Blog-note

dimanche 13 novembre 2011

Antisémitisme, le gang des barbares... et la suite



La victime, la vamp, le pacha du harem 

Le scénar. D'abord il y a un jeune homme juif-mais-pas-riche simple, heureux de vivre, mort après un mois de tortures du fait de ses kidnappeurs qui l'avaient choisi selon l'équation mortifère pérenne juif=argent= gibier (!), puis celle qui l'attira dans ce piège atroce, une OHQ [ouvrière hautement qualifiée] de l'allumage venue du pays des tchadors, Yalda qui, après le procès au cours duquel, toilettée par son avocate, elle présentait l'image d'une ado timide, réenfile aussitôt sa panoplie de sex-bomber-accessoires-effets-spéciaux bouche siliconée trois couches de gloss écarlate, décolleté "pigeonnant", yeux charbonniers sur tartine de mascara au paraben, panty-licra -la fibre élastomère, pas la "Ligue contre le racisme"- et tout le toutim... [la Favorite] qui récidive en prison.

Puis un petit fonctionnaire plat incolore inodore et sans saveur sur talonnettes mais portant haut casquette, époulettes -je laisse la coquille-... qui adore son métier si riche en contact humains. [le Sultan]. Un gardien profitant de l'aubaine... [le Vizir]. Quatre "Gözdes" et trois "Ikbals" réservistes en cellules spéciales avec promo si plus d'affinités (!) [l'écurie du Sultan et du Vizir, les autres prisonnières.]=> Un scénar de film X à quatre sous, sordide, visqueux, la vie de prison, quoi, il parait qu'il n'est pas illégal de favoriser un/des détenu/es s'il n'y a pas de deal sexuel (!) à la clef.. sans rire, autant demander à un canard devant un étang de ne pas pécher. Il suffit d'être discret mais avec Carmen, la discrétion, José... Bravo aux courageuses [deux détenues qui furent sanctionnées !] qui ont eu le cran de révéler cette face cachée d'un lieu où on ne va pas volontiers, évoquant ici douloureusement la série TV anglaise. Ont-elles vu annuler leur transfert-punition pour une prison plus dure? On l'espère.

Une autre aberration, Tiffen Gouret, l'amie et recruteuse de Yalda, plus âgée et plus déterminée -elle n'hésita pas à "donner" à Fofana son propre ami afin qu'il l'enlève contre rançon-.. celle qui l'avait coaché et ensuite lui avait conseillé de se taire -si Yalda avait parlé, même tard, Ilan eût été sauvé- Tiffen donc a été mise dans la même cellule que sa séide, un traitement de faveur incompréhensible. Gageons qu'elle lui a encore appris beaucoup, 24 h. 24 en tête à tête, ça laisse du temps. C'était quoi l'histoire au fait?

Les pieds nickelés new season (lien)

Un groupe de jeunes typiques banlieues-échecscolaire-shitouplus-sexe-débrouille-bullage-PT a eu la brillante idée de kidnapper contre rançon "des juifs" (?) parce "qu'ils sont riches" (!)  une affaire si mal bidouillée qu'en s'y mettant à 20, ils n'ont réussi qu'à mouiller tout un quartier, massacrer un petit vendeur de téléphones qu'ils ont retenu pendant un mois sans aucun profit et évidemment à tous se faire serrer. Dans le casting de ces lumières, on trouve des gardiens d'otages, des tortionnaires, kidnappeurs, prêteurs de locaux, vamps ou rabatteuses de filles.. Le "cerveau" si l'on peut dire de cette bande de génies dite "gang des barbares" est un certain Fofana, antisémite. S'il n'y avait eu ce meurtre atroce, ils auraient pu faire des scénars de série comique. Quand on pense que Spaggiari ou Bauer, seuls et sans effusion de sang se faisaient une banque en 3 mn avec des millions à la clef! Le professionnalisme se perd.

La suite à présent

Cela n'existe pas le délit d'innocence? Ça devrait. L'administration pénitentiaire si tatillonne  lorsqu'elle codifie par règlement la vie quotidienne des prisonniers manque en revanche singulièrement du bon sens le plus élémentaire en ce qui la concerne elle-même, faire "garder" nuit et jour des femmes et parfois de véritables "OHQ" de l'allumage, bouclées dans la promiscuité que l'on sait, par un ou des homme/s jeune/s et en bonne santé, mais que voulez-vous qu'il advint, bons énarques qui aviez étudié lois et jurisprudences et nous en pondez comme poule des œufs? Et des mères, des épouses, désespérées en manque de leurs enfants, de leur mari, de leur mère prêtes à tout pour un téléphone, une puce, un parloir, une sortie? Dans de telles situations comment le dernier des Pécuchet ne sentirait-il pas l'âme de Soliman*? Le plus étonnant n'est pas ce couac [ndlr, un gardien est accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec l’appât du gang des barbares] mais qu'il soit exceptionnel, ce qui pointe la conscience professionnelle de la majorité d'entre eux. Relations sexuelles par personne ayant autorité -éducateur, patron, prof,  parent, policier, prêtre- il devrait être en prison, le Magnifique, enfin, de l'autre côté.

Les harems des cours ottomanes, fortement hiérarchisés, comprenaient au sommet, vénérées et  toutes puissantes, les et surtout la Favorite appelées "Kadins" -ou concubines- si elles avaient eu au moins un enfant avec le Sultan, puis, venaient les "Ikbals" qui avaient eu ses faveurs au moins une fois, ensuite, les "Gözdes" -"dans l’œil"- qui avaient seulement retenu son attention, mises en réserve au cas où, les autres étant reléguées dans d'arrière-cours parfois sordides, en attente. Certains harems comprenaient jusqu'à 300 femmes dont le Sultan se souciait peu mais qui lui devaient fidélité et obéissance, punies de mort au moindre écart. Souvent dénoncées par les "en-titre" soucieuses au cas où, de faire le vide, ça ne vous rappelle rien? (lien avec le blog)

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