire.

---------------------------

Un excellent article (lien) remet les pendules à l'heure. DSK de retour pour les présidentielles ? Sauf que l'accusation de viol demeure, un détail ? Mettons les choses au pire : on peut violer une call girl (à supposer que ce soit le job que pratiquait Naf à temps perdu)! Les prestations sont cadrées (forcément puisque tarifées) et pas question d'en exiger "plus" comme chez Renault. Refuser de la payer ? En principe, non, ce n'est pas recommandé... mais il lui sera difficile de porter plainte ou d'alerter l'association des consommateurs ou plutôt des producteurs. On peut le tenter, avec quelques risques. Se méprendre sur une relation que l'on a cru consensuelle en raison de son charme ravageur? Peut-être, mais il faut raison garder, lorsqu'on a un certain âge, tout de même, et 15 kgs en trop... Il reste un personnage (nullement innocenté quant au viol) dont le "bas peuple" ignorait tout, accusé dans l'ordre : soit d'un viol (sans commentaires) ; d'une querelle après baise (mettons les choses au mieux -pour lui-) avec une éphémère question de tarification (là on est dans le sordide le plus absolu) ; ou une prestation majorée de force, là on retourne à la case viol ! (fî que ça marque mal) ; ou un petit coup en vitesse avant d'aller déjeuner (guère mieux!)... ça vous dirait qu'il vous représente ? Les femmes notamment n'accepteront pas de le voir trôner. Propos de bas peuple : s'il revient, je ne voterai plus jamais, (de la part de gens qui ont toujours voté et milité pour que des étourdis qui oublient souvent, comme moi, en fassent autant.)