Blog-note

jeudi 25 août 2011

Affaire DSK, suite mais pas fin; le rideau a été tiré, et ce qu'on a vu est vomitif

Parmi les candidats "plausibles" et les hommes dits "politiques" de tout bords, on a en vrac, un gus qui s'est fait pincer en liquette (ou sans) dans les couloirs d'un hôtel marocain avec un éphèbe (majeur? l'histoire ne le dit pas), un autre, idem, un récemment "blanchi" type omo pour un viol, un narcissique grotesque à la de Funès (mais lui il ne le fait pas exprès) qui a augmenté son salaire dès son entrée en fromage de x%, et l'ensemble dont le niveau de fortune excède de 90,3 % de celui moyen de la population dans l'ornière qu'ils osent se proposer de gouverner.. QUI va voter après cela? l'affaire DSK (qui n'est pas terminée) aura au moins eu le mérite de mettre en lumière l'impensable déliquescence de la classe "politique" française (et peut-être en général). Un hasard ? Ou le principe même du vote du peuple qui est "libre" exactement les 2 secondes que met notre bulletin à glisser dans l'urne.

Les indignés arrivent. DSK aussi. Heureux qui comme Ulysse



Les Indignés arrivent... Une joie immense : cela rappelle 1789, la marche des marseillais ! (lien). Un mouvement multifocale qui tranche sur ceux d'autrefois, raides comme (je n'ose, disons un dsk'asse lacet), avec bureau, vote, élections, cotise, meetings (chiants parfois) ou -rarement- enthousiasmants, collages d'affiches le soir et les stencils des tracts écrits à la main (il faut appuyer très fort, au bout de 3 mn on ne sent plus ses doigts.) Des revendications à la fois évidentes et porteuses, essentielles, qui sonnent pour tous. Un courage à tout épreuve; ils ont souvent dormi sous la pluie. Un peu d'espoir en ce monde agité (lien).

Et à part ça, des victimes du "médiator" exaspérées par la lenteur de la justice (pour des malades, entre 5 et 10 ans.. qu'ils n'ont peut-être plus devant eux ! sonnent comme un non-lieu, et de plus les expertises ne sont pas gratuites lien)... Victimes qui, écœurées par la réaction du labo qui se vante que la campagne n'ait en rien fait baisser ses ventes (lien)...  veulent à présent s'immoler par le feu devant le siège de Sanofi (lien). L'horreur, la vie : la Somalie (lien).

Mais on va avoir de quoi se distraire tout de même avec le nouvel épisode que nous attendions tous impatiemment : "DSK, le retour". Ou un complot international. (Mais pourquoi va-t-on au cinéma?) Comme chante le poète -de mémoire- : "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la toison, Et s'en est retourné, plein d'usage et raison, Vivre en son beau pays le reste de son âge! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village, le clos de ma pauvre maison.." A part "la pauvre maison", ça colle presque (lien).

Quant à Fukushima, (lien avec Guy de Halleux, "citoyen radio actif", on en parlera demain, lien). Mais Kadhafi tout de même est enfin out, peut-être définitif.

dimanche 21 août 2011

Une valse à trois temps...

Une observation : Nafissatou Diallo n'a jamais varié dans ses déclarations, même lors de sa fameuse conversation téléphonique OU ELLE NE SE SAVAIT PAS ECOUTEE. Le récit de son agression est exactement celui qu'elle a fait au proc, à ses avocats.. tandis que notre "présumé" (et par ailleurs glorieux vainqueur du "Gérard" du queutard) lui, a avancé en maquignon à l'étal, à pas de velours, un constipé de l'aveu qu'il ne fait que contraint et forcé. Sans l'ADN, il y a gros à parier qu'il aurait certifié qu'il ne s'était rien passé. On a beau dire, ça fait tout de même mauvais genre. Isn'it ?

samedi 20 août 2011

Agression sexuelle, viol, acte sexuel criminel, mise au point : l'homme est quasiment le seul animal qui viole.


Mandingo*, un mythe fondateur

Le viol n'a rien à voir avec la sexualité, contrairement à ce qu'il figure: c'est un acte de prédation, un acte de guerre qui vise non seulement une cible mais aussi et surtout son entourage. Il est utilisé comme tel dans tous les conflits armés (ou non), mais c'est le cas même dans les affaires privées. Par exemple un tiers concernent des hommes (et sont les plus meurtriers) alors que les violeurs ne sont pas homosexuels voire homophobes. C'est un acte de terrorisme au sens strict, une offense punitive, symbolique, exemplaire, la pire. Un acte de castration. L'homme violé sera ensuite "détruit" en tant que mâle et ne pourra plus désirer ni être désiré par une femme pensent les violeurs. Ses prémisses archaïques (et pratiques) sont génocidaires. Une femme violée elle aussi, risque de devenir objet de répulsion, de ne plus jamais avoir d'appétence ni de vie sexuelle, d'être mise au ban socialement voire dans certains cas exécutée par les siens pour laver le groupe de la "honte" infligée si on suppose qu'elle était consentante. [Ainsi la belle Lucrèce, accusée par Tarquin son violeur de l'avoir provoqué, pour prouver son innocence, s'égorgea-t-elle devant l'aréopage qui la jugeait.] Fait peu connu, beaucoup deviennent ensuite stériles. S'y ajoutent parfois des grossesses imposées pour aggraver encore la souillure : elle sera alors celle qui porte l'enfant de l'ennemi, à jamais salie. Par exemple au Vietnam, après la victoire des vietcongs, les mères d'enfants eurasiens étaient souvent maltraitées jusqu'à la mort car il était presque toujours supposé qu'elles avaient été consentantes ou prostituées. Quant aux petits, symboles de leur trahison, laissés sans soins, ils mourraient bien souvent. Certaines parvinrent à se tirer d'affaire en les abandonnant, en fuyant dans des campagnes et furent alors vouées à épouser n'importe qui voulait bien d'elles, souvent des paysans veufs âgés chargés d'enfants profitant de l'aubaine.. et à devenir à jamais leurs esclaves ménagères, agricoles, sexuelles et reproductrices, sans avoir le droit de quitter le village voire de sortir. L'une d'entre elles, lorsque son fils (français, médecin) l'a retrouvée, a récemment témoigné : les onze enfants qui avaient suivi et sa vie de misère et d'opprobre ne l'avaient pas empêchée de le rechercher (mais après la mort de son mari qui lui interdisait tout contact avec l'extérieur et la battait), en vain.

Les victimes, contrairement au poncif, n'ont parfois rien de sex symbol. Elles peuvent être âgées, usées, peu attirantes et la question n'est pas là : ce qui intéresse le violeur, c'est le viol et nullement sa "cible". Le plaisir est souvent secondaire ou alors relié à l'action de prédation. (On pourrait le comparer à un kleptomane qui vole sans discernement un stylo ou un Louis d'or, qu'importe, c'est toujours un trophée, la marque de sa possession). La théorie de la pulsion irrésistible envers une femme provocante ou "canon" est du pipeau. On voit souvent des violeurs en série habitués à des "tops" (leur épouse parfois) s'attaquer à l'occasion à des femmes simples peu sexy et l'argument qui assure que "ce n'est pas possible, il aurait pu s'offrir mieux" ne vaut pas. (Un boulimique compulsif dévorera aussi bien un plat de chez Maxim's que des pommes de terres à l'eau.)

Cela explique aussi qu'un violeur peut tout à fait être sexuellement "normal", ainsi en attestent souvent leurs compagnes (qui ne mentent pas, ou pas toujours) insoupçonnable, sauf lorsque sa position sociale le met à l'abri pense-t-il de toute rétorsion médiatique, financière ou judiciaire (princes, puissants, les exemples historiques sont pléthore, Tarquin le Superbe, Henry VIII, Pierre le Grand etc.) Là, plus de limites, le Prince seul décide et la notion même de viol semble vidée de sens (c'en est un tout de même) car l' "élue" ne peut qu'accepter sous peine de mort.. voire tenter de faire ce jeu.. une mort qui de toutes manières la guette parfois au tournant si elle a failli à sa mission, à l'exemple d'Anne Boleyn décapitée trois mois après son accouchement d'un fils mort-né.

Il semble que le pouvoir absolu, soit perso (celui du chef de guerre, du Roi), soit, par ricochet, celui ses séides (les soldats) génère (cause ou conséquence?) une déviation de la pulsion sexuelle, devenue (comme le reste) simple outil de pouvoir... le pouvoir qui a dévoré l'être jusqu'à la part la plus intime de celui-ci, la pulsion sexuelle ou amoureuse, devenue comme tout, objet d'usage pour le nourrir. Cela explique également que le profil du violeur peut être fort différent, sexuellement boulimique, au contraire quasi impuissant ou peu intéressé par le sexe: cela n'a rien à voir, tout comme il peut être blanc, noir, jeune, âgé, religieux, anti religieux etc. On n'est pas, plus, dans une dimension sexuelle mais de déviance prédatrice parfois sadique (ou pragmatique, lorsqu'il s'agit juste de procréer un fils) ; une affirmation de soi perverse qui semble aller "de soi" sans aucun recul rationnel ni affectif. Idéologiquement, il peut aussi être de droite comme de gauche, raciste ou non etc. Le violeur compulsif est un être clivé.

L'animal en principe ne viole pas car la pulsion sexuelle chez le mâle est conditionnée par l’œstrus. Mais il y a un effet pervers à cette "incapacité", chez les grand fauves par exemple : il peut tuer les petits de "veuves" isolées (dont occasionnellement il a massacré le mâle) afin de déclencher l’œstrus et s'assurer de sa propre descendance. Plus sioux, les félins. Cela ne marche pas à tous les coups car les femelles défendent, la plupart du temps avec succès, leur portée. Ils devront donc attendre la fin de l'allaitement pour s'accoupler et "supporter" des petits qui ne sont pas leurs ("élever" serait impropre car dans ces espèces, c'est la femelle qui nourrit la famille.) La pulsion sexuelle est axée sur la reproduction des gènes, et le pouvoir que recherche le mâle est simplement celui de les transmettre.. ce qui chez l'homme fut/est sans doute le cas à l'origine mais ne se voit en acte que dans les cas extrêmes de pseudos génocides* (exemple des viols plus "organisés", plus sophistiqués dans les Balkans où des musulmanes furent obligées de porter les enfants de leurs violeurs après que ceux-ci aient massacrés "leurs" hommes.) Chez l'homme (pas chez l'animal), le comportement archaïque symbolique prévaut toujours sur le pragmatisme : le viol en est la preuve, qui existe même s'il n'est nullement question pour le violeur de se reproduire.

C'est en ce sens que le viol est et doit être puni durement, même s'il participe d'une personnalité clivée et disons, dérangée, car il permet et porte en germe des dommages collatéraux pas forcément visibles de l'extérieur mais qui s'étendent à tout l'entourage de la victime et constitue les prémisses de génocides. L'histoire le montre à l'envi (il n'est pas question ici évidemment de prendre exemple sur ces atrocités.) Les blancs sudistes l'avaient parfaitement compris qui le punissaient de manière atroce, cf le cas de Mandingo, bouilli vivant devant les siens -Mandingo qui du reste n'était pas un violeur !- un exemple pour un autre : ayant malgré lui prouvé qu'il était homme et non animal (sa maîtresse venait d'accoucher d'un enfant métis dont il était le père, aussitôt étouffé par le médecin horrifié) il convenait pour le maître de restituer les choses à leur "place" par l'acte le plus atroce qu'il se pût afin qu'aucun autre esclave ne s'avisât qu'il était homme comme lui donc susceptible de se reproduire comme lui (avec sa femme occasionnellement). Notons que des métis étaient pourtant pléthore, issus d'esclaves noires violées par le maître blanc. Dans ce cas de figure archétypique, la femme n'étant considérée que comme réceptacle, il s'agit bien d'une lutte pour la transmission de gènes et de gènes du mâle seul. Le viol est donc historiquement lié à une notion fautive du rôle des femmes dans la reproduction. Que cette thèse se heurtât à la réalité, car les enfants du maître et d'une esclave étaient tout de même métis ! importait peu, l'idéologique comme toujours primant sur la logique.
Le maître pouvait (et même devait, c'était une preuve de virilité et de bonne santé) coucher (violer) ses esclaves et les féconder était encore mieux tandis que la réciproque était un acte de lèse-majesté ou plutôt lèse-gènes puni de mort. Ensuite, à son bon plaisir, ses enfants pouvaient être considérés comme esclaves au même titre que leurs mères (voire vendus) ou au contraire, surtout s'ils étaient clairs, élevés presqu'à l'égal des autres, instruits etc. De même, historiquement, l'adultère considéré comme "crime" (même pas un viol, bien qu'il fût considéré comme tel) envers des reines ou des femmes de haut rang était puni d'émasculation et autres horreurs publiques. Ces atrocités montrent que les hommes ne s'y étaient pas trompés, le "viol" est (ou figure) bien le crime de "guerre" (génocidaire) le plus terrible qui soit, un acte de pouvoir concernant une lignée, une ethnie, un groupe social à anéantir. Celui qui a le pouvoir "peut", ce n'est même pas un viol (parle-t-on de viol lorsque de petites esclaves étaient "invitées" dans la couche du maître ?) celui qui ne l'a pas, non.

[*Cela se passe dans une plantation ou plutôt une "ferme d'élevage" au moment de l'interdiction de la traite (!) Un jeune fermier amoureux d'une esclave, contraint d'épouser la fille d'un planteur, la délaisse et l'humilie. Désespérée, celle-ci maltraite sa favorite qui ne lui en dit rien de peur de subir pire encore; lorsqu'il le découvre, il se venge durement, enferme sa femme etc. Folle de jalousie, pour se venger à son tour, celle-ci "viole" Mandingo (le menaçant de le dénoncer.. pour "viol" s'il se refuse!) se trouve enceinte et accouche d'un bébé métis (immédiatement tué ainsi qu'elle-même).]

Les choses ont-elles vraiment changé? Sur le fond, non : un puissant peut tout se permettre, du moins le croit-il (mais il peut se tromper.) Oui pourtant grâce aux mouvements de femmes, de noirs, à la prise de conscience.. Mais l'effet pervers des DI accordés aux victimes figurent malgré tout une sorte de prostitution forcée, ce qui sera à tous coups pointé par les violeurs et leurs séides : "pute", l'insulte suprême, la victime devenue objet d'opprobre. C'est par l'argent qu'elles subiront cette humiliation ajoutée. De plus, les DI, figurant une contravention pour stationnement interdit, minorent l'acte, transforment son sens. Peut-être n'y a-t-il cependant pas d'autre solution, l'argent étant au bout du compte hautement dissuasif (en plus de la prison, qui n'en est pas une également (lien.)

vendredi 19 août 2011

Lagarde garde mal

.. notre argent, mais très bien celui de Tapie (et dire que certains vivent avec moins de 900 Euros/mois)



Etant donné le personnage pas vraiment rock and roll, on s'était dit qu'avec elle, on serait tranquille sur la question qui nous préoccupe actuellement, (quéquette et femmes de chambres), pas le genre à sauter sur un groom, mais voilà autre chose!




Nom, prénom, profession : Lagarde (!), Christine, spécialiste du droit des affaires, ex championne de natation synchronisée, ça ne s'invente pas (!) présentement gardant le Fond monétaire international suite à la démission de son prédécesseur Dominique Strauss-Khan. Présumée innocente de complicité de détournement de fonds publics (400 millions d'Euros, une paille) et de faux et usage de faux au bénéfice de B. Tapie qui lui doit beaucoup. Fière image de la France, un queutard confirmé et une filoute au pied prémusée ! La politique en ce moment atteint des sommets.

mercredi 10 août 2011

Aurélie Martin, toujours,

... morte sous les coups de son compagnon, dans l'Aisne


Aurélie n'est pas tout à fait morte car une jeune femme se bat pour elle: c'est sa sœur Stéphanie. Seule ? Non, des gens de toute obédience idéologique (parfois opposées) la soutiennent, marche blanche, association etc.

[Ci contre, Aurélie d'après Jacques Charpentier (lien)]
L'histoire, atroce, semble invraisemblable : à 14 ans (oui, 14 ans, vous avez bien lu) Aurélie, jolie adolescente pleine de vie et de passion (majorette) rencontre Michael âgé de 24. C'est l'amour fou. Pour elle, c'est sûr. Pour lui, on ne sait pas. Peut-être. Ses parents évidemment s'opposent à cette union précoce et hors norme. Qu'à cela ne tienne, malgré la justice, elle retourne avec lui. Ici, on ne va pas dire "que font les services sociaux?" puisqu'apparemment il y a "consentement" et impossibilité d'empêcher cette liaison tombant théoriquement sous le coup de la loi sur la protection des mineurs. (Reste qu'on aurait tout de même pu envisager un placement en urgence mais soyons objectif, cela aurait-il changé quelque chose? Elle se serait sans doute enfuie dès qu'elle aurait trouvé une porte ouverte pour le retrouver.)

Lui est actuellement sous le coup de plusieurs condamnations dont quatre pour violences. Il boit. Des enfants suivent, parfois placés. Il en vient d'autres. Cinq en tout lorsqu'elle est morte à 23 ans. Note : un AVC est une contre indication majeure à une grossesse et un accouchement. Alors, un par an !

Quand commence-t-il à la frapper ? Comme elle n'en parlait pas, on ne le sait pas. Tout de suite? Peut-être. Elle est jeune, presqu'une enfant, un peu naïve, passionnée par un sport chargé de sens lui aussi (elle est majorette), lui au contraire est un homme "fait'. La partie n'est pas égale. Il l'isole, la traîne de foyers en hôtels, sa soeur se doute bien de quelque chose mais.. Puis c'est une certitude car enfin Aurélie parle. Du reste, elle ne peut plus rien cacher : hospitalistations etc. Reliées aux coups? Oui. Puis, AVC (plusieurs). Reliés aussi aux coups ? Peut-être. Et c'est la dégringolade: elle a de lourdes séquelles et ne parvient parfois même plus à parler... mais des textos adressés à Stéphanie sont sans ambiguité : des appels au secours dit-elle. Celle-ci tente de l'aider : elle est menacée à son tour, elle et ses enfants. Le père idem. Lui est même frappé. L'enfer.

Le couple, si on peut parler ainsi, coule alors à pic ou plus exactement c'est Aurélie qui coule à pic : elle est handicapée, ne l'intéresse plus, alors il la trompe, l'humilie, la traite de légume (ouvertement et sur internet) ne cache pas son exaspération et son dégoût etc. Du reste son scénar, qui sera repris lors du procès par son avocat est le suivant : il veut quitter un domicile conjugal invivable mais ne le peut pas car sa femme est handicapée. C'est très dur. Alors forcément, il "craque". Beau, cette manière de tourner l'histoire ! (Et il continue de la frapper.)

Une fois déjà, il la "laisse pour morte" selon son expression. Elle s'en sort si l'on peut dire, un peu plus abîmée encore... et retourne au domicile conjugal. Volontairement? On ne sait pas. Mais où pourrait-elle aller ? Orgueil? Désir de ne pas encombrer sa famille d'origine ? Peur pour eux ? Sans doute tout cela. Elle va mourir, elle le sait certainement, et ne voit plus d'autre solution que d'accepter sa mort peut-être pour protéger les siens. Et le 9 mai 2009, elle meurt en effet. Le dernier coup.

Là, c'est extrêmement rapide. Autopsie, qui ne démontre pas que les coups sont bien la cause de la mort (mais sa soeur qui la verra après juste avant la fermeture du cercueil voit des traces sur son visage qu'apparemment le légiste n'a pas vues, les hématomes, que l'on peut facilement confondre avec des lividités, mettant parfois plusieurs heures à apparaître) et c'est la comparution immédiate de l'homme... à laquelle la soeur et la famille ne sont même pas présentes (elles l'ont su trop tard).. et la condamnation de l'homme à... 30 mois fermes, pas trois ans. S'il se comporte bien en prison (et en général c'est le cas) il sortira vraisemblablement au bout de 15, un an et trois mois.

On ne comprend pas. On le voudrait. Pour Aurélie et toutes les femmes qui vivent cet enfer; c'est pour cela que Stéphanie se bat (lien). Le parquet fera-t-il appel ? le peut-il ? C'est aux juristes de plancher à présent.
Il ne s'agit pas ici de défendre la peine de mort comme cela a été dit légèrement par une ou deux personnes un peu exaltées ni de discuter de la chose jugée. Mais de comprendre et si possible de remédier (lien avec la vidéo.).
Hélène Larrivé

dimanche 7 août 2011

Femmes, enfants "battus", maltraités de toutes sortes : la tragédie du syndrome de Stockholm

qui parfois qui complique les choses... Politiquement incorrect..


A propos d'Aurélie, pour laquelle est organisé une marche blanche dans l'Aisne, Aurélie, la jeune femme morte sous les coups de son compagnon.. comme trois femmes par semaine en France, quelques réflexions sur le syndrome de Stockholm.

Cinq enfants à 23 ans, cela signifie qu'elle a sans doute eu sa première maternité vers 16. Puis elle est tombée malade (des anévrismes apparemment qui ont cédé, provoquant des AVC) : reliés à des grossesses trop précoces? une pathologie initiale? Des coups ? Nous n'en savons rien et ce n'est pas toujours décelable. D'où son léger handicap et sa fragilité... mais là, on est dans l'extrême : cette fragilité n'a pas empêché la naissance d'autres enfants, quasiment un par an. Ne peut-on s'interroger sur ces accouchements en série, un ou plusieurs anévrismes ayant causé un ou plusieurs AVC étant une contre indication majeure ? Les médecins n'ont pas pu ne pas l'avertir. Pourquoi a-t-elle couru de tels risques? Qui les lui a laissés courir? Et son compagnon? Pourquoi apparemment personne dans son entourage ne l'en a empêchée? A-t-elle voulu ses grossesses contre vents et marées? Elle n'était pas isolée semble-t-il, comme en atteste la manifestation prévue pour elle. Manifestation certes mais contre qui et pourquoi? Demander une plus grande peine pour le meurtrier? Soit. Mais qui ici est en cause ? Lui évidemment. La société qui ne surveille et ne punit pas assez ce type de crimes? Peut-être, du moins autrefois -cela a tout de même changé, mais apparemment pas toujours-. Les services sociaux? Sont-ils impliqués s'il n'y a pas eu de signalement ni de plainte? Comment peuvent-ils deviner lorsque personne ne proteste et les voisins se taisent ? (Il se peut qu'ils n'aient rien vu mais aussi qu'ils pratiquent le "je ne me mêle pas des affaires des autres, chacun fait ce qu'il veut chez soi etc"..) Le "pas de chance" ? Non, pas trois fois. L'événement unique et imprévisible ? Non plus. Un succédané de syndrome de Stockholm mineur ou majeur? Cela se peut et n'est pas toujours détectable. Quelques cas atypiques et déroutants (lien).

Chez les enfants d'abord. Une femme dont le mari avait enlevé les enfants qu'elle n'avait retrouvés qu'à l'âge adulte malgré détectives etc. et qui une fois le "contact" renoué, constate amèrement l'extrême distance qu'ils mettent avec elle, aimables mais superficiellement et au fond solidaires de celui les lui a soustraits pour ensuite les disperser dans des familles d'accueil et ne les reprendre tardivement qu'une fois remarié, les laissant à sa très jeune femme de 20 ans etc.. Un détail: le père étant dans une gêne -relative- récente, ce sont eux qui financièrement lui permettent de tenir le rang! Une attitude d'une banalité affligeante, y compris dans des cas moins difficiles et même anodins.

L'enfant "défendu" contre un parent (le père le plus souvent) pas nécessairement maltraitant mais par exemple versatile, égoïste voire addict peut parfois prendre le parti de celui contre lequel il a été défendu et protégé, ALORS MEME QU'IL A BENEFICIE DE CETTE PROTECTION et tacler celui qui l'en protège. Opportunisme (au cas où celui qu'il choisit est plus prestigieux que l'autre*) contre sincérité ? Aveuglement contre perspicacité ? Peut-être LES DEUX. Un aveuglement de circonstance, volontaire : le déni d'une situation. De fait, l'enfant devenue adulte a ensuite d'assez bonnes relations avec un père auquel elle ne reproche rien (du moins rien sur sa négligence dont elle ne peut pas ne pas avoir souffert) tandis qu'avec sa mère qui l'a tirée du pétrin au détriment de sa propre intégrité, ses relations sont rares et strictement "mondaines". Même si elle manifeste à l'EXTERIEUR une grande admiration pour elle.

Certaines victimes, des filles surtout (même de dols relativement minimes) se sentant trop fragiles, choisissent l'absentéisme... qui n'est pas incompatible avec quelques "requêtes" en sous main (hypocrisie? pas vraiment mais on n'en est pas loin) genre "je ne veux rien savoir de "tes" histoires tout en n'ignorant pas que ces "histoires" sont ou ont été une lutte POUR ELLES et parfois initiées par elles. L'occultation de la "vérité" des faits est prégnante chez les syndromes de S. Une manière de résister? De la fragilité? ou de l'opportunisme ? Sans doute tout cela. Car il se peut aussi, même si ce n'est pas le but initial, qu'un bénéfice (financier ou autre) s'ensuive.. tandis que d'autres enfants qui, eux, se sont montrés solidaires d'un combat qui était également le leur, peuvent le payer cher.

Une comparaison dure mais forte : les grèves durant lesquelles des ouvriers se battent plus particulièrement pour certains d'entre eux (plus défavorisés)... lesquels peuvent affecter de ne pas être dans le coup, justement en raison de la précarité de leur situation (soit)... sans cracher sur les acquis obtenus ensuite (soit encore)... ni pour autant défendre ceux qui leur ont tiré les marrons du feu au cas où ça tourne mal pour eux (car une grève, victorieuse ou ratée, génère souvent des rétorsions indirectes contre les "meneurs" ou les engagés) et parfois même... en faisant corps avec l patron, et là, on ne peut plus accepter. Or le syndrome de Stockholm, c'est aussi cela.

Plus lourd encore : il arrive même que les victimes d'actes gravissimes (ce n'est pas les cas ici cités) non seulement, elles aussi, pratiquent le déni et la solidarité envers leur doleur (le père souvent) MAIS PARFOIS AILLENT JUSQU'A TACLER LES VICTIMES D'ACTES IDENTIQUES LORSQU' ELLES SE REVOLTENT, le paradigme étant les femmes "battues" qui éreintent les féministes les défendant (ou d'autres femmes dans des situations analogues). Exemple : Lou a subi dans l'adolescence une agression sexuelle d'un proche (pas un viol) unique et jamais réitérée (un quart d'heure de "folie" dans une vie exemplaire -du doleur- qui se termina à 95 ans) mais, non soutenue, elle a dû vivre avec et en garde quelques séquelles... 20 ans après, ayant plus ou moins surmonté le bouleversement qu'un tel acte génère à vie, elle en parle alors à des groupes de femmes et ensuite à des amis (elle n'avait jamais rien dit jusque là) puis à un proche.. Et là, le résultat est aussitôt une lettre d'insultes de sa part ("elle est une semeuse de m. qui cherche à faire se disputer les gens, aigrie par un divorce, une pauvre fille ignorant ce qu'est l'amour etc.") lettre qui en fait, mais elle l'apprend longtemps après, provient non de lui qui en ignore tout mais de sa femme... qui a elle même ou subi ou été témoin d'agressions sexuelles infiniment plus graves de la part là aussi d'un proche... et l'ayant toujours occulté voire nié... malgré le témoignage accablant d'une nièce qui en avait aussi été témoin et ensuite victime (et qui se suicida peu après) ! Elle avait tout simplement signé à sa place et Lou avait réagi comme prévu, en acceptant la rupture sans chercher à contacter le soi disant "auteur" de la lettre pour exiger des explications. Le coup était assez bien calculé car les victimes d'agressions intrafamiliales ont une grande habitude du silence et du repli sur soi, qui va parfois jusqu'au sacrifice. Ici, on a un syndrome de Stockholm par procuration : la victime fait corps non seulement avec SON propre doleur jamais incriminé (qu'elle soigna par parenthèse avec amour jusqu'à sa mort) mais avec TOUS; un syndrome de S est souvent celui qui prend définitivement parti et par principe pour le bourreau contre la victime, y compris lorsqu'il est cette victime mais encore plus vigoureusement lorsqu'il s'agit d'une autre. Toute victime qui dénonce et lève la tête lui fait offense car elle risque de l'entraîner dans le sillage.. Et victime, il refuse de l'être. Ici, la faussaire semble craindre la contagion : si Lou parle (surtout d'une agression mineure par rapport à ce qui est reproché à son propre père) elle crée en effet un précédent, le scandale et risque d'entraîner des bavardages à son sujet (qui existent de toutes manières).

Le déni du réel chez les syndromes de S est impressionnant. Exemple d'une femme littéralement massacrée par son compagnon (un cas unique certifie-t-elle, une "connerie" totalement imprévisible reliée à l'alcool -mais par ailleurs, on ne peut la croire sur parole car elle s'avoue prête à mentir pour le tirer de ce mauvais pas).. qui s'en est sortie in extremis non sans séquelles.. et qui se bat bec et ongles pour le faire sortir de prison, allant jusqu'à payer son avocat etc. se montrant extrêmement agressive envers la juge qui a "brisé son couple" et qui tente de lui faire comprendre que cette "connerie" est en fait un crime.. (pour elle ce n'est qu'une "affaire de couple dont la justice n'a pas à se mêler".) "C'est une féministe" lance-t-elle avec mépris au sujet de la magistrate comme s'il s'agissait d'une insulte. Lui faire accepter son statut de "victime" et comprendre que la société défend non un individu mais tous est partie perdue. Lorsqu'on lui dit "il peut réitérer et le risque est non seulement pour vous mais pour d'autres" elle rétorque "absolument pas, c'est impossible".. mais à la question "aviez-vous imaginé qu'il soit capable d'un tel acte?" elle s'était exclamée "jamais, c'est inimaginable de sa part" ! Mise devant ses contradictions "vous voyez bien, même si vous pensez que c'est impossible, cela peut arriver" elle persiste et s'énerve "non, je le connais bien, ce n'est pas possible".. etc..

Les syndromes de Stockholm à des degrés plus ou moins importants sont ce qu'il y a de plus difficile à traiter et même à détecter, et, il faut le reconnaître, parfois à aimer. C'est le problème : leur agresseur les a conduits à ce point extrême où il ne risque plus rien puisque c'est leur victime qui va le défendre. De fait, ils paraissent déroutants, décevants, opportunistes, parfois machiavéliques et manipulateurs, tirant sur qui les aide et courtisant qui les éreinte, toujours dans le sens du vent... mais ont une excuse évidente: les traumas lourds (ou légers) issus de leur enfance, de qui les aime croient-ils ou qui ILS aiment, et leur douleur/fragilité devant une situation peut-être ingérable autrefois (celui qui est censé les protéger du monde extérieur les coule et ce sont des gens de l'extérieur qui doivent les défendre.. d'un être aimé malgré tout) mais qu'ensuite ils étendent à d'autres situations au contraire parfaitement gérables... ainsi souvent que leur absence de sens politique, de discernement, de perspicacité. Peut-on dire d'intelligence ? Non, mais d'une certaine forme d'intelligence : les enfants S Stockholm du début de ce texte sont tous de niveau universitaire (deux ont un doctorat) et la faussaire de la lettre de rupture signée à la place de son mari fut également assez douée, même si elle fut empêchée d'étudier par son doleur (un enfant qui réussit scolairement représente un risque de dénonciation plus important que celui que l'on cantonne à une vie amoindrie et de plus, on le croira davantage qu'un "paumé".)

Disons que les S. Stockholm manifestent une intelligence normale ou supérieure à la moyenne mais mal exploitée et obérée par les affects comme souvent chez les femmes, les enfants ainsi que chez tous les personnages naïfs qui peuplent les familles et parfois la ruralité. Un autre exemple (là, plus drôle mais banal également) est celui d'un paumé qui fut défendu contre une "personnalité" (à la mesure d'un village) qu'il redoutait infiniment et qui, une fois son procès gagné, attaqua celui qui l'avait porté à bout de bras, aidé justement par la "personnalité" (lien) contre lequel l'autre avait combattu... pour lui (lien). Loufoque, mais pas si rare. Un roman à écrire.

jeudi 4 août 2011

Vu des aborigènes. Un tremblement de terre en Cévennes... très discret, mais encore plus discrètement traité par les grand médias... à 70 km de centrales nucléaires cependant !


Toujours observer les animaux !

Inhabituel : depuis un mois ou davantage, des faucons volaient devant des habitations en rase motte et attaquaient même de gros chiens (en vain) ! comme pressés de se repaître de leur pitance.  

  









Les grand médias nationaux et télévisuels tournent de plus en plus à France-Samedi. L'info semble n'être qu'un spectacle vendeur flagorneur qui, sur une énorme masse d'événements, en prend un sans intérêt et délaisse les x puissance n vitaux: la catastrophe humanitaire de la corne de l'Afrique, Fukushima etc... et moins grave, ce tremblement de terre (en France même!) du 3 août dans le Midi chez les aborigènes.. qui ma foi ont connu pire...


 ... l'inondation de 2002 notamment (lien) durant laquelle nous n'avons MEME PAS ETE AVERTIS, ni de la première crue, ni de la seconde -phénoménale-. Dodo et ô surprise, le bruit du Gardon, ce bruit qu'à présent comme tous, on sait interpéter tel un chef d'orchestre le moindre écart de tempo d'un violon, rien qu'au son je sais exactement où "il" est... qui enfle, enfle, gronde de plus en plus.. on voit mal mais... mais c'est que "ça" a l'air de monter ?! monter, monter.. zut alors on nous a rien dit, ça doit être une erreur... et puis, ça s'arrête juste à la porte.. sortie en pij comme tous, ahuris.. dans la nuit glauque, on rejette à l'eau les poissons piégés... et re dodo pour se remettre car enfin c'est "fini"... Sauf qu'une demi heure à peine après, ça recommence, mais cette fois plus fort encore et plus rapide, on dirait que... ça remonte remonte remont.. et à toute vitesse.. d'un coup, ça noie tout.. de la fenêtre on touche l'eau, il n'y a plus rien devant nous que cette étendue de vagues déferlantes à perte de vue.. avec ces caravanes qui filent au loin à toute allure se renversant en roulant comme des balles.. A présent, dès qu'il y a une coupure d'eau d'une heure, on reçoit systématiquement des messages sinistres sur nos portables comme pour se dédouaner de nous avoir laissés à l'abandon en 2002... si bien qu'on n'y fait plus attention! Ici les médias qui nous passent en boucle, comme s'il s'agissait d'un événement essentiel les difficultés d'un certain gentleman à ouvrir sa porte (hé, comme moi, mais lui, avec le prix qu'il paie son appart, il devrait faire un procès à ses proprios) se taisent sur un tremblement de terre, en France même. Heureusement il y a le net (mais tous ne l'ont pas, surtout dans le Midi, justement.)


 Donc comme presque personne n'en parle (!) voici le rapport (corrigé pour ce qui est des fautes) du tremblement de terre par "earthquaquereport" (lien avec le texte in extenso) qui a eu lieu dans le Gard le 3 août 20011 vers 3 h 40 du matin et dont une réplique a été perçue cette nuit même le 4 vers 2 h 20. A Saint Ambroix (c'est à gauche de la carte, l'épicentre se trouvant à Barjac) on (enfin, j'ai) perçu une détonation sourde (une seule) et une légère vibration des murs avec quelques objets qui tombent. 1 seconde. Comme un coup de tonnerre, mais.. souterrain ! Perso je me suis endormie sans autre réaction (les animaux aussi, quoique les chiens aient "insisté" ce soir là pour dormir dedans) c'était clair évidemment mais bon, il se passe toujours quelque chose ici, alors (lien)...

Observation importante : depuis une dizaine de jours voire plus, les animaux avaient des attitudes anormales mais contradictoires : fuite systématique le soir pour une chatte âgée et adoptée autrefois tardivement -à 9 mois- avec refus de rentrer inhabituel, et au contraire, quasi refus de sortir pour un autre, "imprégné" -adopté à la naissance et élevé au bibe- sans doute décidé à rester avec sa maîtresse quoiqu'il arrive ! idem pour les chiens: l'une s'enfuyant le soir y compris si elle n'avait pas eu sa pâtée (!) et l'autre (un BA sérieux au boulot !) se collant au contraire devant la porte comme pour parer à toute éventualité... Des faucons (jamais observé) aussi tournoyaient très près du sol depuis un mois, visiblement en chasse.

Ne nous moquons pas de ceux qui ont été pris de panique : le ressenti est très différent même en des endroits très proches, selon le mode d'habitat et le lieu, à quelques mètre près parfois (c'est comme la foudre). Pour ma part, à flan de montagne, en hauteur, sur un rocher et dans une vieille magnanerie accrochée solide sur deux niveaux (donc en partie troglodyte au rez de chaussée) ce ne fut qu'un "boum" d'une seconde, le temps de réaliser c'était fini, mais à 800 m dans le village, des gens ont vu leur lit bouger et être légèrement projeté en hauteur (!) Dans mon cas, il y a juste eu ce bruit sourd de grondement souterrain profond et cette détonation qui a fait tomber des objets, j'ai au départ cru qu'un animal avait renversé quelque chose de lourd dans la pièce à côté mais le grondement au SOL, profond, était révélateur.. et en fait les chiens étaient... derrière le canapé collés au sol et les chats tassés l'un près de l'autre (rare) au bout donc...
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RAPPORT CAS PAR CAS RELATES
Lasalle, Gard : Faibles secousses à 3h 40
Nimes : environ 3h 38 du matin ce matin une forte vibration, j’ai entendu ma porte vibrer et vu mes meubles vibrer, sans réaliser sur le moment. Une autre personne sur les lieux, à l’autre bout de la maison (soit environ 4 m et un étage en dessous) a elle aussi ressenti les vibrations (lumière secouant indiquée IV MMI)
Ruoms, Ardèche : secouant faible indiqué
Alès : le sol tremble, grondement, ça m'a réveillé
Ardèche : 3h 45 secousse de quelques secondes, réveillant tout le monde à la maison, le lit a vibré et la terre a grondé, quelques éclairs dans le ciel ont suivi. Impressionnant!
Peyremale, Gard : la maison a tremblé pendant 3 secondes, nombreux réveils. Panique
Alès : modéré
Chomérac, Ardèche : une secousse de quelques secondes 
Vallon Pont d’Arc : secousse
Montpellier : faible secousse à 3h 37
Meyrannes (8 km de St Ambroix): forte secousse d’environ 3 sc a 3h 38 environ. Impressionnant
Saint Martin de Lansuscle : faible secousse mais suffisante pour réveiller et faire trembler le lit Orgnac l’Aven : à 3h 36, nous avons été réveillés par le tremblement de toute la maison pendant 3 ou 4 secondes (lumière secouant indiquée)
Rochegude, Gard : vers 3h 37. Ressemble au tremblement de terre de l’ile d’Oléron en 1972. Grondement, brassement des portes, lit, durée plusieurs secondes (échelle 4 à 5) -ndlr, estimation exacte, bravo!-
Alès : des vibrations pendant environ 10 à 15 secondes. Réveil (lumière secouant indiquée)
Brouzet les Alès, Gard : tremblement et bruit sourd. Réveil. Sensation d’être debout dans un train en marche. (Lumière secouant indiquée)
Montpellier : grondement sourd de quelques secondes. Puis il y a eu une secousse faisant trembler notre lit d’avant en arrière pendant 4 secondes. Nous habitons au 4ème étage dans le centre-ville de Montpellier (rue des Trésoriers de France). Réveil
Mandagout : secouant faible
Méjannes-les-Alès : vers 3h 35, nous avons été réveillés par des mouvements inhabituels du lit pendant quelques secondes puis le calme est revenu. (Lumière secouant indiquée IV MMI)
Les Mages : On a senti à 3h 33 une secousse qui a fait trembler toute la maison à tèl point que le lit a bougé sur ses pieds. Réveil ! Durant environ 3 à 5 secondes… On se trouve à coté de SAINT AMBROIX. (Lumière secouant indiquée)
Les Vans, Ardéche : les Vans vers 3h 37, violente secousse de quelques secondes, les murs de la maison ont tremblé et le lit également. Sourds grondements. Cela n’a pas duré longtemps mais c’était impressionnant. Habitant au bord de la route, nous avons cru qu’un véhicule était venu percuter la façade de la maison ! (Lumière secouant indiquée)
Saint-Christol de Rodières : j’ai senti que l’ensemble de la maison bougeait cette nuit alors que j’étais dans mon lit, c'est la première fois que j’ai senti cela
St Privat des Vieux : des tremblements, un bruit sourd et des vibrations intenses pendant quelques secondes ont réveillé toute la famille
Barjac : à 3h 36 nous avons tous ressenti la secousse, bruit dans toute la maison, meubles qui ont bougé, cela a duré quelques secondes
Le Pouzin : premier tremblement de terre vécu, donc je ne saurais comparer entre une faible et forte secousse. Toujours est-il que j’ai eu assez peur durant ces interminables secondes… (Forte secousse)
Ruoms, Ardèche : 3 h 36, le lit a tremblé et les armoires ont fait du bruit quelques secondes. La terre a grondé et un des enfants a cru voir un éclair juste après, on a eu peur ne sachant pas ce que c’était réellement
Mialet, Gard : 3h 40, le matin, pendant dix à quinze secondes, vibrations dans le mur de la maison et un son profond, vibration sourde étendue et une secousse légère, cela est très inahabituel en Cévennes
Ardèche : secousses faisant vibrer toute la maison et engendrant un bruit de roulement dans le chapeau métallique de la cheminée
Les Vans : réveil inquiet pour ma compagne. Pour moi c’est la proximité des centrales nucléaires (moins de 50 km) qui laisse songeur
Nimes : passage d’une onde sismique avec 6 à 8 secousses puissantes nettement ressenties dans mon immeuble de 20 m de hauteur avec claquement des portes d’une penderie dans l’appartement
St Sauveur de Cruzières : seulement la 2ème ressentie vers 3h 40
Saint-Denis : vibration quelques secondes et grondement lourd, tout comme le tonnerre, mais à partir du sol. Effrayant
Lablachère : secousse de quelques secondes 3h 40
Barjac : vers 3h 30 , je me suis réveillé, mon lit tremblait. Cela a duré quelques secondes. Une amie m’a appelé pour savoir si je l’avais ressenti aussi
Mende : merci pour l’info, cela confirme ce que j’ai ressenti cette nuit à la même heure. J’ai été réveillée par cette sensation du camion qui passe, j’ai senti les meubles vibrer, un bruit sourd qui venait du sol. J’avais eu la même expérience à Maubeuge (Nord) et 1994 je crois (1993, 94 ou 95). La Voulte : 3h 39 les planchers ont tous craqué
Mialet : un bruit comme une explosion et toute la maison a vibré fortement. J’ai pensé rapidement à un tremblement de terre car, au début de l’année, il y avait eu une secousse sur le secteur de Manosque, dans les Alpes de Haute Provence où nous habitions et les manifestations avaient été exactement les mêmes. Pourtant, il semblerait que le Gard soit en zone sismique faible, voire quasi nulle
Courry : toute la maison tremble, le mobilier est secoué. On n'a pu se rendormir qu'après l'aube. Panique
Accons, Ardèche : secousse qui m'ont réveillé en faisant bouger la porte de la chambre, 3/4s
St Sauveur de Cruzières : secousses vers 3h 40. Réveil. La porte de notre chambre vibrait ainsi que les meubles. Il m’a semblé entendre ensuite un léger bruit sourd et j’ai eu peur que cela se reproduise. A notre lever, une charrue mise en décoration sur notre terrain (uniquement posée sur le sol) était tombée. Les médias ne donnaient aucune information… MERCI INTERNET
Pont de La Beaume : forte vibration en deux fois 3 secondes
Salindres : toute la maison a vibré à 3h 36 cela m’a réveillé ainsi que ma fille
Ribeyre : Vers 3 h, des objets sont tombés sur le sol. Cela m’a réveillé je n’ai pu me rendormir
Nimes : les portes d’un placard ont vibré et le lit a bougé de manière très nette: il était environ 3h 35
Aubenas : vers 3h 30, légères secousses pendant 3-4 secondes, sensation très bizarre… murs, lit, tout tremblait ! J’ai tout de suite pensé à ça car je n’avais jamais vu les murs trembler de cette façon!
Malbosc : vers 3h 30 la maison a tremblé pendant environ 3-4 secondes. Le lit également, et j’ai entendu de la vaisselle s’entrechoquer. La petite secousse a été précédée d’un grondement. Assez impressionnant !
Bordezac : 3h 36, un bruit comme une explosion avec un léger tremblement et le bruit des poutres en bois qui craquent comme dans un changement de température
Saint-Paul-le-Jeune : faible secousse durant quelques secondes
Méjannes-le-Clap : secousses ressenties à 3h 34 du matin. Serait-ce un troisième séisme ??
Barjac : expérience incroyable
Pres de Barjac : c’était la première fois à 42 ans que je vivais un tremblement de terre. Réveillée en sursaut à 3h 35 du matin j’ai tout de suite compris.Tout vibrait, tremblait, essentiellement les murs. Les sensations ressenties ne correspondaient à rien de familier. Les quelques secondes ont paru très longues. Je me suis alors immédiatement inquiétée pour les centrales nucléaires qui entourent notre région. (Je suis dans un village à 20 km de Barjac lieu de l’épicentre)
Le Grand Combe : secousse. Nous étions éveillés devant la TV lorsque notre accumulateur de chaleur pesant les 80 kilos s’est mis à trembler, puis c’est le meuble de notre salle à manger qui a tremblé au point que nous avons entendu la vaisselle qui s’y trouvait. Cela a duré entre 8 et 10 secondes. Quant à l’intensité de la secousse je ne peux l’évaluer étant donné que c’est la première que j’ai ressenti mais compte tenu que mon accumulateur (1m de long, 25 cm de largeur et environ 80 kilos ) a vibré j’en ai conclu qu'elle était importante, beaucoup plus important que les vibrations au passage d’un camion d’autant plus que j’habite au 4ème étage d’un immeuble 
Saint-Drézéry, Hérault : une secousse, qui nous a réveillées.  Nous ne l’avons ressentie que quelques secondes (une dizaine environ), mais qui sait depuis quand les secousses duraient …
Le Vigan, Gard : 3h 30, j’ai été secoué 3 (?) une 5 secondes. Mon lit a bougé, j’ai réalisé qu’il y avait eu un tremblement de terre
Saint Montan : nouvelle secousse ce matin 3h 41, durée estimée 5″. Grondement sourd et vibrations intenses des meubles. Aucun dégât notoire sur habitation (ancienne). Une secousse similaire ressentie en pleine journée alors que je me trouvais dans le champs de lavande à proximité de mon domicile à St  Montan quartier Trempevouloux il y a de cela environ 1 mois. Quelques secondes, un  grondement sourd, je sentais nettement la terre vibrer sous mes pieds. D’après la carte sur votre site, le secteur de Bourg St Andéol semble propice à ce genre d’humeur de notre bonne vieille terre…
Le Vigan, Gard : les murs tremblent, craquements. Réveil. A 3h 30 à peu près
Vezenobres : vers 3h 30 léger bourdonnement qui s’est intensifié en se rapprochant et puis j’ai entendu les verres se taper entre eux. Léger tremblement pendant quelques secondes, c’était bizarre comme sensation
Bourg St Andéol : très courte mais très intense vibration et aussi comme une déflagration rapidement étouffée. Je n'ai jamais rien connu de semblable mais j'ai très vite compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. C'était impressionnant et totalement inhabituel
Bourg Saint Andéol : environ 3h 35 du matin, cette nuit du 2 au 3 août, les murs de mon habitation ont l’air de vibrer, accompagnés d’un bruit étrange, un grondement. C’était une étrange sensation
Saint-Bauzély, Gard : le 3 août à 3h 36, j’ai entendu un grondement en sous-sol d’une durée de 4 à 5 secondes, puis le craquement de la charpente de la maison. Seul le chat a réagi ! Il a manifesté de l’inquiétude
Rochessadoule : nous aussi aux alentours de 3h 30 nous avons été réveillés cette nuit par une bonne secousse qui a duré 2 à 3 secondes… Une maison en pierre qui tremble, on a cru qu’une ancienne mine s’était effondrée! Cela ressemblait à une forte vibration, plutôt “horizontale” et j’ai entendu tout le long un grondement sourd et lointain. Je crois être la seule à l’avoir entendu, il est vrai qu’à cette heure de la nuit, on était un peu ensommeillés! Nous avons tous été très inquiets jusqu’à trouver sur le net une personne ayant posté qu’elle l’avait ressenti à Uzès. Néanmoins, il a été difficile de se rendormir à cause de l’angoisse
Aubenas : à Aubenas nous avons aussi ressenti le tremblement de terre. Aucune information par les medias français
Beaulieu : un bruit énorme, vibrations de notre maison (une ferme 1851 des 12mX12m). 3h 36. Ma réaction a été d'aller voir si l'un des toits s'était effondré (le rez de chaussée entier a belles voûtes.) Il n'y avait rien. L'ensemble du bâtiment a été secoué, bien pire que quand un avion passe le mur du son, ce qui se voit ici souvent (exercices sur les Cévennes.) 17 km au SO de Barjac
Nimes : je l'ai senti seulement parce que je ne dormais pas à 3h 30
Le Vigan : je jouais à Half Life 2 (le passage avec les zonbies) quand tout à coup le sol a tremblé (3h 30) tant que ça tremblé dans le jeu (c'est pour ça qu'on n'a pas bien compris au début)
Hameau Saint-Vincent : à Gras, nuit du 2 au 3 août vers 3h 36. Un grondement sourd m’a réveillée, et j’entendais le bruit des verres qui tremblent, cela a duré 7 secondes environ.7 secondes qui ont paru très longues!
Lunel : vers 3h 40 j'ai ressenti comme une vague qui passe, j'ai eu l'impression d'être sur un lit à roulette que quelqu'un aurait bousculé, et les murs ont tremblé un peu comme si le vent avait fermé violement la porte d'entrée. Ca a duré une seconde
Nimes : Installée confortablement dans mon lit à regarder une rediffusion sur Arte. Grondement sourd dans l’appartement comme si un car passait à proximité.. puis le lit qui est soulevé ainsi que la table de nuit. Bien que dans mon lit, j'ai ressenti la sensation d’une très forte tension au sol. Non j’ai pas rêvé, mon lit et mon chevet ont bien été déplaçés. Appel vers 4h chez les pompiers qui reconnaissent sans vouloir en dire davantage qu’effectivement “il y a eu quelque chose“. La police à été plus claire.”Non vous n’avez pas rêvé il y a bien eu un tremblement de terre sur Nîmes..” Pas un mot dans les médias
St Andéol de Vals : 3h 40 le 3 août, quelques secondes, un carquois dans le lit. (?) Bruit du tonnerre. Réveillé


Données sur le séisme :
Ampleur : 4.5
Heure UTC :  2011-08-03 00:00:00.0 UTC
L'heure locale à l'épicentre : heure locale 02:00
Profondeur (hypocentre) : 2 km
Géo-localisation :
3 km NE Barjac (pop 1,503)
21 km Pont-saint-esprit (pop 10,002)
53 km N Nîmes (pop 148,236)

mardi 2 août 2011

Pas touche, espèce de satyre

Ce cliché montre à l'évidence que les "penchants" (comme c'est bien dit quoique mal venu) de DSK pour les femmes noires étaient connus de tous, en tout cas de Barak !

lundi 1 août 2011

"DSK, plus charmeur que violent". Marie Victorine, celle qu'évoquait Ribbes à mi mot, parle enfin. Analyse d'une analyse !

Marie Victorine, des yeux étranges et beaux, un passé compliqué et douloureux, un présent assez courageux... mais pas tout le temps.
Cette analyse de la part de Marie-Victorine est ce qui a été écrit de plus intéressant et sans doute de plus juste sur le personnage : on a ici un éclairage qui concilie à peu près toutes les thèses. Un "passionné" (ou disons "passionné par le sexe" plus que par une ou l'autre des femmes qu'il semble consommer comme un gros fumeur un clop allumé automatiquement) parfois jusqu'à la violence, qui joue de son charme la plupart du temps mais, ne comprenant pas que "non" veut dire "non" tant il est accoutumé à ce que, non seulement on ne lui résiste pas mais qu'on soit "flattée" de son "intérêt", fût-il provisoire et futile, qui peut dériver c'est à dire violer. Un narcissique infantile en somme qui ne mesure pas ce qu'il fait, ce qui débouche comme toujours sur deux analyses opposées, un amoureux incapable de faire "ça" pour ses proches ou celles qui ont eu en retour "l'étincelle" comme dit MV...  un "violeur" pour celles qui ne l'ont pas "eue". Il est hélas possible qu'il ne se soit pas comporté envers Nafi comme envers MV (fille d'un ami et camarade) ni envers Tristane (fille d'une amie et camarade voire plus), sachant en bon "politique" graduer ses "passions" ou plus exactement pulsions.

Extraits (lien). [Note : peut-être briefée, elle s'exprimera fort différemment ensuite -récemment- mais cette interview là, plus précise, rend un son particulièrement vrai et surtout nuancé dans ses contradictions mêmes, surlignées. Les éléments qui ressemblent aux affaires concernant Tristane ou Nafi sont en italique.]

"Oui, c’est incroyable, mais en même temps, il est ce qu’il est !"… je me suis demandé si Dominique était devenu stupide avec l’âge… C’est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin. Dans son esprit, il doit être intimement persuadé de ne pas être coupable. Même si des éléments matériels parlent contre lui. Via ses avocats, il a d’abord nié, puis il a admis la relation sexuelle consentie. Quand j’ai lu les premiers articles dans la presse américaine, contenant par exemple le détail qu’il aurait pris sa présumée victime par-derrière, cela m’a poussée à croire cette femme."

[Note  : les serial agresseurs sexuels ont presque tous des modus operandi exactement identiques dans des détails même les plus infimes, des propos etc... quelles que soient leurs victimes ou disons les femmes qui ont consenti par amour -mais pas forcément envers leurs compagnes officielles ou celles dont ils dépendent par exemple financièrement- ; seulement un peu plus "hard" lorsqu'ils jugent qu'elles ne pourront pas se défendre ou porter plainte ensuite. Leur intérêt prime toujours au delà de leurs pulsions qu'ils savent fort bien -malgré le cliché- contrôler lorsque c'est nécessaire à leur ambition, d'où l'image opposée qu'ils offrent à chacune.]

Elle parle de leur rencontre, un coup de foudre pendant qu’il parlait en réunion. Elle décide de partir, il la retient.
"Vous partez? Mais il faut que vous m’appeliez!" Nous avons alors échangé nos numéros. Et une heure après à peine il m’a appelée. On a conclu de se revoir l’après-midi même... au bar d’un grand hôtel... On savait tous deux ce qui allait se produire, il n’y avait pas de doute… Avec l’éducation que j’avais reçue – j’ai été en internat chez les sœurs – je n’aurais jamais imaginé ça. J’avais 23 ans, lui 47. On est restés longuement au lit.. La relation était intense. Physique. On a été tous deux stupéfiés* par cette alchimie entre nous. Un regard suffisait. Ça s’est terminé juste après Yom Kippour, à la fin du mois d’octobre... il était devenu ministre..." (Note : est-ce l'ambition qui l'aurait poussé à sacrifier une jeune maîtresse devenue encombrante? Sa "passion" s'accommoderait-elle d'une mise en "stand by" lorsque les circonstances l'exigent?)

Sur leur rupture, la dernière dispute :
"J’étais dans un sale état, bouleversée et triste. Puis j’ai vu que mon pull s’était déchiré et que je m’étais blessé la main lors de notre dispute dans un mouvement involontaire. Je ne me souviens plus des mots qu’on a échangés ce soir-là, mais quand mon amie m’a vue arriver, elle m’a trouvée dans un piteux état."

Sur sa tentative de suicide (après un avortement**) :
"J’avais pris des médicaments, c’est encore flou dans ma tête. C’était quelques semaines après... j’étais blessée. Il m’avait vraiment fait mal. Mais ce sont des choses qui arrivent dans tous les couples. Je ne lui ai jamais demandé de quitter sa femme. Vous savez,quand vous vous retrouvez dans ce genre de relation.. voir que l’homme que vous aimez est ce qu’il est, qu’il mène une vie où vous avez peu de place, ça fait mal. Quand vous allumez la télé, vous avez son image. Vous ne pouvez plus fuir sa présence. Elle est là et vous torture. Je me sentais seule. Je ne pouvais en parler à personne
Quand je me suis réveillée à l’hôpital de Gonesse, M. Pupponi, le maire de Sarcelles, était à mon chevet. Je me souviens lui avoir parlé quelques minutes en lui demandant ce qu’il faisait là. Il m’avait répondu que Dominique voulait juste savoir si ça allait. J’imagine que mon père avait dû l’appeler aussi et qu’ils avaient dû avoir ensemble une conversation assez salée…

Il peut être très manipulateur. Je n’ai pas l’impression qu’il l’était avec moi, il ne m’a jamais forcée et j’assume complètement. Mais la manipulation n’est pas quelque chose qui me surprend chez lui. Il suffit de regarder par exemple les liaisons qu’il a eues ou de se remémorer cette lettre de Piroska Nagy, lorsqu’elle dit: "J’avais le sentiment que j’étais perdante si j’acceptais, et perdante si je refusais." Il y a clairement manipulation ou chantage."

Sur son avortement à la fin de sa liaison :
"Je refuse de parler de ça. Il y a des choses qui doivent rester entre deux personnes, et Dieu."

Sur ses pratiques sexuelles et la violence :
"C’est quoi la violence? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n’était pas violent. Il ne l’a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement. Je considère notre relation davantage comme de la passion... Nous étions dans une relation consentie. Donc, même s’il l’avait été dans l’intimité, ça ne regarderait que nous."

Sur Nafi :
"Je pense qu’il y a eu une relation entre eux, une relation forcée. Je ne sais pas s’il s’agit de viol. C’est un homme qui est physique, donc il est tout à fait possible qu’il ait étreint cette femme de façon brusque ou brutale. Mais on en revient toujours à la même question: qu’est ce que la définition exacte de la violence? Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité. Cette femme dit qu’elle a lutté, je veux bien la croire. Mais ça m’étonne un peu, car… Dominique n’est pas le genre d’homme qui a besoin de forcer. C’est là que la manipulation séductrice intervient peut-être. La force n’est pas le moyen qu’il utilise… Il utilisera le charme, définitivement, mais pas la force…"

A la question de l'interviewer : même si on lui résiste?
"Je ne peux pas répondre dans le sens où je ne lui ai jamais résisté. Il ne m’a jamais forcée à faire des choses que je ne voulais pas faire. Je dirai qu’il est plus charmeur que violent. Je ne roule pour personne et sûrement pas pour cette femme que je ne connais pas.

Note : elle dit "je dirai"; donc elle ne parle pas au conditionnel mais au futur, et ce passage n'est pas hypothétique mais assertorique.. ce qui correspond alors à une maladresse de syntaxe (elle aurait dû dire "je dis".) D'autre part, "plus charmeur que violent", signifie qu'il est aussi violent, mais moins que charmeur. Ses propos sont à lire entre les lignes et en tenant compte de fautes de syntaxe peut-être voulues. 

* Il est hélas probable étant donné leur différence d'âge et son passé de jeune fille catho qu'elle fut la seule à être "stupéfiée" par "cette alchimie" ; pour lui, ce devait être de la routine, la suite le montrera. Devenu ministre, exit la jeune maîtresse passionnée qui gêne. 

**Avortement peut-être imposé par DSK d'où le trauma pour une jeune femme pieuse qui "s'y était crue". 

Commentaire censuré par "le Post":
Exactement : ici on a un gus de 47 ans profitant d'une "gamine" de l'âge de sa fille, amoureuse éberluée (qui candide, croit à la réciprocité)... qu'il contraint d'avorter, plaque une fois devenu ministre et qui désespérée, tente de suicider... gamine qu'il réconforte (ou plus exactement fait réconforter) par un pote (sympa ou désireux d'éviter la casse en tant que ministre, une jeune maîtresse avortée-plaquée faisant trop mauvais genre pour la carrière ? les deux peut-être.)