Blog-note

mardi 23 juin 2015

Lettre ouverte aux gendarmes

Cévennes de merde, 3. Lettre ouverte aux gendarmes
CONDIGNES.. CONSIGNES EN CAS D'AGRESSION

... Adoncques Messieurs les Gendarmes, voici, à l'intention des victimes, une lettre-type leur indiquant la conduite à tenir devant une agression pour éviter que celle-ci ne dégénère... que je vous invite à apposer dans toutes les gendarmeries et commissariats à coté des affichettes destinées aux femmes battues, avis de recherche etc..
Étant donné ce qu'on appelle l'évolution des mœurs, et conjointement la diminution drastique de vos effectifs en des endroits reculés comme le nôtre, (vous ne pouvez en effet être partout, je vous l'accorde, et traitez d'abord les urgences) votre travail étant devenu de plus en plus difficile voire impossible, je vous propose le modèle, (à modifier selon les situations), de ce que doivent être propos et comportement des victimes potentielles vis à vis de tout agresseur vocatif afin de prévenir des dérives coûteuses et dangereuses pour elles et pour la société. À distribuer à toutes les femmes (ainsi qu'aux hommes pas trop costauds et aux fragiles en général) nouvellement venues dans nos contrées (1) et non touristes, ce qui aggrave le cas) pour leur éviter insultes, coups et plus si affinités (2) que DE VOTRE PROPRE AVEU, VOUS NE POURREZ PALIER, NI MÊME TRAITER. VOICI PAR EXEMPLE CE QU'IL EÛT FALLU QUE JE DISE HIER :
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"Excusez-moi, Monsieur le Buraliste Pompiste de  Meuranes sur Cèze, que je salue ici avec tout le respect dû à vos cent kilos et votre mètre quatre vingt dix, mais mon pauvre chien que voici, qui a fait sept kilomètres à pied depuis Saint-Ambroix a vraiment très chaud et soif et, eût égards à l'immense bonté que je devine dans votre regard amène et à votre  sympathique allure, vous serait-il possible DE ME VENDRE UNE BOUTEILLE D'EAU et... de le laisser entrer... euh, pardon, pas "entrer", non, non non, veuillez excuser cette impertinence, L'HYGIÈNE d'une pompe à essence évidemment, ou d'un bureau de tabac, bien sur, bien sur... mais de me permettre de l'attacher à L'OMBRE de votre superbe officine rouge et verte décorée Total, un endroit qui éventuellement pourrait être considéré comme un lieu public... mais, non, non, je m'égare, je ne saurais discuter vos droits, les droits inaliénables du Pompiste que vous m'exposez si clairement, aïe mes cervicales : devant chez vous, c'est chez vous, je vous le concède bien volontiers, sinon on ne pourrait pas entrer, logique imparable et même je vais plus loin, la route aussi finalement, sinon on ne pourrait pas.. mais calmez-vous, Monsieur le Pompiste brutaliste, je ne voulais pas altérer votre belle humeur de l'instant, vos remarques sont pertinentes et je vais même encore plus loin : même l'ombre, gratuitement fournie, qui est celle de la magnifique boutique (que vous louez si cher, sans compter les impôts je sais je sais) en ce sens vous appartient aussi, c'est pourquoi mon humble requête car dehors, Monsieur le Pompiste Brutaliste, ça cogne trop fort. Ici aussi ? La porte que, maladroitement, par trois fois, violemment, vous lançâtes, sur mes petites pattes? Mes poignets que, à les rompre, vous secouâtes, et moi avec, comme un sac de patates ? Mais ce léger mouvement d'humeur est déjà oublié, voyons! car il marche depuis une demi-heure, et est épuisé, merci infiniment, je vous en serais éternellement reconnaissante.."
A genoux si possible, c'est mieux...
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(1) Car celles qui y vivent de toujours, les INDIGÈNES pur jus, par une sorte de réflexe conditionné de survie, s'écrasent spontanément comme des carpettes sans qu'il soit nécessaire de le leur recommander et ceci quelque soit leur niveau intellectuel. LES CHIENNES DE PAVLOV. Ainsi Nicole me disait-elle de ce gus, à l'évidence un infect macho comme du reste il s'en fait gloire (voire perturbé, peut-être un asp?) terrorisant visiblement sa triste jeune femme, ne m'avait-elle pas assuré sans rire qu'au fond, il était sympa? (?!!)  "SI, JE T'ASSURE, QUAND ON LE CONNAIT"... à quoi j'avais rétorqué, agacée, que je préférais les gens sympa MÊME QUAND ON NE LES CONNAISSAIT PAS. -"Oui évidement, IL FAUT SAVOIR LE PRENDRE, il va vite à péter les plombs, mais à présent, avec moi, ça va." (!!) Et il s'agit d'une CLIENTE ! Et d'une femme intelligente, non démunie, une battante hors pair. Que dire alors des autres? Que dire si la situation était inversée ? Voilà de fait où en sont réduites les femmes ici : à solliciter les bonnes grâces d'un commerçant abruti, odieux, mal embouché et violent.. (et qui s'en targue fièrement) ..  et que PAR LEUR PRATIQUE, ELLES FONT VIVRE. Le sexisme, (ainsi que la pénurie, il n'y a pas d'autres pompes avant Alès), c'est là, au quotidien, qu'IL NOUS DÉMOLIT... SANS QUE NOUS NE NOUS EN APERCEVIONS.

(2) Surtout que c'est la DEUXIÈME FOIS EN MÊME PAS UN AN, je trouve que ça y va fort dans les statistiques. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html 

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MISÈRE ANIMALE, MISÈRE FEMINALE

Je sais, je sais : la misère animale et la misère.. {comment dire? féminine? Non. Féministe? Surtout pas. Féminale? Là, ça va, mais il faut créer le mot}, la misère animale et la misère FÉMINALE donc, sont d'abord la misère humaine en général, or nous détenons le record de la région la plus pauvre de France -après la Seine Saint Denis- et, dans cette région, celui de l'endroit le plus défavorisé (!) un sans-faute avec félicitations du jury, ce qui peut expliquer l'impensable brutalité ici des rapports improprement dits humains (1) sous des dehors souriants sucrés, mais MEEERRRDE.

(1) Rapports humains mon cul, comme dirait Zazie, il faudrait dire ANIMAUX et inverser : Yok hier soir, pour la première fois, (l'angoisse après l'histoire du pompiste?) s'est battu et il a fait fort : ni plus ni moins... avec un Pitt, un vrai de vrai  que son maître, alcoolisé après la fête de la musique, ne pouvait tenir (du reste, il n'essayait même pas !), moi si pour ce qui est du mien, par la queue ! mais ça le mettait en situation d'infériorité. Quelques secondes mais assez effrayantes. Heureusement deux jeunes dont une fille ont bondi et se sont interposés, mais, même soulevé par le garçon, le pitt ne lâchait pas la lèvre de Yok que je tirais de toutes mes forces et qui hurlait, j'ai vu le moment où il emportait le morceau.. Puis je ne sais ce qu'a fait le gars ou la fille (génial !) mais il l'a tout de même lâché*.

Eh bien lorsque je l'ai ensuite examiné, sûre qu'il devait avoir la babine en lambeaux, il n'avait en réalité STRICTEMENT AUCUNE BLESSURE, NI MÊME DE MARQUE. C'ÉTAIT DU FLAN ! Alors, question : QUI EST "HUMAIN" ? les animaux, y compris ceux considérés comme  DANGEREUX, ou les hommes? Et encore là, les deux bêtes, pardon, HOMMES, étaient-elles de force à peu près égale, Yok, plus vif et de plus lourd gabarit mais le Pitt, doté d'un mordant plus puissant ... alors que dans le cas humain, pardon, ANIMAL, on a un gros mâle aux yeux glauques de 47 ans environ, 1,90 m, 100 kg ou davantage (le Pompiste Buraliste) et une vieille femelle -certes assez endurante-, 67 ans, 1,60, 58 kg, (moi.)
Alors, question : QUI DES DEUX EST L'ANIMAL, DE YOK, DU PITT OU DU POMPISTE?

*Renseignements pris, le jeune mec -un costaud !-connaissait le chien, ça aide ! du reste un très bon chien, en principe pas agressif du tout, et il lui a simplement asséné plusieurs coups mais très violents sur le museau. Tous les pitts n'auraient pas lâché mais celui-là était un bon. Et le pauvre chien, lui, a été (mais très légèrement) mordu. Tous les torts sont donc du coté de York.
Hélène Larrivé

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