les cimetières chrétiens en
Libye (vidéo)
[... un passage d'un forum ancien sur le Darfour
(lien) -Soudan- ressorti pour ceux
qui s'indignent -à juste titre- au sujet des saccages de cimetières par des
intégristes musulmans en Libye.]
.. Les soudanais du nord sont arabisés, ceux du sud
aussi, mais souvent chrétiens ou animistes ; c'est davantage une question de
pétrole, même si le mot génocide à mon sens est le seul adapté, un génocide
"interne" comme au Rwanda relié à des intérêts extérieurs. Ce ne sont
pas les méchants arabes qui génocident les bons noirs, ils sont tous noirs du
reste mais il est exact que les émirats lorgnent sur le pétrole du Sud-Soudan
et souhaitent par Omar interposé faire place nette pour pouvoir enfin forer.
400 000 morts depuis le début et on en prévoit 10000/ans de plus ("sauver
le Darfour" feurougeclignotant.blogsp..)
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Les arabes musulmans furent en effet des
génocideurs de premier ordre (en Inde notamment, contre les indous) mais les
croisés aussi. Exemple, l'expression turque encore
en usage qui dit "ne cours pas, il n'y a pas les gaours -les croisés- derrière
toi" est reliée au souvenir inoubliable dans leur inconscient collectif du siège d'Antioche en 1098 où les assaillants chrétiens attendant
que la ville se rende, affamés, ont rôti à la broche
leurs prisonniers turcs sous les remparts, puis se sont mis à table de
bon appétit, sans fourchettes dois-je dire, mais avec couteaux bien effilés.. Opération
psychologique destinée à marquer l'histoire? Réussie. Attirés par l'odeur surprenante du méchoui, les défenseurs de la ville, eux aussi affamés, découvrirent le
spectacle, horrifiés, tellement même qu'ils se seraient immédiatement rendus, comme
ils le firent ensuite dès qu'arrivait un contingent de "visiteurs" (Raoul
Gabler, Raoul de Caen).. épisode/s rarement évoqué/s du côté Charlemagne mais
qui chez les infidèles ont eu des répercussions durables sur leur
perception des libérateurs du tombeau du Christ : 10 siècles après, l'expression
turque demeure.. une expression qui, si j'ose dire, ne manque pas de sel lorsqu'elle est
machinalement employée par un turc vis à vis d'une descendante probable des
joyeux pic niqueurs du Xième siècle; [du reste c'est par Erdal (lien)
qui, me l'ayant machinalement envoyée, avait soudain éclaté de rire devant son inadéquation,
que je la connais, "tes ancêtres ont mangé les miens mais je te
pardonne" (!) Voilà comment on se fait une réputation d'enfer qui perdure 11 siècles après, non mais.]
Quant à Saddam Hussein, c'est aussi un génocideur de premier ordre (5000 kurdes gazés à Halabja et 100 000 morts ou davantage lors de l'Anfal) sauf que ce n'était pas pour défendre les kurdes ou les ch'îtes que Bush a lancé ses G.I. sur l'Irak mais pour s'emparer du pétrole dont les gisements mondiaux les plus riches, de meilleure qualité, d'extraction facile et encore quasi intacts se trouvent au Kurdistan irakien.
Petite erreur hélas: ce ne sont pas 10 000 mort/es
par AN qui sont attendus au Darfour, mais par MOIS. Soient 130 000 par an.
Désolée, les chiffres sont fous, ils donnent pour l'instant de 300000 à 400000,
(plus ou moins 100 000 donc !) mort/es par an. Un détail, comme dirait Jean
Marie, ces morts sont pour la plupart des mortes. C'est d'ailleurs un des
critères de ce crime particulier qu'est le génocide: on assassine en premier
l'élément reproducteur de le race ou l'ethnie que l'on veut faire disparaître,
les femmes jeunes et les enfants. Comme des éleveurs, mais à rebours : pour la
reproduction (ou l'extinction) d'une race, les femelles, essentielles... (la
durée de gestation et les limites de leur fécondité imposant un temps de
productivité assez court) seront, soit protégées soit éliminées en premier.
Leur valeur est proportionnelle à ce temps, très variable selon l'espèce,
déterminant sa survie ou son risque d'extinction (par exemple les éléphantes,
les pandas, qui portent très rarement et très longtemps, coûtent très cher...
et les chèvres, presque rien). Les femmes sont entre les deux.
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Une autre manière particulière (récente) de génocider, ici appliquée en masse est le viol qui éradiquera l'ethnie à éliminer. Soit productif [contrairement aux nazis, les Janjawi apparemment peu au fait de la génétique ignorent ou ne tiennent pas compte qu'un embryon est issu de ses deux parents] soit improductif, mais qui de toutes manières risque d'entraîner le rejet (donc la mort) de la victime par sa propre ethnie. Coup double voire triple, l'utile et l'agréable en somme. C'est là dessus qu'il faut se battre et que les femmes se battent : faire comprendre à l'entourage au cas où demeurent quelques membres de la famille ou de la tribu qu'une femme violée est une victime et non une coupable souillée à rejeter voire tuer. L'avantage, si l'on peut dire! dans les camps, est que les viols y sont si fréquents que cette notion est de plus en plus admise. Sinon il faudrait tuer tout le monde.
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Une autre manière particulière (récente) de génocider, ici appliquée en masse est le viol qui éradiquera l'ethnie à éliminer. Soit productif [contrairement aux nazis, les Janjawi apparemment peu au fait de la génétique ignorent ou ne tiennent pas compte qu'un embryon est issu de ses deux parents] soit improductif, mais qui de toutes manières risque d'entraîner le rejet (donc la mort) de la victime par sa propre ethnie. Coup double voire triple, l'utile et l'agréable en somme. C'est là dessus qu'il faut se battre et que les femmes se battent : faire comprendre à l'entourage au cas où demeurent quelques membres de la famille ou de la tribu qu'une femme violée est une victime et non une coupable souillée à rejeter voire tuer. L'avantage, si l'on peut dire! dans les camps, est que les viols y sont si fréquents que cette notion est de plus en plus admise. Sinon il faudrait tuer tout le monde.
Le samedi, 16 décembre 2006, 18:18 par Hélène Larrivé
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