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Blog-note
mercredi 27 février 2013
lundi 25 février 2013
L'eau de la Cèze, pétition
4/1/2013
23/2/2013
24/2/2013
Avec ça, tranquille! Non ce n'est pas un gag, c'est tiré de "Objectif-Gard" (lien) à la rubrique "écologie".
Faire ou ne pas faire, that's the question
Un douloureux problème pour finir cet épisode: depuis le référé intenté par Michelle Ribot (lien) contre la mairie (lien avec l'article de Michel Pernet) il y a eu du mouvement [nous attendons
.
Jeu de piste, suite; alléluia, la m. pue !
... et on a peut-être trouvé ! les égouts semblent à présent collectés dans de grandes fosses en béton [septiques? peu plausible, les gens déversent n'importe quoi] enterrées de ça de là dans le lit de la Cèze dont la plus impressionnante est située côté "cités" [là où le débit était le plus important].. qui sont donc sous l'eau dès que la rivière monte tant soit peu après une pluie. Les matières vont-elles tout de même [mais discrétos] à la Cèze? Ces fosses sont-elles vidangées? Régulièrement? Raccordées et pompées vers la lagune plus haute? On n'entend aucun bruit de moteur ici et il semble que celle-ci fuite [cf le clip où tout autour et au bord d'un "ruisseau" qui stagne et plus loin rejoint la rivière, on voit des boues visqueuses jaunes vif.]
Côté "République" (!) le tuyau fuyard est à présent inondé en permanence par un ruisseau [venant d'une source d'un bon débit] que l'on fait couler par dessus pour le laver de longue.. et ce qui en sourd à présent, dilué [des matières diverses, lingettes, PQ qui s'accrochent joliment aux rochers ou aux arbustes, j'ai même trouvé une petite culotte sexy en tire bouchon] forme un riù qui file à contre courant de la rivière mais y aboutit plus loin [10 m?] moins épais et puant qu'avant. Les ruisseaux servent donc de chasse d'eau permanente.
Mais un peu plus loin, sous la passerelle, l'odeur caractéristique alerte : à peine visible, tout en bas, des eaux noirâtres sourdent sous de gros blocs de rochers, de même de l'autre côté. On ne les voit [à demi] qu'en se penchant au dessus de la rambarde ou à travers les béantes fissures du sol mais on entend et on sent. Il faut aller un peu plus loin pour descendre dans le lit de la Cèze par un chemin récemment débroussaillé [un ouvrier a même laissé ses gants tout neufs sur les rochers] et bingo, comme le supposait Michelle, ce sont les eaux usées du quartier au dessus qui coulent en bas sous la passerelle : on voit d'abord une fosse [avec une trappe en fer] qui les recueille [ou en recueille une partie?] mais ici, lorsqu'on écoute longuement, on perçoit le bruit sourd d'un moteur qui se déclenche toutes les 3 minutes.. Puis en longeant les bords de la rivière pour aller sous la passerelle, de ça de là, on trouve des déverses directes [à moins que ce ne soient les tuyaux de la fosse] dont la plus importante est en effet dessous. En cas de pluie et d'étalement de la rivière etc etc..
Conclusion, c'est plus discret mais "ça" va toujours à la rivière. Heureusement la m. pue et Michelle a un odorat et une ouïe de berger allemand, compensation à sa mal voyance. Quant à moi, si je suis peu sensible aux odeurs [j'ai fait quelques mètres SOUS le tunnel "cités" puis rebroussé chemin, les gaz suffocants qui s'y sont peut-être accumulés, méthane -le terrible grisou- et sulfure d'hydrogène sont mortels], en revanche je vois bien. Une équipe parfaite.
En rouge, les villes et villages en aval sur
le cours de la Cèze, un chapelet...
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Les sur taxes
Mais en d'autres endroits, afin de détourner la colère des cocus,
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vendredi 22 février 2013
Génocides, crimes de guerre, des croisés au Darfour
les cimetières chrétiens en
Libye (vidéo)
[... un passage d'un forum ancien sur le Darfour
(lien) -Soudan- ressorti pour ceux
qui s'indignent -à juste titre- au sujet des saccages de cimetières par des
intégristes musulmans en Libye.]
.. Les soudanais du nord sont arabisés, ceux du sud
aussi, mais souvent chrétiens ou animistes ; c'est davantage une question de
pétrole, même si le mot génocide à mon sens est le seul adapté, un génocide
"interne" comme au Rwanda relié à des intérêts extérieurs. Ce ne sont
pas les méchants arabes qui génocident les bons noirs, ils sont tous noirs du
reste mais il est exact que les émirats lorgnent sur le pétrole du Sud-Soudan
et souhaitent par Omar interposé faire place nette pour pouvoir enfin forer.
400 000 morts depuis le début et on en prévoit 10000/ans de plus ("sauver
le Darfour" feurougeclignotant.blogsp..)
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Les arabes musulmans furent en effet des
génocideurs de premier ordre (en Inde notamment, contre les indous) mais les
croisés aussi. Exemple, l'expression turque encore
en usage qui dit "ne cours pas, il n'y a pas les gaours -les croisés- derrière
toi" est reliée au souvenir inoubliable dans leur inconscient collectif du siège d'Antioche en 1098 où les assaillants chrétiens attendant
que la ville se rende, affamés, ont rôti à la broche
leurs prisonniers turcs sous les remparts, puis se sont mis à table de
bon appétit, sans fourchettes dois-je dire, mais avec couteaux bien effilés.. Opération
psychologique destinée à marquer l'histoire? Réussie. Attirés par l'odeur surprenante du méchoui, les défenseurs de la ville, eux aussi affamés, découvrirent le
spectacle, horrifiés, tellement même qu'ils se seraient immédiatement rendus, comme
ils le firent ensuite dès qu'arrivait un contingent de "visiteurs" (Raoul
Gabler, Raoul de Caen).. épisode/s rarement évoqué/s du côté Charlemagne mais
qui chez les infidèles ont eu des répercussions durables sur leur
perception des libérateurs du tombeau du Christ : 10 siècles après, l'expression
turque demeure.. une expression qui, si j'ose dire, ne manque pas de sel lorsqu'elle est
machinalement employée par un turc vis à vis d'une descendante probable des
joyeux pic niqueurs du Xième siècle; [du reste c'est par Erdal (lien)
qui, me l'ayant machinalement envoyée, avait soudain éclaté de rire devant son inadéquation,
que je la connais, "tes ancêtres ont mangé les miens mais je te
pardonne" (!) Voilà comment on se fait une réputation d'enfer qui perdure 11 siècles après, non mais.]
Quant à Saddam Hussein, c'est aussi un génocideur de premier ordre (5000 kurdes gazés à Halabja et 100 000 morts ou davantage lors de l'Anfal) sauf que ce n'était pas pour défendre les kurdes ou les ch'îtes que Bush a lancé ses G.I. sur l'Irak mais pour s'emparer du pétrole dont les gisements mondiaux les plus riches, de meilleure qualité, d'extraction facile et encore quasi intacts se trouvent au Kurdistan irakien.
Petite erreur hélas: ce ne sont pas 10 000 mort/es
par AN qui sont attendus au Darfour, mais par MOIS. Soient 130 000 par an.
Désolée, les chiffres sont fous, ils donnent pour l'instant de 300000 à 400000,
(plus ou moins 100 000 donc !) mort/es par an. Un détail, comme dirait Jean
Marie, ces morts sont pour la plupart des mortes. C'est d'ailleurs un des
critères de ce crime particulier qu'est le génocide: on assassine en premier
l'élément reproducteur de le race ou l'ethnie que l'on veut faire disparaître,
les femmes jeunes et les enfants. Comme des éleveurs, mais à rebours : pour la
reproduction (ou l'extinction) d'une race, les femelles, essentielles... (la
durée de gestation et les limites de leur fécondité imposant un temps de
productivité assez court) seront, soit protégées soit éliminées en premier.
Leur valeur est proportionnelle à ce temps, très variable selon l'espèce,
déterminant sa survie ou son risque d'extinction (par exemple les éléphantes,
les pandas, qui portent très rarement et très longtemps, coûtent très cher...
et les chèvres, presque rien). Les femmes sont entre les deux.
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Une autre manière particulière (récente) de génocider, ici appliquée en masse est le viol qui éradiquera l'ethnie à éliminer. Soit productif [contrairement aux nazis, les Janjawi apparemment peu au fait de la génétique ignorent ou ne tiennent pas compte qu'un embryon est issu de ses deux parents] soit improductif, mais qui de toutes manières risque d'entraîner le rejet (donc la mort) de la victime par sa propre ethnie. Coup double voire triple, l'utile et l'agréable en somme. C'est là dessus qu'il faut se battre et que les femmes se battent : faire comprendre à l'entourage au cas où demeurent quelques membres de la famille ou de la tribu qu'une femme violée est une victime et non une coupable souillée à rejeter voire tuer. L'avantage, si l'on peut dire! dans les camps, est que les viols y sont si fréquents que cette notion est de plus en plus admise. Sinon il faudrait tuer tout le monde.
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Une autre manière particulière (récente) de génocider, ici appliquée en masse est le viol qui éradiquera l'ethnie à éliminer. Soit productif [contrairement aux nazis, les Janjawi apparemment peu au fait de la génétique ignorent ou ne tiennent pas compte qu'un embryon est issu de ses deux parents] soit improductif, mais qui de toutes manières risque d'entraîner le rejet (donc la mort) de la victime par sa propre ethnie. Coup double voire triple, l'utile et l'agréable en somme. C'est là dessus qu'il faut se battre et que les femmes se battent : faire comprendre à l'entourage au cas où demeurent quelques membres de la famille ou de la tribu qu'une femme violée est une victime et non une coupable souillée à rejeter voire tuer. L'avantage, si l'on peut dire! dans les camps, est que les viols y sont si fréquents que cette notion est de plus en plus admise. Sinon il faudrait tuer tout le monde.
Le samedi, 16 décembre 2006, 18:18 par Hélène Larrivé
jeudi 21 février 2013
EDF, la crise (de nerf...) Tu t'endors tu es mort !
Anecdote en résumé [car c'est encore plus compliqué]... mais beaucoup s'y retrouveront je le crains. Lettre ouverte.
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Mesdames et messieurs d'Edéèfe,
Ayant été absente de chez moi quelque temps, je reçois à mon retour un relevé à tomber raide [je vérifie sur internet à "mon compte", c'est exact, enfin disons que c'est ce qu'il indique!].. 2 factures de 1113 E et 1500 E j'arrondis.. Au téléphone, dès que j'obtiens enfin une ligne, j'entends immédiatement une voix sinistre me dire "vous restez à nous devoir 3203 E et 24 cts"".. mm, ambiance. Mais lorsque [au bout d'une demi heure d'attente dont une fois pour rien donc 1 h en tout] je parviens à avoir quelqu'un/e, de sympa de surcroît [ils le sont tous, les "conseillers" du reste, rien à redire].. me voilà rassurée: "pas de panique, ce ne sont que des estimations... et on va rectifier." Il lui faut mon relevé, par chance je l'ai, et de plus attesté par des agents édéèfe, vous allez savoir pourquoi tout à l'heure. Ouf. Elle va donc rectifier.
Mais.. voilà le drame annoncé ; au bout d'un temps de recherche assez long, pour l'une des deux factures, c'est OK [en comparant avec mon relevé réel, il y a 800 E de différence environ en ma défaveur] mais pour l'autre c'est impossible car on n'a plus trace de .. je ne sais quoi. Je dois donc payer [et payer, en gros, beaucoup plus que je ne dois].. mais on peut m'étaler les versements sur plusieurs mois. Je serai remboursée ensuite... enfin non, pas remboursée mais cela sera déduit de ma prochaine facture (!) Pourquoi? parce que lorsqu'on passe au stade 6 [j'ai trop attendu pour protester] ou à je ne sais plus quel stade fatidique, EDF refuse d'"étaler". Il se sert donc de ses clients comme réserve d'argent. Simple comme bonjour, on fait une "estimation" [sur quels critères? ceux d'édèfe bien sûr, dont nous ignorons tout] et si le cocu ne râle pas dans les délais impartis [mais qui décrète le quantun de ces "délais impartis"? Edéèfe bien sur] il est censé payer même lorsqu'il est clair et ici prouvé [vous allez savoir pourquoi] qu'elle excède de beaucoup sa consommation. On doit payer d'avance en quelque sorte ce qu'édéèfe suppose que vous devez.. et ce que l'on ne doit pas. Y compris si peut-être on ne le consommera jamais [mettons que je veuille déménager].
Mais enfin, objectai-je, puisque j'ai mon relevé aujourd'hui, dument attesté par des gus venus pour couper -et qui n'ont pas coupé, nous allons voir- ce n'est pas sorcier, par une simple soustraction, de voir ce que j'ai réellement consommé? Si apparemment, césorcié. Mais redite, pas de panique, je ne serai pas coupée grâce à l'étalement.
Vous vous demandez maintenant pourquoi "ils" sont venu couper? Oh, mais mes amis, c'est que cela n'a rien à voir ! Je ne vous en parlais pas pour ne pas vous troubler inutilement l'esprit ! C'est pour une ancienne facture [678 E et 60 cts] que j'ai payée mais dont ils ne retrouvent pas trace (!).. et qui néanmoins a bel et bien été encaissée de mon compte. Je leur montre le relevé bancaire, effectivement ils semblent troublés, c'est exactement la somme qu'ils me réclament sous peine de coupure.. mais évidemment, il faut payer [re payer] sinon couic, mais cela vous sera déduit etc.. Un peu gênés tout de même malgré tout. Suite au prochain numéro. Le système me semble fait [ou en tout cas fonctionne comme si] je suis désolée de vous le dire, comme une gigantesque arnaque, de sorte que le client ne s'y retrouve pas.. et devienne une sorte de vache à lait qui doit contrôler et vérifier sinon.. le voilà préteur malgré lui mais sans intérêt.
Roms, à Montpellier aussi, ça cisoigne
De l'art de faire des panneaux,
un peu de sociologie
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On remarque que ceux-ci sont plus rudimentaires, le support, léger, pris sans doute au hasard, "t'as pas un drap et un feutre?" [et on peut l'enlever pour s'en servir de torchon ou serpillière ensuite], moins fermement écrits, en somme moins virils, comme s'ils n'étaient eux mêmes pas très convaincus... voire un peu gênés ; çà sent le va-vite et l'à peu près.. genre "dépêchons nous avant que quelqu'un ne nous voie on va avoir l'air con." Un bon point. C'est le Midi.
On remarque que ceux-ci sont plus rudimentaires, le support, léger, pris sans doute au hasard, "t'as pas un drap et un feutre?" [et on peut l'enlever pour s'en servir de torchon ou serpillière ensuite], moins fermement écrits, en somme moins virils, comme s'ils n'étaient eux mêmes pas très convaincus... voire un peu gênés ; çà sent le va-vite et l'à peu près.. genre "dépêchons nous avant que quelqu'un ne nous voie on va avoir l'air con." Un bon point. C'est le Midi.
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Tandis que là, on sent au contraire la sûreté de soi, la précision du trait, on n'y est pas allé à l'économie, c'est du solide, on voit ici le sérieux des gens qui bossent dur, sont fiers d'eux [le mot rom, bien accentué, claque à la figure].. des gens qui n'ont pas honte de ce qu'ils appellent leurs "opignons". Tout une culture différente. Ah le Midi! Mais yapadrésonkonsoimoinkonkailleur.
Tandis que là, on sent au contraire la sûreté de soi, la précision du trait, on n'y est pas allé à l'économie, c'est du solide, on voit ici le sérieux des gens qui bossent dur, sont fiers d'eux [le mot rom, bien accentué, claque à la figure].. des gens qui n'ont pas honte de ce qu'ils appellent leurs "opignons". Tout une culture différente. Ah le Midi! Mais yapadrésonkonsoimoinkonkailleur.
Notez que ces braves gens n'ont sans doute jamais vu un rom de leur vie, bien cloisonnés qu'ils sont dans leur cercle bourges, vu l'allure des chalands, le nombre de plaques de toubibs, avocats, architectes -et minet/tes- record, le prix des parkings et les chics terrasses de restau ensoleillées toujours pleines et de beau linge, mais enfin, yapadréson.. (lien)!
mercredi 20 février 2013
Bécassine de St Ambroix à Paris cherche un emploi
Anecdote.
J'avais à peu près 21 ans. Fraîchement débarquée à Paris, une licence de philo, je cherche un travail à mi temps pour poursuivre à la Sorbonne. Annonces, agence de l'emploi, des dizaines de lettres par jour etc.. On me propose un truc au Marais, je ne me souviens plus exactement de la formule, genre serveuse dans un troquet, parfait, c'est dans mes cordes, j'ai adoré autrefois ce boulot chez mon oncle à St Ambroix qui tenait à l'époque le café de l'Esplanade et le salaire est inespéré. Le Marais à l'époque est un quartier chaud -mais je ne le sais pas-. Je fonce, bien fringuée à ma manière. Une drôle de boîte. Un peu fermée. Qu'importe, je rentre bravement. Je suis amoureuse, étudiante, fascinée par la ville, j'ai la vie devant moi, un culot d'enfer, rien ne m'arrête. Et je veux devenir si possible indépendante de mes parents. Un gus mi figue mi raisin au bar. Sympa malgré tout. Conversation:
-Bonjour, je viens pour le poste à pourvoir..
-Euh... je ne crois pas que ça ira..
-Mais pourquoi?
- Ben c'est un poste de danseuse..
Je ne me démonte pas d'un poil.
-J'ai fait 5 ans de danse classique, justement, ça ne me déplairait pas de..
-Oui mais c'est spécial..
-Notez que j'ai aussi fait de la danse moderne ensuite, je parle anglais et italien et j'ai servi toute mon enfance dans le café de mon oncle à Saint Ambroix dans le Gard.."
Son sourire s'élargit. Après coup, je pense qu'il se retient de rire.
-Oui mais non... je suis sûr que ce n'est pas dans vos cordes..
-Mais comment le savez-vous?
-C'est un peu spécial..
J'insiste lourdement, que sait-il de moi qui lui permette de me blackbouler à la fin ? Il a l'air accablé, un peu exaspéré aussi peut-être, Bécassine semble dure à cuire.. Il se lève:
-Bon, d'accord, venez voir."
Et de m'entraîner dans une cabine dont il ferme aussitôt la porte. Ça dure 1 mn, le temps de m'habituer à la demi obscurité, j’écarquille les yeux.. gzarrrtreerrrrzz et ressors tout de suite; je passe devant lui qui cette fois se marre franchement et file estomaquée. Dommage, c'était super bien payé et les horaires étaient aménageables. Ce n'est pas encore ce coup-ci que je pourrai économiser de l'argent à mes parents qui heureusement m'en envoient régulièrement. Voir hélas la même mésaventure d'une chômeuse mais plus hard car contemporaine et issue cette fois carrément.. du "pôle emploi"! (Lien)
mardi 19 février 2013
Chômage, au jour le jour, Koh Lanta version ANPE, du strip tease à une éducatrice, tout est normal
Danièle est encore plus vernie*. A 53
ans, cette éducatrice vient de recevoir de Pôle emploi une offre
pile-poil dans ses cordes : "strip-teaseuse" dans une boîte de Poussan (Hérault). La gloire au bout du string, à condition que la candidate maîtrise "les techniques classiques du strip-tease topless", précise l'annonce 410762R, qui a été dûment validée par les petites
mains de Pôle emploi. Le directeur n'a rien trouvé à y redire. Tout est normal.
Isabelle Barré
http://www.actuchomage.org/forum/index.php?f=2&t=55692&rb_v=viewtopic
Isabelle Barré
*.. que Céline,
secrétaire médicale, à qui en décembre on annonce que "la Caisse primaire d'assurance-maladie
recrute. Si vous voulez, je vous positionne." Mais oui mais oui.. et le 3, dans un grand
amphi, avec une centaine de participants elle écoute tout ouïe un émissaire de
l'AM. Des tests écrits et oraux, c'est ce qu'on appelle une
épreuve. Au fait combien de postes à pourvoir ? Aucun. Mais les grands gagnants
seront inscrits dans un "vivier" où on piochera ocazou, et pour ces vernis, ce sera le Graal, un CDD d'un mois et peut-être deux. Puis
encore un examen. "On propose ce parcours aux gens non diplômés pour les
ramener vers l'emploi" explique-t-on.. sauf
qu'elle a des diplômes... Une main se lève: "Au fait, pour quel type de
travail ?" Agent de saisie ou préposé à la numérisation des
feuilles de soins... Ça se mérite. "Alors, qui s'inscrit ?" Une bonne
moitié file. Fainéants, va ! Reste le strip tease évidemment. Plus si affinités?
http://www.actuchomage.org/forum/index.php?f=2&t=55692&rb_v=viewtopic
lundi 18 février 2013
Chômage... et ensuite? Le feu.
Pôle emploi : suppression d’une partie des aides sociales?
C’est
une circulaire interne de la direction régionale de Pôle emploi en
Ile-de-France qui le révèle : une importante aide sociale destinée aux
allocataires du RSA est supprimée à compter du 1er janvier
2013. Sous le titre : "Non reconduction de l’Aide Personnalisée
de Retour à l’Emploi", la circulaire indique qu’il s’agit de tirer
les conséquences de la loi budgétaire votée par l’Assemblée nationale pour 2013
qui n’a pas attribué de dotation pour le financement de ce dispositif. En
conséquence, les aides ne pourront plus être prescrites à compter du 1er
janvier."
Mardi
12 février, 10 h 12 : "Aujourd'hui, c'est le grand jour pour moi car je
vais me brûler à Pôle emploi. J'ai travaillé 720 h et la loi, c'est 610 h. Et
Pôle emploi a refusé mon dossier."
Mardi
12 février, 12 h 55 : "Je suis allé à Pôle emploi avec 5 litres
d'essence pour me brûler, mais c'est fermé le 12/02/2013 ; alors ça sera demain
le 13 ou le 14, car ce serait vraiment préférable au sein de Pôle emploi
merci."
En
août, un chômeur âgé de 51 ans s'était immolé par le feu devant une agence de
la CAF dans la banlieue parisienne. Il avait également succombé à ses
blessures.
Un homme de 49 ans chômeur en fin de droits a été hospitalisé, vendredi 15 février, après avoir tenté de se suicider en mettant le feu à ses vêtements en pleine rue à Saint-Ouen, dans la Seine-Saint-Denis. Victime de brûlures aux premier et deuxième degré, il a été transporté à l'hôpital Saint-Louis, à Paris, mais ses jours ne sont pas en danger, selon un responsable de la préfecture.
dimanche 17 février 2013
mercredi 13 février 2013
La petite sirène, version navigation, de "plaisance" qu'on dit
Mais...
Yapakicikonchidanlo, chez les riches aussi
Un beau voilier... et sa figure de "poupe"
mardi 12 février 2013
Un discours d'un "féministe" sur les femmes, Seigneur, protège moi de mes amis
«Seigneur, protège moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge» ou « sexisme, homophobie, l’exemple d’un discours ambigu »…
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Le discours de ce membre du MRAP (mais n'engageant que lui) qui sous couvert d'humanisme reclasse et confond des groupes différents donne le vertige. Exemple : "Respect des femmes voilées mais aussi des minorités trans, homo, bi.. Défendons aussi le nudisme... les femmes sexy voire ajoute-il hyper sexy." Mélanger des soi-disant "minorités" qui n'ont rien à voir les unes avec les autres noie le poisson jusqu'à ridiculiser certains combats. Sur quels critères ces "minorités" sont-elles "promues"? Les nommer, les désigner, les inventer ou les susciter n'est-ce pas les créer, les stigmatiser et minorer des luttes justes (contre le racisme anti arabe, antisémite ou anti femmes par exemple?) "Défendons aussi le naturisme et les femmes sexy." Qu’est-ce que ça vient faire ici ? Une femme "sexy" ou "hyper sexy" (!), qu’est-ce à dire ? Que représente cette sous-espèce sélectionnée parmi "nous"? Une vamp ? Une dont le comportement est "plus libre des autres" je cite ? Mais toute femme peut être considérée comme "sexy" comme tout homme, cela dépend du regard que l’on porte sur elle et on ne le maîtrise pas.
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Violées, torturées et assassinées |
A moins… aïe.. de mettre dans ce mot fourre-tout celui de "provocatrice" et là bingo, on est en plein dedans. Une femme sexy devrait être davantage défendue qu'une moche parce qu'elle risquerait plus. Faux (lien). Et séparer les femmes en deux catégories est de toutes manières humiliant -et fautif-, c'est les voir dans le regard des mâles et dans les deux cas péjorativement : provoc ou boudin, vous préférez quoi? Tchador ou minijupe-talon-aiguilles (les deux vêtures-caricatures les plus inconfortables qui soient) il faut "respecter". "Respecter" une femme "sexy" ici veut dire "malgré tout ce qu’elle fait pour susciter votre appétence –c’est inclus dans le concept- ne pas se laisser aller à lui mettre la main au panier ou plus si affinité." C’est forcément écrit par un homme. Le respect ici s’entend comme au 19ième au sens désuet de ne pas désirer/draguer/culbuter une femme -même "sexy", un héroïsme!- malgré le désir naturel que l’on a de le faire...
Or le viol ou le harcèlement sexuel n’ont rien à voir avec la prétendue attirance que suscitent certaines femmes (lien avec l'article de fond) sous entendu pas d’autres -les moches- (lien avec des images de victimes et de tueurs sexuels en série.) Le viol est un acte de guerre qui concerne tout le monde, mâles y compris.
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Sexy! Consommable, appétissante. Le mot culpabilise les victimes de viol. C'est du reste un terme "show biz" de "casting" qui classe les actrices en fonction des rôles qu'elles peuvent jouer et dans le réel, il est choquant car justement il fait de la femme à laquelle il est attribué une marionnette. Je suis une femme sexy. Eva Joly est une femme sexy. Michèle Obama et Golda Meïr aussi. Ainsi que, bien, malgré elle, la pauvre Mme C. qui à 80 ans a fait rire tout le monde en affirmant avoir subi une tentative de viol alors qu’elle priait au cimetière sur la tombe de son mari -c’était une paysanne cévenole usée burinée squelettique et édentée, robe longue et maigre chignon blanc.- Je me targue de ne pas avoir fait chorus : c’était exact, elle ne mentait pas et c'était même pire que ce qu'elle disait (lien avec les images de victimes).
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"Respecter les humains, haïr les oppressions."
Evidemment, ça ne mange pas de pain. Mais la notion de "respect" que l’on entend
tout le temps surtout comme par hasard dans des endroits "hard" (les jeunes
caïds de banlieue par exemple n’ont que ce mot à la bouche) est ambiguë… car cela
va de soi et l’affirmer (surtout en ce qui concerne dos à dos naturisme,
voile et minijupe) est suspect : on ne respecte que ce que l’on pourrait
ne pas respecter, l’afficher est se positionner comme susceptible de ne pas le
faire, une forme d’arrogance qui requiert reconnaissance pour un comportement en fait normal. Un concept guerrier de surplomb (se faire
respecter, à l’armée signifie casser la
gueule à qui semble en avoir l’intention de vous prendre de haut) de même la
tolérance : on ne tolère que ce qui intolérable ou au minimum dérangeant, ce que l’on pourrait ne
pas tolérer. Des notions antinomiques de l’amour/amitié/solidarité/humanisme. Je ne tolère pas mon compagnon, mon ami, je l'aime. Mais je tolère le voisin grincheux qui me fait chier depuis des lustres. Que faire d'autre?
.
« Ce n’est
pas la haine des musulman(e)s en soi qui est validée… mais une dynamique
globale sexoséparatiste, au-delà de la nécessaire distinction entre les femmes
voilées librement et celles soumises à une dictature d’un islam autoritaire. » Une femme voilée n’est pas libre même si elle l’affirme ou le croit : on
n’est pas libre de ne pas être libre car ma liberté enferme celle d’autrui.
Nous sommes dans un même navire et on n’a pas le droit de percer un trou dans
la coque de sa cabine même si c’est la « nôtre » et si on a payé pour
en jouir le temps de la traversée.
.
« Respect du
naturisme.. Refus du viol partout, de la prostitution et des injures sexistes
ou homophobes. » Evidemment.. mais naturisme et sexisme (et le viol !) n’ont
rien à voir quant à l’assiette du dol, de la discrimination subis par les
« parias » qui en sont victimes. On pourrait de même écrire
« respect des chauves et des roms » : ne voit-on pas que cela
ridiculise et minimise la lutte contre le racisme subi par ceux-ci ?
.
«Combat des
intégrismes des versions autoritaires et psychorigides des religions.» Oui
évidemment, mais cela entre en contradiction avec la notion de liberté
précédemment posée comme celle, justement.. de se voiler. «Résolument contre le viol
et la discrimination des chauves» serait l’archétype de ce discours qui met mal à l'aise.
Maladresse ? peut-être. Peut-être pas.
lundi 11 février 2013
dimanche 10 février 2013
Denis Mukwege, un homme à part
Reporters - RDC : Denis Mukwege, le docteur qui... par france24
Une mention rare ici -en fait unique- pour ce gynécologue qui risque sa vie pour "réparer" des femmes violées, mutilées, au Congo (république démocratique); un miraculé qui a échappé à un attentat -son garde du corps a été tué devant lui- mais qui est revenu tout de même sachant les risques qu'il encourt "parce qu'il manquait aux femmes à un point qu'il ne soupçonnait pas". Sa foi protestante le soutient dit-il -il est aussi pasteur!-. (Très bien, si ça provient de là, rien à dire.) Et quelques liens en vrac à ce sujet.
Un homme à part
Une mention rare ici -en fait unique- pour ce gynécologue qui risque sa vie pour "réparer" des femmes violées, mutilées, au Congo (république démocratique); un miraculé qui a échappé à un attentat -son garde du corps a été tué devant lui- mais qui est revenu tout de même sachant les risques qu'il encourt "parce qu'il manquait aux femmes à un point qu'il ne soupçonnait pas". Sa foi protestante le soutient dit-il -il est aussi pasteur!-. (Très bien, si ça provient de là, rien à dire.) Et quelques liens en vrac à ce sujet.
samedi 9 février 2013
Unicef, exploiteur du Mali (entre autres)
Une observation
Le travail "social" dans son ensemble dérive souvent vers de vraies saloperies (lien).
Le paradoxe est qu'ils sont "là" pour justement ne plus y être ! mais
qu'ils s'y plaisent souvent, surtout s'ils ont choisi ce "job" par défaut... et
pour y demeurer, sont amenés à faire en sorte qu'ils soient
indispensables donc à aggraver les situations qu'ils prétendent traiter
ou guérir. Double avantage de leur rapporter à eux (de l'argent) et de rendre ainsi leur position inamovible. Ça tourne rond.
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