Mais toutes ces infractions ne sont rien par rapport à ce qui se prépare. La France tend à s’aligner sur le "modèle" britannique où les privatisations du domaine public font flores [ex, les archives depuis 1785 du Times ne sont accessibles que moyennant un abonnement et chaque exemplaire est orné de la mention "© Times Newspapers Limited".] Restriction budgétaire oblige, les bibliothèques publiques sont contraintes de négocier des partenariats avec des entreprises privées auxquelles elles proposent des privatisations temporaires de contenus placés dans le domaine public pour une durée de cinq à dix ans pendant laquelle l’investisseur jouira d’un privilège illégal : les numérisations seront inaccessibles au public et vendues à des particuliers.. ou à des institutions! La culture se privatise à la vitesse grand V. Et même internet.
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LES SUPPORTS "CONSTIPES" ET COPYFRAUDEURS, une manière délicate de tourner la loi .. exactement à contre sens de son esprit.
* Le
cas est cocasse d'un clip vidéo que vous avez créé, mis sur Youtube.. qui ensuite le "protège", ce que vous ne
souhaitez pas [vous l'avez justement envoyé pour que tous puissent en bénéficier et le télécharger, y compris sur A.P..] et plein de zèle, l'interdit.. y compris à vous-même -mettons
que vous avez perdu le film et aviez confiance en eux pour l'avoir
conservé, oui mais.. le voilà "protégé", pas
prévu, et vous, gros-jean comme devant !- Même histoire
ubuesque avec des images également créées par vous [des heures de
travail] envoyées sur
over blog qui ensuite les "avale" et les garde jalousement pour lui
seul, interdisant la reproduction ou ne l'"autorisant" (!) qu'avec la
mention publicitaire "grâce à overblog, suscitez vos créations".. voire
piratant tout internaute qui les aurait imprudemment téléchargées avec
un virus qui en lieu et place de l'image, mettra partout sur le blog la
moche spirale avec logo etc
!! [Blogger ne le fait pas, à saluer!] Ces copyfrauds constants
revêtent la forme délicate et hypocrite de "protection du droit d'un
auteur"... lequel n'en demandait pas tant, surtout si c'est lui qui
cherche à télécharger son propre travail.
Parfois la "rétention" revêt la forme encore plus hypocrite du "contrôle parental". Voici un excellent clip anti-Sarko qui avait obtenu 5 étoiles, accessible sur ce blog (lien) .. soumis sur DM au.. filtre parental (!) alors que rien, strictement rien ne le justifie, jugez-en. Et là, si vous n'avez pas pris la précaution de sauvegarder l'embed, [je l'ai fait] vous ne pouvez même plus l'exporter. Ici il s'agit bien évidemment d'une rétention politique et pas forcément (?) vénale, mais le principe est le même.
Pire encore : des contenus carrément publics et mondialement connus (Mozart, etc..) sont de la même façon indument "protégés" par ces supports qui se comportent alors de bien curieuse manière : on vous "avertit" que vous avez violé un "copyright" (!) avec cependant une mention "si vous n'êtes pas d'accord, indiquez les raisons" (patate!) mais on vous prévient dans la foulée qu'il pourra donc être ajouté de la publicité sur votre vidéo (!?) [ce que par ailleurs ils font de toutes façons mais juste en bandeau de bas de page.] Une manœuvre d'intimidation stupéfiante qui revient à dire "vous êtes dans l'illégalité, très bien on passe, mais on va en profiter pour s'en servir à notre profit." !! Alors que vous ne l'êtes pas, ils le savent fort bien et si c'était le cas, eux le seraient également et ici OUVERTEMENT. Il faut croire en effet que le vide juridique béant sur les copyfrauds fonde les commercieux de la culture à ne rien redouter. En cas de procès (mais qui le fera?) ils pourront toujours arguer qu'il se sont trompés "oui c'est vrai maintenant que vous le dites, Mozart est tombé dans le domaine public, suis-je buse, sorry."
Certes "l’accès restreint à une base de données concerne le droit spécifique de leurs producteurs qui protègent leur investissement" (lien) mais qu'un contenu PUBLIC ou non protégé par l’auteur n’empêche pas le producteur de le restreindre au prétexte... de la protection d'un "copyright" ! ne revient-il pas à un abus de pouvoir, à s'octroyer un droit "en trop" [en raison de la seule possession d'une technique qui ne rajoute rien à l’œuvre au contraire*], un contrat léonin passé avec les internautes qui les alimentent gratos, les prestataires de service se servant d'eux non seulement pour vendre leur pub (OK si elle est discrète) mais refusant ensuite ce pour quoi le deal a été accepté, à savoir de mettre leur contenu libre d'accès ou libre de reprise pour tous ; ils s'octroient le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermière et l'internaute créateur n'a rien de ce qu'il avait voulu et qu'on lui avait annoncé lorsqu'il a consenti à envoyer (lien).
[Cela rappelle aussi le fonctionnement des banques.]
* Daily motion par exemple décale souvent musique et image de quelques demi ou quart de soupir, une catastrophe, alors que vous vous êtes crevé les yeux à les faire correspondre au micron près.
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UN AUTRE CAS DE "COPYFRAUD" D'UN GENRE SPÉCIAL version "droit à l'image"
Sharbat Gula, la petite afghane dont l'image a fait le tour du monde et généré pour "Magnun" un profit colossal n'a pas touché un sou de cet argent et vit actuellement dans la misère. Copyfraud? droit à l'image? Mineure lors du cliché, ni elle ni ses parents qui venaient de mourir ne pouvait signer de document y renonçant et on ne le lui a pas demandé. D'où la pétition (lien).
Parfois la "rétention" revêt la forme encore plus hypocrite du "contrôle parental". Voici un excellent clip anti-Sarko qui avait obtenu 5 étoiles, accessible sur ce blog (lien) .. soumis sur DM au.. filtre parental (!) alors que rien, strictement rien ne le justifie, jugez-en. Et là, si vous n'avez pas pris la précaution de sauvegarder l'embed, [je l'ai fait] vous ne pouvez même plus l'exporter. Ici il s'agit bien évidemment d'une rétention politique et pas forcément (?) vénale, mais le principe est le même.
Pire encore : des contenus carrément publics et mondialement connus (Mozart, etc..) sont de la même façon indument "protégés" par ces supports qui se comportent alors de bien curieuse manière : on vous "avertit" que vous avez violé un "copyright" (!) avec cependant une mention "si vous n'êtes pas d'accord, indiquez les raisons" (patate!) mais on vous prévient dans la foulée qu'il pourra donc être ajouté de la publicité sur votre vidéo (!?) [ce que par ailleurs ils font de toutes façons mais juste en bandeau de bas de page.] Une manœuvre d'intimidation stupéfiante qui revient à dire "vous êtes dans l'illégalité, très bien on passe, mais on va en profiter pour s'en servir à notre profit." !! Alors que vous ne l'êtes pas, ils le savent fort bien et si c'était le cas, eux le seraient également et ici OUVERTEMENT. Il faut croire en effet que le vide juridique béant sur les copyfrauds fonde les commercieux de la culture à ne rien redouter. En cas de procès (mais qui le fera?) ils pourront toujours arguer qu'il se sont trompés "oui c'est vrai maintenant que vous le dites, Mozart est tombé dans le domaine public, suis-je buse, sorry."
Certes "l’accès restreint à une base de données concerne le droit spécifique de leurs producteurs qui protègent leur investissement" (lien) mais qu'un contenu PUBLIC ou non protégé par l’auteur n’empêche pas le producteur de le restreindre au prétexte... de la protection d'un "copyright" ! ne revient-il pas à un abus de pouvoir, à s'octroyer un droit "en trop" [en raison de la seule possession d'une technique qui ne rajoute rien à l’œuvre au contraire*], un contrat léonin passé avec les internautes qui les alimentent gratos, les prestataires de service se servant d'eux non seulement pour vendre leur pub (OK si elle est discrète) mais refusant ensuite ce pour quoi le deal a été accepté, à savoir de mettre leur contenu libre d'accès ou libre de reprise pour tous ; ils s'octroient le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermière et l'internaute créateur n'a rien de ce qu'il avait voulu et qu'on lui avait annoncé lorsqu'il a consenti à envoyer (lien).
[Cela rappelle aussi le fonctionnement des banques.]
* Daily motion par exemple décale souvent musique et image de quelques demi ou quart de soupir, une catastrophe, alors que vous vous êtes crevé les yeux à les faire correspondre au micron près.
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UN AUTRE CAS DE "COPYFRAUD" D'UN GENRE SPÉCIAL version "droit à l'image"
Sharbat Gula, la petite afghane dont l'image a fait le tour du monde et généré pour "Magnun" un profit colossal n'a pas touché un sou de cet argent et vit actuellement dans la misère. Copyfraud? droit à l'image? Mineure lors du cliché, ni elle ni ses parents qui venaient de mourir ne pouvait signer de document y renonçant et on ne le lui a pas demandé. D'où la pétition (lien).
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