Blog-note

vendredi 23 septembre 2011

DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES POLITIQUES, APRES LES BRAGUETTES, LES BALANCES

Conversation entre Brice Hortefeux, ministre.. euh.. de l'Intérieur et Thierry Gaubert, son adjoint, lorsque ce dernier était en garde à vue le 20 septembre. Pour rappel : la loi exige qu'une personne gardée à vue soit privée de son portable. 19h47, Thierry Gaubert en est à son deuxième jour lorsque son téléphone retentit. Il décroche. Conversation.
– Thierry Gaubert : Allô…
– Oui, c'est Brice.
– Oui, je suis en garde à vue, là..
– Ah bon, d'accord OK, à tout à l'heure. 

Un bon coup de rigolade, merci au "post". On le lirait dans une bande dessinée, ça paraîtrait too much. (Génial le coup du "OK je te rappelle!") Entre les affaires de braguettes mal étanches, de pied léchés, de ministre cul nu courant se réfugier chez leurs gardes du corps avec femme aux trousses qui casse tout derrière et à présent, moins rock and roll, le "OK je te rappelle", c'est toute une culture finalement que nous offre la casse politique française au cours de scénar à rebondissements de plus en pus palpitants. Une image mon cher qui se dégrade un peu plus chaque jour, jusqu'à l'expression typique des truands du même Hortefeu à son pote gardé à vue: "Hélène (ndlr, l'ex femme dudit avec qui il est en instance de divorce houleux) elle balance beaucoup" fais gaffe.. du rififi chez les politiques.
Résumé et commentaire de "Altie" sur le post.
 "En somme, 14 français ont été assassinés à Karachi parce qu'une retro-commission organisée sous le gouvernement Balladur en vue de financer sa campagne de 1995 a été stoppée net par son ennemi Jacques Chirac devenu Président de la République. C'est détestable de constater que les plus hauts responsables de l'Etat, l'un premier ministre, l'autre Président de la république aient pu indirectement sacrifier 14 vie humaines pour des affaires de sous."

Ma réponse : ce sont surtout les retro-commissions en vue de financer des campagnes électorales (ou autre) qui sont détestables, c'est à dire les campagnes électorales-marketing elles-mêmes -c'est à dire toutes- où c'est celui qui matraque le plus le chaland (vous et moi) -et ça coûte- qui gagnera : donc ne pas voter, du moins pour ces gens-là. On n'est pas des veaux.

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