Blog-note

vendredi 26 avril 2013

Cévennes, servage pas tout à fait aboli!!!











Un scoop aujourd'hui : le temps du servage n'est pas révolu! Contrairement à ce qui est dit partout et parfois même écrit, le château actuellement restauré à grand renfort de subventions* et de sueur de bénévoles, donc avec notre argent, ne sera jamais la propriété du village ou de la région. Le contrat de bail mentionne explicitement qu'au terme du bail, il reviendra à ses propriétaires avec tous les aménagements qui y auront été effectués, et de surcroît ceux-ci n'auront en fait aucune réelle obligation vis à vis de la Commune comme c'est d'usage (visites gratuites ou dont les bénéfices vont à part égale à la région et à lui-même) aucune réelle obligation autre que de laisser le site "ouvert" au public sans précision (notons que si les propriétaires décident d'y faire des chambres d'hôtes top niveau, un restaurant, une galerie d'art etc... le lieu sera considéré comme ouvert au public.) Servage pas aboli (lien) !
 
*Alors que dans le village les égouts se déversent... comme vous savez (voir articles suivants ou http://sosceze.blogspot.fr)

mercredi 24 avril 2013

Cahuzac, nouvelles du front, in cauda venenum (!) [dans la queue le venin]


On apprend comme disent les médias de "source bien informée" (!) que l'argent du fameux compte de Cahuzac aurait servi à alimenter la campagne électorale de Hollande, tout comme celle de Sarko fut sponsorisée par Bettancourt, et celle -ratée- de Balladur par les rétrocommissions et Takiefine (je laisse).. et là ça s'est mal terminé! On comprend mieux ainsi l'impensable arrogance d'icelui et le manque de réaction de la gauche par rapport à certaines affaires (et vice -ici le mot revêt tout son sens- versa) évidemment. Il doit se sentir trahi (!)

mardi 23 avril 2013

Olga Bancic, du groupe Manouchian, (non ce n'est pas du couturier qu'il s'agit !!) Petit rectificatif historique


L'affiche rouge. Incomplète, les nazis, qui voulaient montrer la dangerosité (et l'ignominie) extrêmes de ce groupe de résistants communistes formé d'étrangers souvent juifs, arméniens etc.. (particulièrement performant en effet) ont systématiquement omis Olga Bancic, prof de philo, une petite jeune femme frêle dont l'allure les aurait ridiculisés; elle n'a pas été fusillée mais décapitée à la hache. L'histoire faite par les mecs [dont la règle de base est "pour le glorieux, cherchez l'homme; pour le honteux, la femme"].. a suivi comme un seul homme et elle est presqu'oubliée.


Rectificatif didactique






 
L'affiche telle qu'elle aurait dû être; évidemment, sous cet 
angle, ça rend un effet assez ridicule pour le macho de base.



 Manouche, poète, le chef, arménien turc (sa famille ayant comme toutes subi le génocide); après deux jours de torture et de faim, les nazis lui ont fait un visage de truand, ce qui n'était pas le cas. Sa femme Mélinée est morte récemment. Note: on pense que le groupe, envoyé vers des missions de plus en plus périlleuses, quasiment-suicides, a sciemment été sacrifié par ses propres dirigeants, leur notoriété et charisme en faisant de dangereux rivaux potentiels pour la libération à venir.


 Peu avant le dernier coup de feu

Olga, sa dernière lettre (à sa fille)

 
 

lundi 22 avril 2013

Hollande fait caze neuve
















On a les politiques que l'on mérite? Non, mais à notre dimension

Affaires Cahu comme emblème. Vous avez remarqué? On a les politiques que l'on mérite, en tout cas à notre dimension. Mégapoles = gros filous (je suis sympa); ville moyenne = filous moyens ; villages = petits filous, comme les barres chocolatées, quelquefois rigolos, l'archétype étant la pissotière à roulettes, moins dangereux sauf parfois pour l'environnement. Il arrive cependant les deux se télescopent de manière drôle, que le people rejoigne le grave: ainsi la "bombe" Cahuzac et les révélations sur icelui ensuite qui ébranlèrent et ébranlent toujours -et sans doute à jamais- un gouvernement "de gauche" provient-elle à l'origine.. d'une histoire villageoise de pruneaux (voir article).. pas très importante (sauf pour Rémy Garnier qui s'y est débattu -et a vu sa vie et son honneur jetés aux orties- pendant 20 ans), juste une "fleur", un "cadeau" (de quelques petits millions tout de même) à une entreprise qui sinon aurait fermé .. et mis au chôm toute une région -dixit le boss-, éternel chantage des fraudeurs, des maris jaloux et des escrocs en général (sans moi, que feriez-vous?).. Et d'une histoire de cul, je simplifie, un amour tardif pour une jeunette et le largage intempestif de l'ancienne qui l'a fort mal pris, comme beaucoup.. et qui, elle, avait le pouvoir de le faire plonger. N'est pas Henry VIII qui veut, Jérôme. Toutes les affaires partent ainsi, depuis les grosses, Gaubert, Takiedine, Douste-Blazy, Le Pen etc.. jusqu'aux villageoises, (une ex femme de maire très branchée corruption -forcément!- qui déballe elle aussi lorsque icelui s'affiche avec une autre plus sexy.) Marrant.

Cela se voit partout mais on n'en parle que lorsque cela revêt une dimension parisienne, de grande envergure, parfois internationale.. ou alors lorsque les "héros" ont un côté vendeur, glamour, (ce qui est rarement le cas des villageois/es) mais sur ce coup Cahu est un excellent client. Le principe pourtant, la trahison d'un mandat et/ou l'abus de pouvoir en général est le même. Le loi est là certes (étant supposé qu'elle est appliquée) mais jusqu'à un certain point, il reste des vides juridiques que le juge doit pallier.

Exemples (lien) : lorsqu'un élu quel qu'il soit ordonne de saisir un administré pour des sommes quelconques -indues-, c'est de l'abus de pouvoir. Lorsque cet ordre survient peu après un litige perso avec celui-ci, c'est aussi de l'abus de pouvoir mais aggravé par l'usage d'une fonction publique à fins privées. Et lorsqu'il engage ensuite des fonds publics pour ester contre l'administré avec lequel il est en litige de son fait, c'est un abus de biens publics (mais la notion, contrairement à celle d'abus de bien social qui s'en rapproche, n'existe pas) et c'est le cas le plus fréquent, voir le lien avec agoravox, abus de pouvoir des maires.

Affaire Cahuzac; Hollande, le changement radical! Il fait dans le format plus portatif, qui inspire confiance



Hollande prend toutes les précautions


Juste une idée de polar

dimanche 21 avril 2013

Hollande prend les choses en mains; le successeur de Cahu, un pas-boxeur-pour-deux-ronds, (ça plaît aussi)



Il faut changer radicalement de politique.
[Un de dimensions plus modestes, ça peut plaire aux femmes aussi (elles adorent les fragiles, bon, elles aiment mieux les Vercingétorix mais faut bien faire avec cekona.)]

L'affaire en 4 clips

Les pourris de la droite, c'était plus marrant quand même!


Voici une note d'il y a plus de deux ans, 
merci google qui sauvegarde tout

Un bon coup de rigolade, merci ! on le lirait dans une bande dessinée, ça paraîtrait trop. Génial le coup du "OK je te rappelle!" de Boutefeux, ministre.. de l'Intérieur (!) qui téléphone à son pote Gaubert..  en garde à vue (!) pour une histoire de "valises", quelques petits millions qui se baladent depuis Karachi (et la suite du feuilleton hélas). Entre les affaires de braguettes mal étanches, de pied léchés, de ministre cul nu courant se réfugier chez ses gardes du corps avec sa femme aux trousses qui casse tout derrière lui dans la suite marocaine (elle l'a pincé au pieu avec un bel éphèbe... et pas en train de lui exposer sa politique extérieure) et à présent, moins rock and roll, le "OK je te rappelle", c'est toute une culture finalement que nous offre la casse politique française au cours de scénar à rebondissements palpitants. Une image mon cher qui se dégrade un peu plus chaque jour.. [Ah, de Gaulle!]

Et après ça "on" a eu les aventures de Pierrette Le Pen, rien de grave sauf à pointer la pingrerie et surtout l'antisémitisme décomplexé du "chef", -les femmes!- puis la bombe DSK, (bombe, c'est à voir, "ysavétous".. sauf la gentuzza), Sofitel, Carlton etc.. et à présent, la tête de missile Cahuzac -à longue portée-. Bon, mais il faut reconnaître que la droite, question scénar, c'était plus marrant.

samedi 20 avril 2013

Les aventures de Cahuzac, le traqueur traqué, depuis le Gud (Tintin au Pérou) jusqu'à Hollande, en passant par Hervé Dreyfus! Le pouvoir modifie ou révèle?

L'interview-show qu'il nous a joué 
à la Vercingétorix devant César



Corruprion (je laisse) des politiques en général? Il faut prendre garde à l'amalgame mais il reste que le pouvoir peut soit modifier soit RÉVÉLER ou exacerber divers travers assez peu glamour, âpreté au profit, sexe, ressentiment de tout ordre [et en actes, voir "abus de pouvoir"], jalousie, infatuation, machisme etc.. La question est dans le choix de celui-ci, parfois simplement conçu comme une carrière-levier prestigieuse [ou seulement plus porteuse que la sienne pour qui se sent frustré de sa médiocrité -ou qu'il/elle croit telle-.. à l'instar de N. avouant benoîtement y avoir poussé son mari car sa situation de répétiteur d'école privé était socialement et financièrement peu flamboyante.]

vendredi 19 avril 2013

Les banquiers se marrent



Marche turque, Cahu Caha







"Vercingétorix et César", show de Jérôme Cahuzac, dialogues et mise en scène de Anne Hommel [ou comment érotiser une sordide histoire de fraude fiscale de la part du ministre en charge sa répression pour des gens qui ont 900 E/mois pour vivre]. Autre titre -refusé- : et mes indemnités parlementaires bordel?

Affaire Cahu, la gauche, aussi pourrie que la droite ou juste moins cap?





mardi 16 avril 2013

Affaire Cahuzac. A chaud, une étrange psychothérapie.. passion (mais du lucre !) et dévastation.. et, à la fin, UN SCOOP, un bonbon fourré à la ciguë pour Hollande et qui d'autre/s? Sincère et roublard, émouvant.. et sournois.

A chaud, après l'interview-psychothérapie (lien) de Jean-François Achilli qui marquera l'histoire politique de cette république où déjà DSK etc.. Un constat préliminaire : les hommes politiques ressemblent de plus en plus à des rock stars. Ici, on est entre la psy (sans péjoration a priori), le cabinet du juge d'instruction (là, j'imagine) et l'oral de philo (lorsque "tout" c'est à dire le bac, la prépa parfois, l'avenir de l'élève.. vont se jouer en un quart d'heure.)


CAHUZAC ET LES FEMMES

Disons le tout net, honte à moi mais c'est ainsi, je fus émue et même plus, bref, j'ai presque marché. [Il faut dire qu'il m'a rappelé un ex.] Comme beaucoup d'idiot/es sans doute. Il nous la joue presque Vercingétorix rendant ses armes à César, et ma foi ça remue. But atteint, on a envie de le prendre dans ses bras pour le réconforter... comme un étudiant à qui on ne peut décemment pas coller plus de 8 mais qui est bien sympa tout de même... Mais aussi... comment dire? en même temps, sous jacent, un malaise, d'abord fugace, par moments, puis évident, (par exemple lorsqu'Achilli parle de fric -ses indemnités parlementaires-, apparemment c'est le point-gâchette): l'homme lui-même clivé ("ma part d'ombre" dit-il de manière un peu théâtrale) finit comme tous les personnages de ce type par générer les mêmes clivages chez le public essayant de pénétrer ses méandres. "Une faute morale et une idiotie" dit-il (de mémoire) de son compte à l'étranger, ajoutant qu'il ne sait l'expliquer, comme toute faute ou imbécilité. Parlant de la malversation financière à laquelle il s'est livré (et il n'est pas le seul laisse-t-il entendre, on y reviendra car cet aparté est lord de sens) comme d'une névrose, d'une passion contre laquelle on ne peut lutter et que l'on ne peut expliquer, il la réduit, "éromantise", (je laisse, je voulais dire "romance") un travers assez peu glamour et très banal, le désir de lucre.. et de faire rendre le max à son pèze, à tout prix. Achilli le lui laisse entendre du reste en termes à peine édulcorés.

"Ma part d'ombre.." répète-t-il pudiquement plusieurs fois, ajoutant, une seule fois "mais qui n'en a pas?" Envoie-t-il ici une pierre à "certains", car il s'adresse aussi à ses "pairs"? Mmm? Est-ce le début d'un déballage? [Et bien moi non, si c'est d'un compte suisse dont tu parles Jérôme, comme des milliers, non, des millions de gens, je n'ai pas cette part "d'ombre".] Fin stratège, il (enfin, Anne Hommel, sa chargée de com) a choisi la généralisation fautive.. donc la minimisation (par moments car à d'autres il en fait presque trop) de ses fautes "morales" (pourquoi morales ? Assurément ce n'est pas une faute d'orthographe qu'on lui reproche). Typique de ces personnalités, à la fois sûres d'elles, séductrices... et puériles. (On le voit à tous les niveaux, le cambrioleur disant qu'il n'a pas agressé, l'agresseur, qu'il n'a pas violé, le violeur qu'il n'a pas tué, le tueur qu'il ne le voulait pas et le criminel de guerre qu'il a obéi aux ordres..

Et sa démission (de son mandat de député) qu'il présente comme un acte choisi de repentance.. alors qu'il a eu le culot de demander tout de suite s'il lui était possible de réintégrer le job (!).. qu'il a hésité.. et n'y a renoncé que devant le tollé qui a suivi! une posture stratégique évidente. Comme le subodore Collard, le spécialiste, sont-ils aussi stratégiques, ses aveux.. des aveux SEULEMENT DE CE QUI A ÉTÉ PROUVÉ JUSQU’À PRÉSENT (on en reste aux 600 000 E.)? .. qui se donnent pour contrition... mais toujours avec un train de retard, au fur et à mesure que le convoi s'ébranle et découvre de "sombres" paysages bien plus vastes que prévu, qu'il ne peut que confirmer (dire "ceci est un chat" après avoir assuré qu'il n'y en avait pas, lorsque le rideau tiré l'a fait apparaître à tous, ce n'est pas "avouer", Jérôme, reprend tes cours de philo). Comme tout délinquant bien conseillé, il se bat pied à pied et ne reconnaît que ce qu'il ne peut pas ne pas reconnaitre. Sincère pourtant? Les trois peut-être et il donne le vertige (est-ce le but?) Ça, ce n'est peut-être pas volontaire.

Il y a sans doute des moments où il dit "vrai" (lorsqu'il affirme avoir été piégé par sa propre ambition et ne pas avoir eu le courage de refuser le poste.. de traqueur de la fraude fiscale ! proposé par Hollande.. puis s'être enferré dans une duplicité effroyable -ayant généré en lui une quasi schizoïdie- pour tenter d'oublier ce cadavre dans le placard qui sentait de plus en plus mauvais).. des moments de sincérité, ou du moins qui le semblent (car lorsqu'il affirmait ne pas, ne jamais avoir eu de compte à l'UCB et fustigeait/menaçait les journalistes de Médiapart, il avait les mêmes accents).. quand il demande pardon à x reprises (à ses proches, ses collègues, à Hollande, jamais au quidam/es notez-le, si ce n'est à ses électeurs de Villeneuve).. et qu'il se dit dévasté.. Oui, il faut un certain courage en effet... Un zeste d'égocentrisme puéril aussi, sincère assurément, ça doit être la part minime d'impro qu'il s'est autorisé, lorsqu'il dit que les journalistes de Médiapart ont démoli sa vie (!) mais il se reprend et ajoute que c'est lui-même qui en est responsable en raison de, redite, "sa part d'ombre", toujours l'euphémisme pour appât du gain qui seul ici  nous intéresse. Il n'est pas DSK et ses histoires intimes ne nous concernent pas. Une petite digression philosophique sur "la fin et les moyens", assez hors sujet, (Médiapart poursuit une fin qui peut être juste mais les moyens dont ils usent ne le sont peut-être pas -?- là, il fait comme si Fabrice Arpi avait torturé à mort un banquier pour le faire avouer, ce qui n'est pas dans les méthodes de ce brillant jeune homme ni de médiapart en général, afin de poser en victime.)

 Mais juste après il montre le bout de l'oreille lorsqu'Achilli (qui ne le ménage pas, presque jusqu'à la cruauté, est-ce voulu pour renverser les sympathies, fait-il intentionnellement le méchant pour que Margot s'émeuve? -un accord préalable? qui sait ce qu'il y a eu dans les coulisses de ce show?) lui demande s'il va renoncer à ses indemnités parlementaires (auxquelles il a théoriquement droit!) comme cela lui a été fortement recommandé par Hollande, par décence. Embarqué, dans la pièce qu'il nous joue, on attendait le "naturellement" et là on marchait. Que nenni! Sa réponse fout tout en l'air. "Je laisse à mes avocats se loin de s'en occuper juridiquement".. autrement dit, NON et je vais me battre jusqu'au bout pour mon blé.. Les violons se sont tus d'un coup, il ne reste que la grosse caisse; il semble que dès qu'il s'agit d'actes et en le cas d'argent, ça ne psychologise plus pour un rond chez Cahu. Ta crédibilité (déjà pulvérisée) valait bien six mois de salaire, Jérôme, si gros soit-il. Là, il nous la joue Scarlett O'Hara, sans l'excuse de la guerre et d'avoir crevé de faim.. et le peuple n'est pas un Ashley Wilkes amoureux.

C'est le temps de cytises!

Et enfin, et surtout ! le SCOOP, vers la fin : cette terrible phrase mine de rien sur Hollande ! "Que savait-il ?" demande Achilli. "J'IGNORE CE QU'IL SAVAIT" répond Cahu de la voix douce dont il ne se départ pas pendant tout l'interview, fort différente de celle qu'il a dans d'autres, voir avec Mélanchon. (Cela est normal jusqu'à un certain point, mais il est rare que la tessiture même puisse varier à ce point, a-t-il fait du théâtre? Il a bien répété en tout cas.) "J'ignore ce qu'il savait" (!!) et lorsqu'Achilli, interloqué, rétorque "vous voulez dire que peut-être il était au courant?" il se reprend (ou feint de se reprendre car il est évident que l'ambiguïté de la formule est voulue et qu'elle a été, comme toute sa prestation, soigneusement préparée) et réaffirme qu'il a menti à TOUS. Énorme! Analysons: si Hollande savait et n'a rien dit c'est qu'il avait ses raisons.. Complice? Et là, c'est TOUT le gouvernement qui tombe. Sous ses dehors "jedemandepardon", il les fout tous (ses collègues, "amis", camarades) dans une merde comme jamais, posant en filigrane au martyr qui consent à payer pour les chefs de la bande mais n'ira pas.. jusqu'à "mentir" pour eux... Comme un truand qui pour se dédouaner mouille ceux qui ont réussi à s'enfuir quand lui, moins rapide, moins futé, a été serré.. Et qui bien au chaud l'accablent... avec d'autant plus de virulence qu'ils sont plus impliqués. Le message ici est classique, lâchez-moi la grappe ou je déballe. Des dessous ? cet argent qui baladait de Suisse à Singapour, un financement de la campagne électorale? Ce ne serait pas la première fois.. Certes il dément mais après le "je ne sais pas ce que François Hollande savait", le ver est dans le fruit. Tout est possible. Mine de rien, il vient de lui envoyer un énorme pavé, le "dévasté", un pavé dont il ne se relèvera plus. Exemple, pour quelqu'un comme moi de moyennement intelligent et plutôt naïf, (en politique, pas en philo) disons naïf jusqu'à un certain point, à présent ma conviction est faite : HOLLANDE SAVAIT. Et des-comme-moi, ça court les champs. Sacré Cahu, dévasté, oui, c'est sûr ou disons très probable car avec lui tout est dans le "probable", mais il ne perd pas le nord (mes sous mes sous) et c'est justement lorsque la bête blessée est dos au mur qu'elle est la plus dangereuse.

Là, après avoir compati à la douleur de l'homme [à la place de qui personne ne voudrait être] on est soufflé, tétanisé... mais avec un recul de quelques minutes, lorsqu'on met tout à plat : comme toutes les personnalités clivées, il emporte l'adhésion spontanée par l'émotion.. l'émotion qui, plus tenace que la logique, perdure en fondu, traçant un halo qui floute le logos, l'émotion qui demeure pendant quelques instants, quelques secondes seulement pour les plus vifs.. [ou définitivement pour les pas futfuts].. on est soufflés donc de le voir soudain à l’œuvre tel qu'on l'avait habitué : "je peux parler si je veux" dit exactement sa formule, qui vient.. après les "excuses" bouleversantes réitérées (!) -Hollande a dû mal dormir cette nuit-.. sous-entendu laisse-moi tranquille [s'agit-il de ses indemnités qu'il lui demande d'abandonner par décence? C'est mesquin mais avec des gens si âpres au fric -une passion en effet, il n'a pas tout à fait tort- tout est possible à l'exemple -réel- de ce gus brillant, richissime, mort d'infarctus faute de Trinitrine parce qu'il attendait le retour de son fils -médecin- en voyage pour s'en procurer gratos]. De plus que ça? Un coup de bluff (?) mais contre Hollande et d'autres cette fois, à supposer, chose que l'on voit à présent improbable, que celui-ci n'ait rien su ? STUPÉFIANT. Il balance donc à sa manière, à mi-mot, mais, et c'est là son art, après s'être rendu sympathique avec un talent époustouflant. On y a cru.. presque. J'y ai cru, quatre secondes. Sans le coup des indemnités..


IL NE PARLE PAS, IL DRAGUE.. 
ET CA MARCHE! LE MACHO 
INSUPPORTAIT, L'HOMME 
BLESSÉ ÉMEUT

La manip est simple: il a mis le public féminin dans sa poche... car en fait, il ne parle pas, il drague et il est clair qu'en tête à tête, ce genre de tirade finit au pieu par une nuit enivrée, ne nous la fais pas Jérôme, les femmes adorent les fragiles c'est bien connu, en tout cas par toi et par tous les mecs avis, regarde, même Moreno était émue soft pour une fois et avait abandonné son ton adjudantesque pour devenir elle aussi presqu'émouvante.. et belle ma foi !... [Du reste, c'est une femme qui l'a cornaqué -à prix d'or- comme elle l'avait fait pour DSK et ce n'est pas un hasard. Le cas étant moins difficile pour Jérôme tout de même, ça a dû coûter moins cher.] Donc il met les femmes de son côté (mis à part son couac, c'était presque réussi) et le voilà à présent qui retourne l'ire popu vers.. d'autres plus puissants mais moins charismatiques peut-être -car Hollande question drague ne fait pas le poids ou plutôt le fait trop-. Bouc émissaire? martyr, Cahu? Cela aussi prend bien pour les femmes. Assez fort, le coup. [Cf "Noces Kurdes" où un personnage -un être de cette eau- avoue à la narratrice "la question est de plus ou moins mouiller tout le monde, ne serait-ce que par leur silence, leur amitié, leur amour ou la peur : après, longtemps après, personne n'osera te dénoncer, ils ne seront plus crédibles, on les prévient qu'on les dira complices ou même initiateurs, que ce soit vrai ou non, et tout le monde nous croira.."] Psychologiquement passionnant, Cahu, l'archétype de ces personnalités clivées avec lesquels la vie commune toute en hauts et bas, ciel et gouffre est éprouvante. Un tel malaise que je me suis endormie aussitôt ceci écrit, épuisée par ces émotions contradictoires.

Oui, Arpi a raison : l'affaire Cahuzac ne fait que commencer. (Et je l'envoie à présent à la rubrique "femmes" et "psy" des blogs où elle a sa place, et une place de choix.)

Cahuzac, des pruneaux à l'adieu au légionaire, un homme pas contrariant








Lorsqu'on voit son parcours "politique" [si ce mot a encore un sens, et particulièrement en ce qui le concerne], on est sidéré par son extrême influençabilité. Cet arrogant qui semble si sûr de lui* est en fait toujours prêt à suivre les potes, au hasard parfois des voisinages, mais alors -et c'est là où il diffère d'un simple versatile- lui, il y va à fond.. jusqu'à se tailler une belle place, certes derrière les hiérarques historiques d'un "mouvement", mais juste derrière. Le second couteau, mais le favori, le meilleur, l'ami préféré du Chef. 

  De l'extrême droite (le Gud) pour des raisons obscures, peut-être simplement par cousinage du côté de sa femme [dont le rôle est bien plus important qu'elle ne le laisse entendre -voir le blog-] ou parce que la cafet de sa fac jouxtait Assas ! où il se met pour faire genre à la boxe et au sport à outrance.. à la gauche car il est voisin de Guy Carcassonne (!).. mais une gauche qui va de Rocard le juste à Jospin le mou allègre.. passe un peu par la case DSK la quéquette, l'incontournable, mais sans s'y attarder.. pour finir son parcours chez Hollande le faux mou ou le faux dur, c'est pareil.. un Hollande intéressé par son allure ascétique ad hoc en cette période où il impose au bas peuple de se serrer encore plus la ceinture [pour que des Bettancoures de tout poil puissent toujours engranger davantage.] Comme tout metteur en scène, il doit soigner son casting; un Cambacélis réduisant drastiquement la portion déjà congrue des RSAistes voire Riendutouïstes et on est carrément dans Germinal.

Quelle peut être la pensée d'un tel homme? En fait aucune, sauf peut-être l'opportunisme et le goût du fric et encore ce n'est pas sûr.. Il se laisse simplement aller.. mais avec ferveur et constance (!) "Un bon toubib" disent de lui ses confrères hospitaliers, sans doute, ça n'empêche pas.. Certes, comme l'observe sans rire Bruno Toussaint, fondateur de la revue "Prescrire" ["la seule revue médicale indépendante des laboratoires"!] "les études de médecine ne prédisposent pas à l'esprit critique et libertaire"... mais à ce point tout de même! En prison, il fera sans nul doute un détenu modèle, peu contestataire, genre qui prend en mains l'équipe de foot des matons et la fait monter plus haut qu'on n'avait jamais espéré. [Note: ce sont souvent ce type de personnalités qui font les plus dangereux délinquants, car les plus imprévisibles. Si j'étais son avocate, je plaiderais l'influence de mauvaises relations sur un esprit faible.]
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* L'arrogance provient souvent d'un défaut de confiance en soi, c'est un barrage mis entre soi et les autres pour éviter tout contact spontané, toute remise en cause dont le fragile [ou celui qui se croit ou se sait tel.. ou encore le bluffeur] craint de ne pas sortir vainqueur. Ce qui n'est pas incompatible chez les personnalités clivées avec un sentiment de fausse sécurité [c'est l'autre qui les intimide, pas les gestes s'ils ne sont pas publics.] Ainsi Cahu le bosseur, le winner qui apprenait ses planches d'anatomie comme on avale un café.. n'est-il pas très malin dans ses manip financières [faciles pourtant] : un compte, carrément en son nom, tout de même, cette puérilité le rend presque sympa. [L'eût-il été davantage que l'affaire ne fût jamais sortie. Question : combien le sont, et sans forcer?] 

Cahuzac, une affaire de pruneaux (au départ); chant d'adieu au légionnaire

lundi 15 avril 2013

Cahu, et si c'était un acte manqué? Le roi Midas..

 


Impossible d'éviter la question; freuderies, peut-être, mais tout de même, envoyer par erreur (!) à SON ennemi agenais le plus impitoyable -le plus tenace et le plus rusé sous ses dehors bonhomme, regardez ses yeux- un ennemi qu'il défiait et avait, croyait-il, vaincu... LE message où il se dénonce carrément lui-même, comme dirait l'autre, "ça" interpelle

S'il ne l'avait pas fait, l'affaire, malgré les patientes recherches de Garnier, discrédité partout [partout, non, mais par ceux qui avaient le pouvoir de décider d'une suite et qui, aux ordres, faisaient comme si ses soupçons -et même un peu plus- n'étaient que balivernes de parano].. l'affaire donc ne serait jamais sortie.. ou au bout d'un certain temps, ce temps qui grise et floute tout, depuis les chagrins d'amour jusqu'aux emplois fictifs à la Mairie de Paris et en règle générale les petites escroqueries ministérielles ou présidentielles entre potes en tout genre. 




Un acte manqué? La culpabilité [ou la trouille] sous jacente de se voir décoré Chef de la Traque anti Evasion Fiscale.. et lui-même évadeur fiscal de haute volée ? Tel Œdipe, il a rencontré son destin en voulant le fuir: croyant demander conseil à un proche (qui?), il s'adressait en fait à son pire ennemi et lui offrait sa crête sur un plateau. Un manque de sommeil? L'excitation d'une nouvelle relation amoureuse? Le divorce dont il pouvait à juste titre tout redouter? [C'est ça l'ennui avec les comparses, ensuite, il faut les tenir, ne pas leur déplaire.. trop. Ne jamais bosser en famille, on le sait, car de la famille on ne se débarrasse jamais complètement et on va vite à blesser une femme plus toute jeune avec qui ce-n'est-plus-comme-avant.] L'arrogance aussi est le problème des délinquants -les relativement futés quels qu'ils soient, les autres se font pincer au premier coup- : ils ne sont pas pris, une fois, deux, dix, vingt.. et c'est l'ivresse des profondeurs, rien ne peut leur arriver, ils sont les plus forts, les autres, des cons... ils planent, baissent la garde.. et plongent, souvent pour un détail ridicule, une maladresse invraisemblable.. voire un aveu à qui il n'aurait pas fallu. Le roi Midas...

 On a dit de même pour DSK qui n'aurait pas vraiment voulu devenir Président si ce n'est pour complaire à sa femme et sponsor. Qui sait? Humain, trop humain..

dimanche 14 avril 2013

L'affaire, la cible, les flèches... et le dessous des cartes!

L'article "une lutte de grands mâles dominants", questions au juge Bruguière "qui n'a pas regardé la cassette" (!) (lien)

Cahu n'a plus confiance en les banques..

Plein de lingots d'or évidemment..

Un jeu des sept familles... Choisissez 40 députés

SCOOP DE LA JOURNÉE: SELON XAVIER KEMLIN, UN EX DE LA BANQUE SUISSE UBS, 40 PARLEMENTAIRES FRANÇAIS (/577, C'EST A DIRE 1/14,425) AURAIENT UN COMPTE A L'UBS.. [NOTE, IL NE DIT RIEN SUR LES AUTRES BANQUES, DONC CA PEUT ÊTRE BEAUCOUP PLUS]. JE PROPOSE UN JEU, LES PASSER TOUS EN REVUE ET VOTER..  
Lien sur Rue 89 

Voici la liste des 577, (lien) faites votre choix!


Gonelle/Cahuzac, le combat de mâles dominants.. l'ex séminariste met KO le Magnifique.. Questions à Bruguière, celui kapalu

Une lutte à mort de grands mâles dominants

Villeneuve-sur-Lot


Son cabinet -il est avocat- est simple, modeste, tarifs affichés dans la salle d'attente. Fils d’agriculteurs, boursier, il a d'abord fait le petit séminaire avant droit.. a un ami archevêque, préside une association de réinsertion d’anciens taulards, est de droite même s’il a toujours été tenté par la gauche, gaulliste, rigide.


Cahuzac le cynique, ondoyant, désinvolte, charmeur et sans scrupules fut son adversaire pour la Mairie. Dire qu'il y a entre eux de l'antipathie est peu dire même s'il s'en défend.. et confirme maladroitement à coup d'anecdotes "typiques", ainsi raconte-t-il qu'en 1997, ayant très peu de temps pour faire campagne, le Magnifique a simplement fait.. distribuer des roses dans la rue à toutes les femmes.. y compris à la sienne -une brassée-... et, lorsque, devenu maire, Cahu le vilipende en raison de l’endettement de la ville, un jour que l'ayant croisé il lui demande d’arrêter les calomnies, l'autre lui répond en rigolant qu’il ferait la même chose à sa place etc.. Rien de mirobolant, le personnage du tombeur de Cahu est un peu trop grand pour Michel Gonelle.

Un juge très discret 
  
Mais il l'a à l’œil et quand en 2007 Cahu est accusé d’employer une femme de ménage philippine au noir, il demande une copie du jugement au procureur. Et mine de rien continue son petit travail.. Le "message" sur son répondeur fut en quelque sorte le doigt de Dieu. Aidé par un ami, il en fait deux mini-disques.. dont en 2007 il donne l'un au juge Jean-Louis Bruguière alors que celui-ci était candidat à la mairie contre Cahu -Bruguière dément ou plus exactement affirme.. qu'il ne l'a pas écouté, trouvant ce procédé douteux (!) c'est le coup de DSK et de la cassette de Méry, encore un qui se fout de nous!- Gonelle suppose que c'est lui qui l’aurait fait circuler parmi ses relations à la DCRI.. jusqu'à L’Express et Médiapart. "Je ne suis qu’un documentaliste dans cette histoire." Sans beaucoup de poids assure-t-il, "si je m’étais servi de l’enregistrement tout seul, personne ne m’aurait pris au sérieux, il a fallu la force de Mediapart [qui probablement a pris contact avec lui et non l'inverse.] "Je n’ai rencontré Fabrice Arfi que fin décembre, après que j’aie pris contact avec l’Elysée pour certifier l’authenticité de l’enregistrement.  

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DES QUESTIONS LOURDES DE SENS AUX
INITIATEURS... TARDIFS !
 
Inquiétant : pourquoi un tel délai -de la part du juge Bruguière surtout*- entre la réception de la cassette et son dévoilement? Qui voulait s'en servir? A quelles fins ? inavouables, au sens strict du terme, c'est la seule chose dont on soit sûr. Qui avait peur et voulait se garder du biscuit ocazou? Ou mieux, qui a laissé Hollande -à supposer qu'il n'ait rien su- s'enferrer pour pouvoir le cueillir une fois cuit en rendant la cassette publique? Qui a tiré les ficelles? On a l'impression ici de pratiques de maîtres chanteurs et/ou de petits combinards rivaux.. que le hasard seul d'une opportunité à saisir [intéressante pour eux] a poussé à réagir [soudain frappés par la grâce].. faisant enfin sortir une affaire, et de quelle taille! .. qui sinon serait toujours en stand by. Je te tiens tu me tiens etc.. On comprend mieux alors l'incroyable arrogance de Cahu ["je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger ni maintenant ni jamais"].. quelque chose soudain sur quoi il comptait a lâché dans l'intrigue, que nous ignorons et sans doute ignorerons toujours...

 Dommage pour les initiateurs, du moins pour le juge Buguière qui, lui, avait le pouvoir de se faire entendre directement.. pouvoir qu'il a fini par déléguer à Fabrice Arfi!.. et après on se plaindra des médias trop intrusifs! Que diriez-vous Monsieur le Juge si un témoin dans une affaire que vous instruisez [et dans laquelle vous pataugez] possédant une info déterminante propre à faire tomber un truand.. vous la taisait.. ou ne vous la dévoilait que lorsque ça va lui rapporter quelqu'avantage? Ça arrive tout le temps, c'est vrai, mais rarement de telle manière, et cette manière, Monsieur le juge, ce fut la vôtre. [Note: et s'il disait vrai? Après tout.. L'ambiance à présent avec Cahu "je n'ai jamais eu etc" est telle que l'on finit par peut-être douter à tort de tous les hiérarques quels qu'ils soient..]

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*Gonelle laisse entendre sans rire que c'était surtout une bonne histoire à raconter (!) ce qui laisse pantois, encore un qui, certes moins que Bruguière, se fout de nous. Il sait beaucoup de choses sur ses adversaires, stocke les rumeurs, les bonnes histoires et celle-ci était sûrement sa meilleure. Il affirme aussi que la droite était au courant. Ça, c'est probable si Bruguière l'était.
 .. et ce vendredi, il commente l’affaire au téléphone avec Rémy Garnier, l’inspecteur des impôts sanctionné pour avoir fait des recherches sur Cahuzac sans l’accord de sa hiérarchie (!).. qu'il connait depuis 2003, se demande avec lui si les sanctions de l’administration à son égard vont être maintenues ... [Ndlr, une question : a-t-il prévenu Hollande lorsque celui-ci nomma Cahu en charge de la répression de la fraude fiscale? Non? ]