Blog-note

mardi 25 août 2015

Souvent on meurt guéri

Le problème de la médecine actuelle est que, lorsqu'un/e quidam/e va mal (surtout gravement) il consulte souvent (dans le meilleur des cas) un spécialiste pointu du truc auquel l'envoie son médecin, (mais il arrive que parfois celui-ci n'en voie pas l'utilité et continue à lui donner de l'aspirine et d'autres médicaments calmants assaisonnés, anti inflamatoires etc..  de quelques conseils lénifiants).  Mettons que le quidam/e soit envoyé/e au bout de x consultations vaines vers un ponte, un chirurgien par exemple... pour un rétrécissement du canal lombaire supposé....  Celui-ci va alors s'acquitter au mieux du ramonage difficile, il y a une sacrée plomberie tout de même : opération lourde, 7 heures, il a tout bien gratté nickel. 

Mais voilà. Rien de changé pourtant (le quidam/e ne peut plus marcher sans douleurs insupportables... puis plus du tout). "Attendez un peu, ça peut être long". Un an ou plus (!) Toujours rien de changé ou en pire. Le Ponte plombier aurait-il raté une vertèbre ? Scanner, tout est parfait, c'est un as, pas de problèmes. Tout ceci au cours de x consultations, y compris à d'autres spécialistes des vertèbres, (plus spécialistes tu meurs), qui confirment : RAS, tout va bien. Sauf que le quidam/e contrariant, en chaise roulante, quasi immobilisé depuis un an, est en train de crever. 

Il a fallu une généraliste de village pour, soit comprendre, soit comprendre qu'elle (ni personne parmi les cadors consultés auparavant) n'avait compris et, comme du coup s'était une urgence (!) l'envoyer au CHU le plus proche (mais pas tout proche, si tout ceci se passe dans la brousse) : euréka ! ça ne venait pas du dos (peut-être même que ça n'avait jamais été le cas, ce qui signifie alors que le quidam/e aurait subi sept heures d'intervention pour des prunes?) mais des artères. Débouchage d'icelles. Huit heures d'intervention. Deux fois de suite car la première a foiré. Et même ensuite, un troisième petit coup, car l'aorte pulmonaire s'y était mise à son tour). Une chance, le cœur, abîmé par le Médiator, résiste. [Question : est-ce aussi celui-ci qui a abîmé les artères? Réponse du quidam/e : "Il parait que cela n'avait rien à voir".. (il avait fumé autrefois.) ] Tout va donc bien coté artères. (Mais les spécialistes des artères n'ont pas pensé que le diabète etc.. etc..) Voilà comment on peut mourir guéri.

Il va falloir ensuite se décider à changer les valvules, forcément, dix ans de Médiator (prescrit par le généraliste), ça laisse de traces. Le quidam/e : "Ils sont forts tout de même! Ils parviennent à réparer avec un tel brio"... (note de moi : ce qu'ils avaient probablement bousillé.)

Question : y a-t-il un lien entre

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